5 février : colère du peuple à Lyon contre le prix élevé du pain et sa mauvaise qualité, prix maintenu par les spéculations de la Chambre de l’abondance ; cinq ou six cents femmes réclament place des Terreaux « du pain, de bon pain, du pain à bon marché »[5].
Mai : « près de trois cents personnes » envahissent la mairie de Nantes pour réclamer la baisse du prix du pain[14].
Juin : trois cents hommes et femmes à Saint-Romain-sur-Vienne attaquent le convoi de mulet d’un marchand de Châtellerault. À Urrugne, au Pays basque, les femmes se soulèvent au son du tocsin et veulent incendier la maison du sieur Bouty, un gros négociant qu’elles traitent de gabeleur[14].
Juillet : troubles à Lyon où le peuple réclame la baisse du prix du pain[14].
10 août : le prédicant Pierre Roman, emprisonné à Boucoiran, est délivré par la force par une troupe de protestants de la Gardonnenque, et se retire en Suisse[15]. C’est la fin de la période des prédicants dans la guerre des camisards.
5 octobre : arrivée à Canton de l’Amphitrite, premier navire français à atteindre la Chine, voyage à l’instigation du jésuite Joachim Bouvet[16]. Début du commerce entre la France et la Chine.
↑Gabriel Peignot, Essai chronologique sur les hivers les plus rigoureux depuis 396 av. J.C. jusqu'en 1820 suivi de quelques recherches sur les effets les plus singuliers de la foudre, depuis 1676 jusqu'en 1821..., Victor Lagier, (présentation en ligne)
↑Jean-Pierre Duteil, Le mandat du ciel : le rôle des jésuites en Chine, de la mort de François-Xavier à la dissolution de la Compagnie de Jésus, 1552-1774, Éditions Quae, , 411 p. (ISBN978-2-909109-11-4, présentation en ligne)