14 janvier : les négociations sont rompues à Asbestos entre l'Asbestos Corporation et le syndicat des mineurs, qui réclame une augmentation de 15 cents l'heure (de 85 cents l'heure à 1 $) et une amélioration des conditions de travail[1].
5 mai : l'émeute éclate à Asbestos lorsque les grévistes tentent d'empêcher les scabs d'entrer dans l'usine. Des bombes lacrymogènes sont lancées par les policiers. Le lendemain, l'acte d'émeute est lû et cinq grévistes sont arrêtés[10].
Juin
13 juin : Maurice Roy, archevêque de Québec, s'offre comme médiateur entre les grévistes et la Johns Manville[11].
1er juillet : fin de la grève de l'amiante. Les grévistes obtiennent une augmentation de 10 cents l'heure et l'assurance qu'il n'y aura pas de représailles de la part de la compagnie[13].
8 au 16 septembre : la ville de Québec subit la première grève d'autobus de son histoire. Finalement, les chauffeurs reviennent au travail après avoir obtenu une augmentation de 8 cents l'heure[16],[17].
23 septembre : un citoyen de Québec, Albert Guay, est arrêté car on le soupçonne d'être impliqué dans l'affaire de Sault-au-Cochon. Le lendemain, il est accusé formellement du meurtre de sa femme, morte dans le crash[18].
14 octobre : la commission municipale d'études des problèmes de la circulation et du transport à Montréal approuve la construction d'un premier réseau de métro.
18 octobre : les dix premiers ministres provinciaux acceptent l'invitation de Louis St-Laurent d'assister à une conférence fédérale-provinciale en janvier prochain afin d'en venir à une entente sur des amendements à la Constitution.
23 novembre : début des audiences de la commission Massey qui enquête sur l'avancement des arts, des lettres et des sciences au Canada. Maurice Duplessis met en doute sa légitimité car elle enquête sur des champs d'action propre aux provinces[22].
29 décembre : la CTCC approuve une proposition de Duplessis pour régler le conflit de l'amiante. Celle-ci prévoit l'insertion dans la convention collective de 1950 d'une clause d'ajustement automatique des salaires suivant la hausse du coût de la vie.