Il est le fils de Jean-Louis de Moulins[2], qui fut autorisé par décret du à ajouter à son nom celui d’Amieu de Beaufort[3],[4],[5], et de Françoise Liénard. Il est le cousin germain du journaliste Xavier de Moulins.
Éric de Moulins-Beaufort est ordonné prêtre le pour l'archidiocèse de Paris.
Il consacre la majeure partie de son ministère sacerdotal à la formation des futurs prêtres, comme directeur au séminaire de Paris et enseignant au Studium du Séminaire (devenu Faculté Notre-Dame de l'École cathédrale) de 1992 à 2000 et comme responsable de la Maison Saint-Roch du séminaire de Paris de 1997 à 2000.
En complément, il est aumônier du collège Montaigne de 1992 à 1993 et aumônier du lycée Louis-le-Grand l'année suivante.
Il exerce cette fonction pendant cinq ans avant d'être nommé secrétaire particulier de l’archevêque de Paris, André Vingt-Trois, conservant son ministère d'enseignement à la Faculté Notre-Dame de l’École cathédrale.
Le , à la suite de la publication du rapport Sauvé, il s'oppose publiquement à l'obligation légale de signalement des violences sexuelles, estimant que « le secret de la confession est plus fort que les lois de la République », et provoque l'opposition de plusieurs représentants politiques[12].
Le , Éric de Moulins-Beaufort reçoit des mains de Gérald Darmanin la Légion d'honneur. Le ministre a salué « le courage et la détermination » d'Éric de Moulins-Beaufort, un homme « de conviction et de dialogue », « face aux difficultés qu’a rencontrées l’Église concernant les actes de pédophilie »[16],[17].
En , lors de la Conférence des évêques de France marquée par la question des abus sexuels dans l’Église, un an après le rapport Sauvé et la récente révélation des abus sexuels de l'évêque Michel Santier, Éric de Moulins-Beaufort annonce qu'actuellement onze affaires d'abus concernant des évêques relèvent de la justice civile ou de la justice de l'Église[18]. Il cite notamment le cardinal Jean-Pierre Ricard, qui vient d'avouer un abus sur une mineure de 14 ans quand il était curé à Marseille[19]. Eric de Moulins-Beaufort demande que ceux qui « parmi nous (…) se sont rendus coupables d’actes de ce genre le fassent connaître d’eux-mêmes »[20].
Anthropologie et mystique selon Henri de Lubac : « l'esprit de l'homme », ou la présence de Dieu en l'homme, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Études lubacienne » (no 3), , 936 p.
« Le matin, sème ton grain » : lettre en réponse à l'invitation du président de la République, Montrouge-Paris, Bayard-Mame-Éditions du Cerf, coll. « Documents d'Église », , 64 p. (ISBN9782204142021)[22],[23]
Éric de Moulins-Beaufort est membre du conseil éditorial de la Nouvelle Revue théologique[24] et de l’association Communio[25]. Il publie des articles dans ces revues ainsi que dans la Revue théologique des Bernardins[26].
↑« Secret de la confession : le président de la Conférence des évêques de France « invité » au ministère de l’intérieur pour s’expliquer sur ses propos », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )