Il a tout d'abord été vicaire dans deux paroisses parisiennes, cumulant ces ministères paroissiaux tout d'abord avec une responsabilité en aumônerie de lycée, puis en étant directeur spirituel au séminaire diocésain de Paris.
En 1990, il devient aumônier diocésain du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) pour trois ans avant d'être nommé curé de la paroisse Saint-Séverin - Saint-Nicolas et responsable de la maison Saint-Séverin du séminaire diocésain de Paris.
En 2001, il devient supérieur de ce séminaire et est nommé chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
À la Conférence des évêques de France, il est membre du Conseil pour l’Unité des Chrétiens et les relations avec le Judaïsme de septembre 2008 à 2013, puis membre du Comité Études et Projets du [1] à 2016 et président de la Commission épiscopale pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale depuis le [2].
En 2023, Jérôme Beau porte plainte contre le prêtre Régis Spinoza. En effet, ce dernier, bien que condamné par la justice civile à trois ans de prison avec sursis, pour des violences et humiliations sur des enfants[5],[6], donne des cours de catéchisme à des enfants malgré une interdiction d'en approcher. Pour Jérôme Beau, il « a commis une infraction grave. Selon les règles de l'Église de France, pour faire le catéchisme, il faut en avoir la mission, signer une charte de bienveillance et présenter un extrait de casier judiciaire ». Il a déposé plainte devant le tribunal pénal canonique national, créé fin 2022 à la suite du rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église[7].
Textes en collaboration
Quinze questions sur la foi : les jeudis théologie du Collège des Bernardins, Parole et silence, 2012
La prière du Notre Père : Un regard renouvelé, Bayard Éditions – Mame – Les Éditions du Cerf, 2017