Fils d'un électricien et d'une mère au foyer, il est l'aîné de trois enfants. Après des études de comptabilité et deux années comme comptable dans une entreprise, Jean-Christophe Lagleize entre pour le diocèse de Bourges au grand séminaire de Clermont-Ferrand. Après son service militaire, effectué en Allemagne, il a poursuivi sa formation au grand séminaire d’Orléans, puis à l'Institut supérieur de pastorale catéchétique (ISPC) de l'Institut catholique de Paris où il a obtenu une maîtrise de théologie pastorale catéchétique.
Pendant les onze premières années qui suivent son ordination, il cumule un ministère de vicaire en paroisse avec l'aumônerie de collège et lycée au Blanc dans l'Indre, ainsi que l'aumônerie de plusieurs établissements militaires (Le Blanc, Rosnay, Châteauroux), aumônier des établissements catholiques d'enseignement à Châteauroux, adjoint pour la pastorale à la Direction diocésaine de l'enseignement catholique de Bourges[3].
En 1992, il devient directeur du service diocésain de la catéchèse, fonction qu'il gardera jusqu'en 2001, puis secrétaire adjoint de la Commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat et directeur adjoint du Centre national de l’enseignement religieux (CNER) de 1996 à 2001[3].
Nommé évêque de Valence le , il a été consacré le à Valence[3].
Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre de la Commission pour la catéchèse et le catéchuménat. Il a présidé le groupe de travail sur les rassemblements dominicaux. Il est membre du Conseil pour la pastorale des jeunes et des enfants.
Après avoir présidé une dernière fois les cérémonies de l’Assomption le 15 août 2021 à Metz, il célèbre sa messe d’au revoir le dimanche 29 août à la cathédrale de Metz. Puis il se retire en Corrèze dans le diocèse de Tulle[7].
Prise de positions
Sur la catéchèse
Le , il commente le nouveau texte d'orientation de l'épiscopat français sur la catéchèse en expliquant que cette préoccupation de formation des chrétiens doit concerner « tous les âges de la vie » et pas seulement les enfants[8].
Il réaffirme cette orientation dans sa lettre pastorale du [9]: il demande aux paroisses de s'investir encore pour proposer des activités aux enfants, les établissements catholiques sont aussi appelés à faire des propositions en lien avec le diocèse pour faire grandir la foi des adolescents. Après une réflexion diocésaine sur le sacrement de la communion, il lance une nouvelle réflexion sur le sacrement de confirmation. Il souhaite une réflexion pour que les adultes soient touchés par la foi.
Sur le mariage de couples de même sexe
Le , il invite les chrétiens à s'engager selon leur conviction, et à travailler la déclaration d'André Vingt-Trois (prière du ). Le site internet de son diocèse relaie les manifestations du à Lyon et du à Paris.
Il précise que cela ne doit ni masquer les lois de bioéthique, ni les diverses formes de précarité[10].