Michel de Rostolan est né le à Montargis dans le Loiret[1],[2]. Il est le fils du général Jean de Rostolan et de Marie-Anne Roüault de La Vigne[3].
Il appartient à la famille de Rostolan.
Carrière politique
Son engagement politique débute avec son militantisme au mouvement d’extrême droiteOccident, dissous en 1968. Michel de Rostolan fonde en 1970 le Cercle renaissance, qui se donnait pour objectif principal d’apporter une réponse culturelle à mai 68.
En 1989 il est élu conseiller municipal frontiste d’opposition à Saint-Michel-sur-Orge et conserve son mandat jusqu’en 2001. En 1992, il est élu conseiller régional d’Île-de-France sur la liste essonnienne et conserve son siège jusqu’en 2010 : Michel de Rostolan est élu conseiller régional d’Île-de-France sur le quota du département de l’Essonne le , sa liste Front national obtenant 15,53 % des suffrages[5]. Il fut réélu le [6],[7], sa liste obtenant 17,61 % des voix[8] puis le [9], sa liste régionale conduite par Marine Le Pen dans la région et lui-même dans le département[10] obtenant 10,92 % au second tour[11]. Il était membre des commissions d’actions internationales et européennes et des finances, de l’administration générale et du plan[réf. nécessaire].
Michel de Rostolan fonde avec Philippe Asselin et Joël Freymond, deux anciens membres d'Occident[31], le Cercle renaissance[32] le , qu'il préside depuis lors[33]. Le Cercle est au service du combat anti-IVG du Front National[34]. L'association publie Renaissance des hommes et des idées[33].
Le cercle, qui organise des débats et des croisières[35], regroupe selon Ariane Chebel d'Appolonia des « représentants de la noblesse », des « hommes d'affaires », des « médecins » et des « enseignants » ; Rostolan le présente comme « apolitique et a-confessionnel »[36]. Jean-Paul Gautier y voit une « passerelle entre la droite et l'extrême droite »[37]. Plusieurs personnalités ont eu à démentir dans la presse tout lien avec lui, à l'instar de Jeanne Bourin, Marc Ladreit de Lacharrière[38] ou Pierre-Christian Taittinger[36].
Publications
Lettre ouverte à mon peuple qui meurt, F. Lanore, 1987 (ISBN9787630003731)
Avec Béatrice de Malleray, Annales des familles de France 1991-1995, Le lien des familles de France, 2004
Avec Béatrice de Malleray, Annales des familles de France 1996-2000, Le lien des familles de France, 2007
↑Frédéric Charpier, Génération Occident, Éditions du Seuil, Paris 2008.
↑Sylvain Laurens, « Le Club de l'horloge et la haute administration : promouvoir l'hostilité à l'immigration dans l’entre-soi mondain », Agone no 54, 2014, p. 88, n. 25(lire en ligne).
↑ a et b« Cercle renaissance », dans Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, (ISBN2-7297-0416-7), p. 351-352.
↑ a et bAriane Chebel d'Appolonia, L'Extrême Droite en France : de Maurras à Le Pen, Bruxelles, Complexe, coll. « Questions au XXe siècle », , 519 p. (ISBN2-87027-573-0), p. 483.
↑Jean-Paul Gautier, Les Extrêmes Droites en France : de la traversée du désert à l'ascension du Front national : de 1945 à nos jours, Paris, Syllepses, coll. « Mauvais temps », , 495 p. (ISBN978-2-84950-547-2), p. 373.