Rodrigue Biron, chef de l'Union nationale, démissionne du parti le pour siéger comme indépendant, et se joint peu après au Parti québécois. Il est remplacé par Michel Lemoignan, qui est à son tour remplacé par Roch LaSalle le ; LaSalle était député progressiste-conservateur à la Chambre des communes du Canada et avait démissionné pour diriger l'Union nationale. Le parti avait réussi un retour modeste lors de l'élection précédente.
À cause du délai de trois ans et demi entre l'élection de 1976 et le référendum de 1980, les élections ont lieu quatre ans et cinq mois après les précédentes, ce qui est un des plus longs intervalles depuis la Confédération.
Déroulement de la campagne
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Le , Le Devoir publie son soutien au Parti québécois par la voix de son directeur Jean-Louis Roy. Celui-ci pointe l'échec du PLQ à imposer son programme et son équipe au cours de la campagne électorale et souligne le bilan positif du gouvernement Lévesque sur les plans législatifs et éthiques malgré la persistance d'indicateurs économiques médiocres[1]. Le Soleil soutient également la réélection du Parti québécois, pointant le bilan positif du PQ au sujet de la défense des intérêts du Québec et une équipe de qualité dirigée par René Lévesque. L'éditorial pointe que René Lévesque aura réussi dans son premier mandat à « redonner au Québec ce souffle de fierté et de confiance qui stimule la créativité, transforme les mentalités et accroît la solidarité »[2].
Le taux de participation lors de l'élection était de 82,5 % et 38 523 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 409 276 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.