Professeur de lettres, il commence sa carrière politique de gaulliste à la fin des années 1960, en devenant conseiller général du Val-de-Marne puis maire du Perreux-sur-Marne.
Rallié au RPR de Jacques Chirac, farouche partisan de la décentralisation, il est élu en 1976 premier président de l'Île-de-France et est considéré comme le « père fondateur » de la région[2]. Imposant le terme « francilien » inventé en 1983[4], il dirige la région de façon quasi-ininterrompue pendant 22 ans.
Finalement, il renonce à briguer un nouveau mandat lors des élections régionales de 1998, se trouvant au cœur d'une affaire politico-financière sur le financement des lycées d'Île-de-France, mise au jour par Claude-Annick Tissot, à la tête de la commission d'appel d'offres et qui fut surnommée la « Madame propre du RPR »[5]. Il est condamné le , au terme d'un long procès, à quatre ans de prison avec sursis et 80 000 euros d'amende pour complicité de corruption visant le RPR, alors dirigé par Jacques Chirac. Michel Giraud ne fait pas appel de sa condamnation, contrairement à la majorité des autres inculpés.
Ayant abandonné peu à peu toute activité politique, Michel Giraud dirige, entre 1998 et 2011, la Fondation de la deuxième chance, reconnue d'utilité publique (J.O. du ), créée à l'initiative de Vincent Bolloré et consacrée à l'insertion des jeunes.
Il est le fondateur de la chorale Vent d'Est dont il a été chef de chœur amateur dans les années 1950. Il a créé un camping pour les choristes à Erquy. Vent d'Est existe encore et de nombreux choristes et anciens choristes passent leurs vacances dans ce camping.
En 2006, il crée l'association Cœurs en Chœurs qui permet à des choristes en situation de handicap de chanter dans les chorales mixtes (handi-valides). Il est l'organisateur du premier concert qui s'est tenu au Palais des Congrès de Paris, en direct sur Direct 8, présenté par Philippe Labro.