Luc Meyer est né le à La Ferté Macé. Son père était directeur d'une école catholique et sa mère enseignante. Après des études de lettres classiques à l'université catholique de l'Ouest d'Angers, il poursuit ses études en patristiquegrecque en troisième cycle à l’université Paris IV-Sorbonne[1]. De 1990 à 1993, il enseigne d'abord comme professeur en collège et lycée puis comme assistant à l'Institut Saint-Melaine de Rennes et à l'université catholique de l'Ouest. En 1994, durant son service national comme scientifique du contingent, il se présente à Louis-Marie Billé, évêque de Laval, qui l'envoie à Paris effectuer sa formation à l'Institut catholique de Paris, au séminaire des Carmes[2].
Il est ordonnéprêtre le . Entre 2000 et 2005, il est adjoint au directeur de l’Enseignement catholique du diocèse de Laval, chargé de la pastorale scolaire. Entre 2000 et 2007, il est prêtre coopérateur de la paroisse Trinité-Cathédrale-Avesnières-Cordeliers à Laval. Entre 2007 et 2014, il est au service de la paroisse Saint-Pierre-Saint-Vénérand également à Laval[2]
En 2016, il est nommé vicaire général du diocèse de Laval et administrateur de la paroisse Saint-Matthieu-sur-Mayenne. Il est particulièrement chargé de la formation permanente, du conseil de discernement et d’accompagnement des laïcs en mission[2].
De 2018 à 2021, il est secrétaire du synode du diocèse de Laval.
Le , dans un texte intitulé « Donnée… trahie… à retrouver… », adressé au diocésains de Rodez et Vabres, avant l'assemblée des évêques à Lourdes, il fait part à la fois de sa joie de découvrir son diocèse et de sa souffrance devant les scandales révélés à ce moment : « Le scandale, ce n’est pas la révélation de ces actes, mais le fait même que ces actes aient été posés »[7].
Le , dans un communiqué adressé à la presse, il apporte son soutien aux agriculteurs, aux éleveurs et aux viticulteurs de l'Aveyron : « Nous croyons qu’il est l’heure de rechercher des équilibres nouveaux, où chacun peut vivre de son travail, sans être à la merci de contrôles administratifs qui nivellent les diverses réalités de terrain.»[8].
Le blason et la devise
L'évêque, concepteur du blason, en a donné lui-même une explication le et son texte a été publié le [9]. La couronne[10] est celle de Notre Dame de Pontmain au soir du . La couleur dorée et le liseré rouge expriment à la fois la gloire de Marie dans le ciel et sa profonde union à son fils crucifié. Au cœur de la guerre franco-allemande de 1870, Marie prie, souffre et espère avec les enfants et les familles réunies autour d’elle[11]. La coquille Saint-Jacques[12] avec les deux bourdons, rappelle que tout homme est un pèlerin sur cette terre. Dans l'Apocalypse, le verbe de Dieu est porté par un cheval blanc. Blanc, selon Origène, à cause du caractère lumineux de la connaissance[13] : « Personne ne connaît le Fils sinon le Père, et personne ne connaît le Père sinon le Fils, et celui à qui le fils veut le révéler »[14]. Une lumière à accueillir et partager.
La devise « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ » rappelle que, selon la formule de Tertullien, on ne naît pas chrétien, mais qu’on le devient chaque jour[15].
Publications
Expérience et conceptualité dans Dieu mystère du monde d’Eberhard Jüngel. Eléments de réflexion sur le caractère "akouologique" de la pensée théologique, Transversalités, n° 110, avril-juin 2009, p. 131-148
Dieu aime notre humanité. Réflexion sur le rôle du corps dans la célébration des sacrements, Célébrer, n° 379, novembre 2010, p. 46-49.
Servir la rencontre avec le Christ. Lettre pastorale suivie de Réflexions et perspectives pour les années à venir, Rodez, 2024, 63 pages.
↑Bertrand Ham, Grégoire de Nysse, Homélies sur l'Ecclésiaste Homélies 6, 7 et 8 : introduction, traduction, notes et index., Angers, Université Catholique de l'Ouest, , 188 p..
↑Jean Chrysostome, Homélies sur l'Épître aux Éphésiens. Homélies 2, 3 et 4 : introduction, traduction, notes et index. Directeur de recherches : Monique Alexandre (@Université de Paris IV-Sorbonne, Paris, 1992, 113 pages.)
↑Conscience et foi du Christ : enjeux dogmatiques d'une question et de son traitement. Essai de mise en perspective critique de la christologie de Hans Urs von Balthasar. Directeur de recherches : Vincent Holzer (@Institut Catholique de Paris, 2000, 141 pages).
↑Dieu Mystère du Monde d'Eberhard Jüngel, une « akouologie » de l'être trinitaire de Dieu en venir : du schème de la vue au schème de l'ouïe, pour un renouvellement programmatique des théologies de la connaissance de Dieu. Directeur de recherches : Vincent Holzer (@Institut Catholique de Paris, 2006, 21 pages.)
↑Le Bulletin d'Espaliondu 2 février 2024 ; Le Petit Journal de l'Aveyron, n°713, du jeudi 1er au mercredi 7 février 2024 ; La Volonté Paysanne. L'hebdomadaire d'information agricole et rurale de l'Aveyron, n°3369 du 1er février 2024, page 10. "Du biais, macarel !..." Une souffrance, un cri, un appel,
↑Cf. Église en Rouergue, n° 14, octobre 2022, page 4 n° CPPA 1125 L 87248 ISSN 0224-5620
↑cf. R. Laurentin et A.Durand, Pontmain, histoire authentique, tome 2, p. 66-71, avec notamment le commentaire sur le liseré rouge.
↑Anne Bernet, La simplicité et la Grâce, Paris, Artège, 2022, p. 533 et note 37, qui donne une explication de la symbolique du diadème.
↑Cf. Origène, Commentaire sur Saint Jean, 5 tomes préparés par Cécile Blanc, tome 1 (Livres I-IV), texte critique, avant-propos, traduction et notes, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » n° 120bis, 1966, 1996, II, V, 47, p. 240-241 : « Le Logos fidèle et véritable est assis sur un cheval blanc pour prouver, je pense, la clarté de la voix qui fait retentir le Logos de vérité venant à nous »