De 1994 à 1997, elle commence sa carrière dans le privé comme consultante d'A.T. Kearney. Puis, de 1998 à 2001, elle travaille au sein de la direction stratégie puis de la direction Business Support & Development Asie-Pacifique du GIE d'Axa.
À partir de 2002 et jusqu'en 2015, elle travaille chez Groupama. D'abord, et jusqu'en 2007, au sein des équipes de la direction générale internationale, puis devient responsable des participations stratégiques à la direction financière de Groupama.
En 2009, elle est chargée de mission auprès du directeur général de Groupama, et prend en 2011 le poste de secrétaire générale du groupe.
Astrid Panosyan est directrice générale fonctions centrales d’Unibail-Rodamco-Westfield entre 2015 et 2021[8]. Elle déclare 6,1 millions d’euros de revenu sur la période 2017-2021[9].
Se revendiquant sociale-démocrate et libérale, elle quitte le PS au milieu des années 2000, déçue par ce qu'elle considère comme une incapacité du PS à affirmer en public la nécessité de produire des richesses et de croire en l'entreprise[11]. Elle soutient François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007[3].
Cofondatrice d'En marche ! en 2016[14], elle conseille le candidat Emmanuel Macron sur les questions de santé pendant sa campagne[15].
Elle est, entre le 17 août et le 18 novembre 2017, l'un des 3 membres de la direction collégiale transitoire du parti politique La République en marche, aux côtés d'Arnaud Leroy et de Bariza Khiari.
Elle occupe à partir de début 2018 le poste de déléguée LREM aux actions internationales[16], faisant partie de la dizaine de délégués thématiques ou « opérationnels » du parti[17].
Selon Édouard Philippe, avec qui elle a partagé les bancs de Sciences Po, son entrée au gouvernement a été envisagée à plusieurs reprises sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron[11],[5].
Elle siège à la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale[22] et rejoint le groupe Renaissance[23]. Elle est notamment responsable de texte pour son groupe sur le projet de loi de réforme de l'assurance chômage, qu'elle défend comme « un texte nécessaire, efficace et juste »[24]. Lors du débat sur ce projet de loi, elle est sanctionnée par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet après avoir qualifié le Rassemblement national de « xénophobe ». Elle maintient malgré tout ses propos, et de nombreux députés de la majorité et de la gauche lui apportent leur soutien face à cette sanction extrêmement critiquée, estimant que cela relevait de la « qualification politique »[25].
Elle est « vice-présidente du groupe France-Israël » à l'assemblée nationale[26].
Députée de la XVIIe législature puis Ministre du Travail et de l'Emploi
Le , Astrid Panosyan-Bouvet est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « secrétaire générale d'un groupe mutualiste d'assurance ; 18 ans de services »[28].
↑(en) « Error 404 - urw », sur unibail-rodamco.fr (consulté le ).
↑« « Uber Files » : en 2017, une forte proximité idéologique entre Uber et la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Denis Cosnard, « Législatives 2022 : la droite parisienne menacée de perdre ses fiefs des « beaux quartiers » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )