L'expression parti politique du Québec est équivoque et pourrait, en d'autres contextes, inclure les partis fédéraux ayant été exclusivement représentés au Québec, comme : l'aile fédérale du Bloc populaire canadien ; le schisme québécois des Créditistes fédéraux, Ralliement créditiste ; l'Union populaire ; le Parti nationaliste du Québec ; la coalition arc-en-ciel de 1990 et son successeur le Bloc québécois ; Forces et Démocratie. Le terme pourrait inclure aussi un parti fédéral qui a obtenu la très grande majorité de ses votes au Québec, le Parti Rhinocéros.
Cadre légal
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Historique
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Schéma historique des principaux partis politiques du Québec
La Coalition avenir Québec est un parti politique de centre-droit souhaitant mettre de côté le débat sur le statut politique du Québec, malgré une tendance nationaliste. Son programme politique est fondé sur la relance de l'économie québécoise et un plus grand investissement dans les domaines de la santé et de l'éducation. Ce parti, qui succède sur l'échiquier politique à l'Action démocratique du Québec (1994-2012), occupe le pouvoir depuis 2018.
Le Parti libéral du Québec est le plus vieux parti politique au Québec. Participant aux élections depuis la confédération canadienne, il a occupé le pouvoir cumulativement pendant plus de 80 ans depuis sa création : 1878 - 1879 ; 1887 - 1891 ; 1897 - 1936 ; 1939 - 1944 ; 1960 - 1966 ; 1970 - 1976 ; 1985 - 1994 ; 2003 - 2012 et 2014 - 2018. Le PLQ a été considéré comme un parti progressiste au Québec jusqu'à ce que le Parti québécois lui ravisse cette place à la fin des années 1960. Depuis ce moment, le parti a une idéologie politique fédéraliste, prônant des politiques gouvernementales de centre-droit.
Québec solidaire est le parti important le plus à gauche sur l'échelle politique du Québec. Il prône une plus grande justice sociale, par une intervention marquée de l'État dans l'économie. Québec solidaire défend aussi des valeurs environnementales. Le parti est souverainiste et défend la place de la langue française au Québec.
Le Parti québécois, fondé en 1968 par René Lévesque, est né d'une volonté de regrouper sous une même coalition toutes les tendances politiques en faveur de la souveraineté du Québec. Le parti se situe présentement au centre-gauche sur l'échelle politique, prônant ainsi la social-démocratie. Le Parti québécois a été l'instigateur de plusieurs politiques progressistes durant ses deux premiers passages au gouvernement (1976 - 1985 et 1994 - 2003) et a occupé brièvement le pouvoir à nouveau de 2012 à 2014.
Non représentés
Il y a présentement (en septembre 2023) 19 partis politiques qui ne sont pas représentés à l'Assemblée nationale. La plupart d'entre eux ont un impact très faible sur la politique québécoise.
Partis politiques québécois actifs non représentés à l'Assemblée nationale
Depuis la légalisation du cannabis au Canada en 2018, le Bloc Pot vise à contester la Loi resserrant l’encadrement du cannabis adoptée au Québec en 2019. Il milite également pour une production plus écologique et locale de la marijuana. Le Bloc Pot cherche aussi à amener une utilisation plus éclairée, responsable et sécuritaire à l'ensemble des drogues.
Équipe autonomiste prône l'autonomie maximale des individus, des organismes et du gouvernement provincial dans une confédération canadienne. La responsabilité individuelle, collective et gouvernementale. L’équité entre les générations. La cellule familiale. L’égalité homme-femme dans les deux sens. Le maintien et le respect des us et coutumes des Québécois.
Le NPD-Québec un parti politique progressiste, Fédéraliste et pragmatique de centre-gauche qui prône l'interventionnisme modéré et ciblé dans l'économie. Il est sans lien formel avec son penchant fédéral le Nouveau Parti démocratique.
Le parti défend les valeurs de droite, à savoir, entre autres, la liberté et les droits individuels, la responsabilité de chaque citoyen et l’économie de marché[1].
Le parti culinaire du Québec est centré sur l’alimentation et propose une société « gastronocratique », où les agriculteurs, les cultivateurs, les pêcheurs et tous les métiers culinaires seraient des citoyens d’élite.
Parti qui ne présente aucune idéologie précise. Il vise à protester contre la politique actuelle. Le parti prétend que l'abstention ou l'annulation des voix n'a pas d'impact dans le système électoral québécois, ainsi, il propose aux électeurs de canaliser leurs protestations en votant pour lui.
Le Parti vert du Québec est un parti environnementaliste et écosocialiste qui prône la démocratie participative. La plateforme prévoit la promotion des valeurs vertes, du développement durable et de la démocratie participative. Le Parti vert entend se différencier par son approche intégrée du développement qui insiste sur l'interdépendance des différents champs d'intervention du gouvernement.
Ayant déjà été représentés à l'Assemblée nationale
En plus des quatre partis présentement représentés, il existe une douzaine de partis politiques dont au moins un député a déjà siégé à l'Assemblée nationale du Québec. Il importe toutefois de savoir qu'avant les années 1960, la notion de parti politique était moins bien définie. Il s'agissait souvent de bannière ou de simple identification partisane.
Partis politiques québécois défunts ayant été représentés à l'Assemblée nationale du Québec
L'Action démocratique du Québec est un parti politique créé en 1994 par une faction nationaliste du Parti libéral. Il a formé l'opposition officielle de 2007 à 2008. L'ADQ est reconnu pour ses politiques conservatrices. Il prône l'autonomisme, c'est-à-dire un renouveau constitutionnel avec le Canada, visant à sortir du débat entre les fédéralistes et les souverainistes. En 2012, le parti a fusionné avec la Coalition avenir Québec.
L'ALN est un parti né de l'insatisfaction envers le Parti libéral à la suite de son long séjour au pouvoir au début du XXe siècle. Il critiquait la corruption au sein du parti et souhaitait un renouveau dans les idées politiques. L'ALN promouvait la justice sociale et l'intervention de l'État dans l'économie.
Les démocrates est un parti politique éphémère fondé par Camil Samson et Pierre Sévigny, renommé Parti démocratie créditiste en 1980[2]. Son existence de courte durée se situe dans la crise du mouvement créditiste québécois des années 1970. Le parti défend les valeurs du crédit social et est grandement associé à la personnalité de son chef, Camil Samson[3].
Le parti Option nationale était un parti promouvant l'indépendance du Québec. Il a été fondé par un dissident du Parti québécois, Jean-Martin Aussant. Le parti souhaitait accomplir des gestes de rupture avec le Canada avant la tenue d'un référendum sur l'indépendance. Option nationale était un parti progressiste au niveau social et économique. En 2017, le parti vote pour s’intégrer à Québec solidaire et en devient ainsi un collectif.
Le Parti égalité est un parti fondé en 1989 en réaction à l'ouverture du gouvernement Bourassa sur les questions linguistiques et nationales. Le parti veut défendre les droits des minorités anglophones. Il ne réussit à faire élire que quatre députés à Montréal lors de l'élection de 1989. Il présenta des candidats pour la dernière fois à l'élection de 2003.
Le Parti conservateur du Québec a existé de la fondation du Québec en 1867 jusqu'à sa fusion avec l'Action libérale nationale en 1935. Il a succédé au parti bleu. Comme son nom l'indique, le PCQ avait une idéologie conservatrice, souvent fondée sur le catholicisme. Ce parti a occupé le pouvoir en trois temps : 1867 - 1878 ; 1879 - 1887 et 1891 - 1897.
Mouvement nationaliste, souverainiste, théocratique et conservateur créé en 1968 par Léo Tremblay, le PNC prônait la confessionalisation des écoles et des hôpitaux et le retour à l'ordre de la société québécoise, puis l'indépendance du Québec Le PNC reçut une certaine attention lorsque Gaston Tremblay, député Union nationale, décida de faire défection vers le PNC. Cependant, Gastion Tremblay quitta le PNC en 1969, et ce parti ne montra aucun signe d'activité par la suite.
Parti issu du mouvement du crédit social, il réussit à faire élire plusieurs députés à l'élection de 1970. Le parti sera ensuite déchiré par de nombreux conflits internes, jusqu'à ce qu'en 1978, le chef et dernier député du parti, Camil Samson, fonde un nouveau parti, Les démocrates.
L'Union nationale est née d'une fusion entre le Parti conservateur du Québec et l'Action libérale nationale en 1935. Cette coalition, grandement associée à son chef Maurice Duplessis, a gouverné la province de 1936 à 1939, puis sans interruption de 1944 à 1960. Cette période de l'Histoire du Québec, nommée la Grande Noirceur, a été marquée par des politiques gouvernementales conservatrices et traditionalistes. L'Union nationale a également occupé le pouvoir l'espace d'un mandat de 1966 à 1970.
Partis n'ayant jamais été représentés
Partis politiques québécois défunts n'ayant pas été représentés à l'Assemblée nationale du Québec
Mon pays le Québec est un parti qui prônait la liberté individuelle en modifiant le système fiscal en place pour un système sans impôt sur le revenu et une seule taxe à la consommation. Il vise par ce projet de relancer l'économie québécoise en attirant des entreprises[6]. Le parti prônait la souveraineté du Québec, condition pour mettre en place son programme politique.
Branche autonome du Parti communiste du Canada (PCC) au Québec fondée en 1965 par le militant Samuel Walsh. Cette formation politique fut un parti politique provincial québécois reconnu par le DGEQ de 1965 à 2003.
Parti d'extrême-gauche d'idéologie marxiste-léniniste et maoïste[8]. Il présente une trentaine de candidats à l'élection de 1981. Il se décomposera rapidement aux prises avec un mode de fonctionnement hermétique et un essoufflement de son idéologie face à la montée du conservatisme économique et le renforcement de mouvements progressistes alternatifs (féminisme, écologisme, etc.)[9],[10].
Parti éphémère n'ayant jamais participé à une élection. Il ne cherchait pas à prendre le pouvoir, mais plutôt à donner à la population une conscience écologique. D'orientation féministe, le parti identifiait dans le genre masculin la source de plusieurs problèmes sociaux (gangs de rues, non-respect du protocole de Kyoto, etc.)[11]
Parti négligeable fondé par deux citoyens de Saint-Timothée avec un programme fondé sur la souveraineté du Québec. En plus, le Parti proposait la retraite à 55 ans et la transformation d'une partie de l'impôt sur le revenu vers la taxe de vente du Québec[12]. Le parti n'a recueilli qu'un peu plus de 0,1 % à l'élection de 1994. Il a perdu son autorisation en 1996 après que le DGEQ ait mis en lumière le financement frauduleux du parti[13].
Parti éphémère fondé par un commissaire-priseur de l'Estrie, Olivier Chalifoux (ancien candidat adéquiste et néo-démocrate[14]). Sans avoir participé à une élection, le parti se saborde deux mois après sa fondation après avoir prétendu être associé au mouvement raëlien[15],[16].
Le parti défendait l'indépendance du Québec. Il avait une idéologie de droite, voire d'extrême-droite. Il proposait l'accession à la souveraineté par un vote à l'Assemblée nationale, plutôt que par référendum comme plusieurs autres partis souverainistes. Il proposait une réduction importante de l'immigration.
Prône une politique de droite radicale combinant le nationalisme québécois et le fondamentalisme chrétien. En ce sens, il critique le multiculturalisme canadien. Souhaite revenir à des valeurs traditionnelles au niveau familial et dans le domaine de l'éducation (classes non-mixtes, incitation au non-avortement, etc.)
Parti conservateur prônant l'indépendance du Québec. Le parti promouvait un retour aux valeurs traditionnelles, par le financement direct au famille ou un contrôle des valeurs des immigrants[17]. Sur le plan de l'indépendance, le parti souhaitait instaurer un mode de scrutin proportionnel, réunir une coalition de partis pour écrire une constitution québécoise et la faire adopter par référendum, rendant le Québec, du même coup, souverain. Le parti est dissout après n'avoir présenté qu'un seul candidat à l'élection de 2008[18],[19].
Ce parti proposait l’abolition des programmes de subventions destinées aux « régions ressources » et auxquelles les « régions centrales » n’avaient pas droit[21].
Le Parti Unité était un parti de défense des anglophones et prônait l'égalité entre le français et l'anglais au Québec. Après l'élection de 1989, il fusionne avec le Parti égalité.
↑Ce chiffre ne doit être utilisé qu'à titre indicatif seulement afin d'indiquer l'importance du parti dans l'histoire politique québécoise. Il s'agit du nombre de députés que le parti a réussi à faire élire lors d'élections générales. Cela ne tient pas en compte les élections partielles ou les adhésions entre les élections. Les nombres entre parenthèses sont approximatifs.
↑Certaines personnes se sont toutefois présentées candidates sous cette bannière lors de l'élection générale de 1939.
↑Charles-Antoine Bachand, Le discours de la ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada (1975-1983), non édité, , 21 p. (lire en ligne), p. 7.
↑Sébastien Degagné, « Le déclin du mouvement marxiste-léniniste au Québec », Bulletin d'histoire politique, vol. 13 « Histoire du mouvement marxiste-léniniste au Québec 1973-1983. Un premier bilan », no 1, , p. 119-128.
↑Bernard Dansereau, « Une expérience de l'extrême gauche : le Parti communiste ouvrier », Bulletin d'histoire politique, vol. 13 « Histoire du mouvement marxiste-léniniste au Québec 1973-1983. Un premier bilan. », no 1, , p. 25-35.
↑Hugo Meunier, « Pour en finir avec l'"hommerie" », La Presse, Montréal, , A3.