5 janvier : le Sénat vote un « sénatus-consulte » permettant la déportation sans jugement de 133 Jacobins figurant sur une liste établie par Fouché[1].
6 février : les secours accordés aux filles-mères sont supprimés comme contraires aux bonnes mœurs[2].
7 février : le 18 pluviôse, création de tribunaux spéciaux dans 32 départements troublés. Pendant le vote de ces lois, apparaît une rupture entre les Brumairiens, déçus de se voir écartés du pouvoir, et Bonaparte[3].
l'ambassadeur russe Kolytchef, chargé de conclure la paix, arrive à Paris. Il communique au Premier Consul les intentions de Paul Ier de ne pas faire la paix avec la Grande-Bretagne tant que la question de Malte ne serait pas réglée ; après l'assassinat du tsar le 23 mars, son successeur traite avec les Britanniques le 17 juin[6].
la dette publique est réduite par la loi de finance du 30 ventôsean IX[8] ; les bons donnés aux créanciers de l'État sont repris et convertis en rente 5 % payés en numéraire.
25 mars : Joseph Bonaparte et Miot de Mélito, nommé administrateur général des deux départements de Corse, débarquent à Calvi[2] ; ils sont à Ajaccio le 31 mars. Une série d’arrêtés publiés du 2 avril 1801 au , réglementant l'ordre public et accordent à la Corse des avantages sur le plan économique et fiscal[9].
14 juillet : on célèbre à Notre-Dame une messe solennelle, et on chante un Te Deum en actions de grâces pour tous les bienfaits que le Seigneur avait répandus sur le peuple français[2].
15 août : la bulle « Ecclesia Domini » ratifie le concordat. Les brefs du pape Pie VII « Tam Multa » et « Post multos labores » demandent aux évêques légitimes et aux évêques constitutionnels la démission de leur siège pour permettre la réorganisation de l'Église de France et des diocèses. Le bref « Etsi apostolici principatus » accorde la réconciliation aux prêtres mariés[2].
1er septembre (14 fructidor an IX) : décret Chaptal, arrêté du Premier Consul qui décide d'attribuer à quinze villes une collection de tableaux prélevés sur ceux du Louvre et de Versailles[14].
un arrêté consulaire du 19 vendémiaire an X réglemente l'exercice de la profession de boulanger à Paris ; ils doivent obtenir une autorisation de la Préfecture de police pour ouvrir leurs boulangeries et donner un préavis de six mois pour les fermer[2].
un arrêté consulaire prescrit le déménagement des artistes et des écrivains du Louvre ; l'ancien Collège des Quatre-Nations devient l’École des beaux-arts, la Sorbonne accueille les gens de lettres[2].
succès de Marie-Thérèse Bourgoin dans le rôle de Mélanie au Théâtre français ; elle est rappelée à la fin du spectacle et devient sociétaire de la Comédie-Française quatre mois plus tard[19].
29 décembre : traité entre la France et la Régence d'Alger ; liberté du commerce comme avant la rupture, suppression de l'esclavage des Français à Alger, la restitution des Concessions d'Afrique, l'exemption d'une année de redevances pour la Compagnie d'Afrique et le remboursement des dettes[20].
↑ a et bChristophe Guillaume Koch et Friedrich Schoell, Histoire abrégée des traités de paix entre les puissances de l'Europe, depuis la Paix de Westphalie, vol. 5, Gide, (présentation en ligne)
↑William James, Frederick Chamier, op. cit, p. 113.
↑Musée du Louvre, Sculpture française. Département des sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes, Réunion des musées nationaux, (ISBN978-2-7118-2867-8, présentation en ligne)