Elle se présente comme descendante de « l'immigration slave, juive polonaise et juive allemande avec des grands-parents entrés en France avec des visas touristiques et une valise dans les années 1930 »[1]. Libération indique qu'elle n'est « ni pratiquante ni croyante », mais qu'elle « célèbre en famille les fêtes juives comme le faisait son père […] et surtout son grand-père, tailleur juifpolonais qui, fuyant l'antisémitisme, s'est réfugié à Nancy dans les années 30 » pour échapper aux nazis[2],[3]. Après la guerre, il est médaillé de la Résistance[4].
En novembre 2014, elle dirige la cellule départementale d'accès aux droits et à la justice où elle met en place des consultations gratuites d'avocats et donne elle-même des conseils juridiques[4].
En 2014, elle s'investit également dans Les Restaurants du Cœur des Yvelines, en dirige bénévolement l'antenne de Chanteloup-les-Vignes en 2015, puis crée le centre d'accueil de Sartrouville, y dirigeant une centaine de bénévoles[1]. Membre du conseil d'administration des Restos du Cœur des Yvelines, elle devient en septembre 2016 la responsable nationale du déploiement de l'activité « accès à la justice »[10],[7].
Elle démissionne de ses fonctions bénévoles lors de son élection de députée en 2017[11].
Parcours politique
Débuts en politique
Yaël Braun-Pivet est trésorière de la section du Parti socialiste à Tokyo dans les années 2000[9]. Après avoir « toujours voté PS »[12], elle adhère à l'automne 2016 à En marche[9], parti dans lequel elle dit avoir « retrouvé toutes [ses] idées profondes en termes de dépassement des clivages politiques et de pragmatisme »[11], convaincue par la position d'Emmanuel Macron contre le projet de réforme de la déchéance de nationalité[8].
Le Monde affirme que « son parcours tranche quand l’usage voulait que la fonction soit réservée à des députés expérimentés » et que « la volonté de parité n’est pas étrangère » à son élection[12]. D'après Le Nouvel Obs, elle « n'avait pourtant pas les faveurs de l'Élysée »[9]. Elle déclare à ce sujet : « Je n'avais de relations spéciales avec personne, j'ai présenté mon parcours et été élue. Pour une fois, ce n'est ni un ami ni un « pressenti » et je trouve ça bien ! »[9]. Elle devient la première femme[16] à accéder à cette fonction après une première élection à l'Assemblée nationale[2] et la deuxième à accéder à la présidence de cette commission sous la Cinquième République, vingt ans après Catherine Tasca[12]. Elle souligne que cette dernière « était une ancienne ministre » et « avait donc déjà une stature politique », et juge ainsi « inédit d'avoir une inconnue à cette fonction-là »[17].
Présidence et méthode de travail
Alors que le début de sa présidence commence par une série de maladresses et de moqueries[18] et que l'opposition critique l'attitude du groupe La République en marche lors des débats de la commission[12],[19], son travail est finalement salué par l'ensemble des groupes parlementaires[20],[2]. Elle est notamment à l'origine de plusieurs visites de terrain (prisons, centres de rétention administrative) par les députés membres de la commission, simultanées et dans toute la France, qu'elle qualifie d'« emblématique d'une volonté nouvelle d'aborder les politiques publiques sur la base de contrôles exercés sur le terrain »[21]. En juin 2018, l'AFP estime qu'elle « incarne depuis un an le « renouvellement » à l'Assemblée par son style et son approche de terrain, mais son poids politique reste questionné »[1]. L'AFP comme Le Monde la présentent comme une présidente « atypique »[1],[22]. En janvier 2022, Libération estime qu'à l'Assemblée nationale, elle « a fini par convaincre de sa compétence, y compris dans l'opposition », et l'on salue son empathie et sa bienveillance[2]. Dans le même temps, Le Figaro évoque son « retour en grâce », estime qu'elle « s'est révélée une bûcheuse acharnée » et que « son engagement dans le suivi des textes anti-Covid lui a permis de se rendre incontournable à l'Assemblée nationale »[23].
Le quotidien Libération relève qu'« elle n'hésite pas […] à s'écarter des positions du gouvernement : on l'a vue protester contre la « commission » d'experts censée procéder à la réécriture de l'article 24 de la loi sécurité globale et elle était à la manœuvre, avec l'opposition, pour exempter les 12-15 ans du passe vaccinal »[2].
En septembre 2018, après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle se porte candidate à la présidence de l'Assemblée nationale[24], mais se désiste pour soutenir Richard Ferrand qu'elle avait critiqué quelques heures avant[25]. Des proches de Richard Ferrand lui auraient signifié qu'elle serait « purgée » de la présidence de la commission des Lois si elle maintenait sa candidature[26].
En juillet 2019, lors de la remise en jeu des postes au sein du groupe LREM, elle est reconduite à la présidence de la commission des Lois contre Laetitia Avia[27].
Activité parlementaire
Projet de loi organique rétablissant la confiance dans l'action publique
Yaël Braun-Pivet est rapporteure du projet de loi organique pour la confiance dans la vie politique, « un texte qu'elle défendait ardemment avant même d'accéder » à la présidence de la commission[12]. À son initiative, la commission adopte, le , avec le soutien du gouvernement, un amendement au texte, visant à durcir le régime des sanctions applicable aux parlementaires touchant illégalement des indemnités dans des entreprises publiques ou des autorités administratives, alors que Mediapart relève de nombreuses situations de ce type[28]. Le Journal du dimanche la classe alors parmi « les 10 députés qui vont peser dans le quinquennat »[29].
Yaël Braun-Pivet choisit de faire de la question des prisons un axe important de son mandat[30]. Le , une trentaine de députés membres de la commission des Lois, issus de différents groupes politiques, se rendent, à son initiative, dans des établissements pénitentiaires dans toute la France[31], afin d'étudier de près la situation carcérale du pays. Dans le prolongement de ces visites, quatre groupes de travail sont créés au sein de la commission des Lois et confiés aux membres du bureau. Ces groupes ont émettent des recommandations sur la prise en charge des détenus présentant des troubles psychiatriques, la diversification des conditions de détention par le recours aux établissements ouverts, l'activité en détention et le lien avec le tissu économique local dans une perspective de réinsertion[32].
Présidant le groupe sur la diversification des conditions de détention, Yaël Braun-Pivet s'est personnellement investie pour le développement de centres pénitentiaires de réinsertion, modèle français de prisons à sécurité allégée (dites « ouvertes »), défendant l'idée qu'« on ne peut pas calquer tout le régime de détention sur les profils les plus dangereux »[33]. La députée s'est rendue à la prison ouverte de Horserod(en) au Danemark[34], ainsi qu'au centre de détention de Casabianda-Aléria en Corse[35], afin d'étudier le fonctionnement de ces établissements. Elle dit y avoir constaté de nombreux avantages : « coûts de construction et de fonctionnement moins élevés que pour une prison classique (sic) », « détenus davantage responsabilisés », « activité obligatoire », « rapports entre les détenus ou avec les surveillants apaisés », « conditions de détention infiniment meilleures que dans nos maisons d'arrêt surpeuplées »[33].
Le , Nicole Belloubet, garde des Sceaux et ministre de la Justice, a annoncé le souhait du gouvernement qu'une quinzaine d'établissements de ce type puissent être ouverts au cours du quinquennat, selon des modalités qui seront définies sur la base des recommandations faites par la commission des Lois[36]. Dans son rapport, Yaël Braun-Pivet propose de construire dix-huit « centres pénitentiaires de réinsertion » (CPR) de 150 places maximum chacun, soit 2 700 nouvelles places en milieu ouvert. Elle souhaite y ajouter les treize entités présentes sur le territoire aujourd'hui, destinées aux peines courtes ou aménagées, classées en QPS (quartier de préparation à la sortie), QPA (quartiers pour peines aménagées) ou QNC (quartiers nouveau concept). Au total, 3 300 places de prison en milieu ouvert pourraient être créées, à destination essentiellement des détenus qui purgent une courte peine de moins de deux ans, sauf les plus dangereux qui auraient, par exemple, commis des violences volontaires. Tous feraient l'objet d'une évaluation individuelle renforcée avant leur entrée dans un CPR[37].
Proposition de loi sur les mesures de sûreté
En 2020, elle dépose, avec Raphaël Gauvain, une proposition de loi visant à instaurer des mesures de sûreté pour les terroristes sortant de prison[38]. Celle-ci prévoit une forme d'assignation à résidence pour des personnes sortant de prison après avoir purgé leur peine, à travers des mesures telles qu'un suivi par le service pénitentiaire d'insertion et de probation, des obligations de pointage dans un commissariat, le port de bracelet électronique, l'interdiction de quitter le territoire ou de paraître dans certaines communes ou catégories de lieux, l'obligation de déclarer son emploi et son domicile et de ne pouvoir en changer qu'avec l'autorisation préalable du juge ; ces mesures pouvant durer jusqu'à 10 ans au plan délictuel et 20 ans au plan criminel[39],[38],[40]. De telles mesures étaient réclamées de longue date par une partie de la droite et par le parquet national antiterroriste. Le texte est soutenu par le gouvernement[40], tandis que des défenseurs des libertés publiques et le Conseil national des barreaux contestent le texte, qui instaure selon eux une « peine après la peine » ; la Commission nationale consultative des droits de l'homme met en cause un dispositif disproportionné[39],[38],[40]. Consulté en amont, le Conseil d’État considère que ces mesures de restrictions de libertés n’apportent aucune garantie en matière de prévention de la récidive terroriste et préconise que leur durée ne puisse excéder cinq ans[40]. Le Conseil constitutionnelcensure l'essentiel du texte[41] qui n'aboutit qu'à une modification mineure de l'article 421-8 du Code pénal. Il indique néanmoins que les mesures proposées relèvent bien de mesures de sûreté et ouvre la porte à un texte de remplacement en indiquant la voie à suivre[42].
Réforme des institutions
Le , Yaël Braun-Pivet est nommée rapporteure du projet de loi constitutionnelle « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace » aux côtés de Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale. Elle est responsable du volet institutionnel du projet de loi (réforme du Conseil supérieur de la magistrature, suppression de la Cour de justice de la République, des membres de droit (anciens présidents de la République) du Conseil constitutionnel et baisse du nombre de députés pour la saisine du Conseil constitutionnel, inscription du climat dans la Constitution)[43].
Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Benalla
À partir du 23 juillet 2018, Yaël Braun-Pivet assure la présidence de la commission d'enquête parlementaire sur l’affaire Benalla, du nom du chargé de mission d’Emmanuel Macron[44],[45],[46]. Elle est très critiquée par l'opposition et sur les réseaux sociaux pour son manque d'impartialité supposé[47],[48]. Dès le 28 juillet, elle estime ses travaux d'investigation terminés[47]. Pour Le Monde, elle est l'une des principaux « perdants » de la crise née de l'affaire Benalla : selon le quotidien, « en tant que corapporteur [de la commission d'enquête], elle a eu le plus mauvais rôle, celui de questionner l'action de l'exécutif alors que la Macronie vivait sa première crise politique ; pendant dix jours, elle a été la cible répétée des critiques de l'opposition qui lui ont reproché d'être aux ordres de l'Élysée ». Le journal indique qu'après avoir « gagné le respect des oppositions en cherchant le consensus lors des travaux de sa commission », elle a révélé « un autre visage […] parce qu'elle refusait d'auditionner Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Élysée »[49].
Le 1er janvier 2019, Yaël Braun-Pivet refuse la réouverture de la commission d'enquête suite à la révélation par les médias de la poursuite de l'utilisation par Alexandre Benalla de deux passeports diplomatiques et de supposés liens professionnels persistants entre ce dernier et le président de la République[51],[52].
Présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, elle s'était déjà fréquemment déplacée en Outre-mer tout en ayant été rapporteure d'une mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie[55],[56].
Trois jours après sa nomination, lors d'une cérémonie d'hommage, elle s'engage à construire un mémorial en l'honneur des victimes de l'esclavage[59].
Le , après avoir été réélue députée, elle quitte le gouvernement pour présenter sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale. La Première ministre Élisabeth Borne récupère alors par intérim les fonctions de ministre des Outre-mer[60]. Plusieurs élus ultramarins déplorent une « attitude brutale » et font part de leur « déception » quant au faible intérêt que suscite ce portefeuille ministériel[61].
Après sa réélection avec 64,6 % des voix, elle explique être prête à travailler « avec tous ceux qui veulent avancer avec nous », y compris le Rassemblement national : « C'est cela la beauté de la démocratie. Au Parlement lorsque l'on vote des textes, nous ne sommes pas nécessairement tenus par nos groupes »[63].
Présidente de l'Assemblée nationale en 2022
Élection au perchoir
Quatre ans après sa première tentative, Yaël Braun-Pivet se porte à nouveau candidate à la présidence de l'Assemblée nationale dans les jours qui suivent les élections législatives de .
Le , elle remporte le second tour de la primaire ouverte aux groupes de l'alliance présidentielle par 105 voix contre 85 voix à son collègue Roland Lescure[64]. Elle est élue présidente de l'Assemblée nationale à l'issue du second tour avec 242 voix sur 462. L'abstention des députés du Rassemblement national, après le retrait de leur candidat, est perçue comme un facteur de sa victoire[65]. Yaël Braun-Pivet devient ainsi la première femme à présider la chambre basse du Parlement français[66],[67].
Exercice de la fonction
En , après ses premier mois au perchoir du palais Bourbon, France Télévisions, citant des sources proches de la majorité, affirme qu'elle entretiendrait des relations froides avec les proches du président de la République, mais qu'elle a gagné le respect des groupes d'opposition par sa conduite des débats[68].
En , après avoir refusé de convoquer un bureau de l'Assemblée nationale pour statuer sur la recevabilité de la proposition de loi d’abrogation de la retraite à 64 ans, elle décide finalement d'endosser seule la responsabilité d’utiliser l'article 40 de la Constitution. Sa décision est immédiatement dénoncée par une grande partie des oppositions qui lui reprochent d'avoir suivi les consignes de l'Élysée[69].
Le même mois, elle se fait épingler par la HATVP pour avoir omis plus de 40 000 euros d'actions dans des sociétés comme TotalEnergies, BNP Paribas ou encore LVMH dans sa déclaration d'intérêts effectuée en 2022[70].
Début 2024, le site Médiapart publie un article notant son usage intensif des sanctions, l'opposition de gauche étant particulièrement ciblée. Elle détient ainsi le record de sanctions prises à l'encontre des députés de l'opposition, ayant, en son seul mandat, dépassé le cumul des sanctions décidées par ses prédécesseurs[71], son groupe parlementaire d'origine étant globalement épargné. Questionnée à ce sujet, Yaël Braun-Pivet affirme son intention de continuer à pratiquer les sanctions de manière intensive. L'opposition s'inquiète d'une pratique visant à « réduire la liberté d'expression des parlementaires », citant à l'appui des périodes de l'histoire où les débats étaient agités sans que la présidence ne prenne particulièrement de sanctions[71].
Le , elle suspend les questions au gouvernement quand le député insoumis Sébastien Delogu brandit le drapeau palestinien. Elle demande contre lui la sanction « la plus sévère qui puisse être prononcée à l'encontre d'un ou d'une députée », une exclusion de deux semaines, invoquant les « manifestations troublant l'ordre ou une scène tumultueuse », cas prévus par l'article 70 du règlement intérieur [73].
Position à la suite de l'attaque du Hamas contre Israël en 2023
Le , à la suite de l'attaque du Hamas contre Israël, elle prononce un discours dans lequel elle déclare : « Je veux redire ici qu’Israël est un pays ami à qui je veux réaffirmer, au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel[76]. » La formule est vivement critiquée par l’opposition de gauche qui y voit un appui au gouvernement de Benyamin Netanyahou. Le , Yaël Braun-Pivet assure qu’elle n’a, « en aucun cas, apporté [s]on soutien ou le soutien de l’Assemblée nationale au gouvernement israélien », mais « à l’existence d’Israël »[77], puis finit par expliquer le que « lorsque [elle a] apporté [s]on soutien inconditionnel à Israël, Israël n’avait pas riposté ». Certains députés au sein de son parti expriment leur malaise quant à la formule[78].
Lors de ce discours, Yaël Braun-Pivet arbore un pin's figurant les drapeaux israélien et français entremêlés. Quand plus tard, elle prendra des sanctions à l’égard du député Sébastien Delogu, ayant brandi le drapeau palestinien, pour « manifestations troublant l’ordre ou provoquant une scène tumultueuse », laissant entendre que les seuls drapeaux autorisés dans l’hémicycle sont ceux de la France et de l’Europe, elle est renvoyée au port de ce pin's par l'opposition de gauche qui y voit le signe de sa partialité sur le conflit au Proche-Orient[79],[80].
Une nouvelle polémique a lieu lorsqu’elle se rend[81] le dans les kibboutz en bordure de la bande de Gaza où ont eu lieu les massacres du 7 octobre[82] aux côtés du président de la Knesset et de l’armée israélienne, accompagnée des députés Éric Ciotti, Meyer Habib et Mathieu Lefèvre. Elle partage alors sur son compte X plusieurs photos avec ces députés et des soldats de l'armée israélienne. La composition de cette délégation et le format du déplacement sont vivement critiqués car ils semblent contredire la position officielle de la France pour une solution à deux États alors qu’Éric Ciotti et Meyer Habib se sont à plusieurs reprises prononcés contre. En outre, elle déclare sur place : « Il faut préserver les civils à Gaza, mais rien ne doit empêcher Israël de se défendre. » Alors que la riposte de Tsahal a déjà commencé et fait plusieurs morts, François Ruffin juge que « Yaël Braun-Pivet justifie des crimes de guerre, le meurtre de civils palestiniens à Gaza, quantité négligeable, dommages collatéraux »[83].
Élections législatives anticipées de 2024 et reconduction au perchoir
Yaël Braun-Pivet se montre critique de la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale le 9 juin 2024. Selon elle, l'Assemblée nationale fonctionnait malgré la majorité relative dont jouissait le gouvernement[84]. Yaël Braun-Pivet estime qu'un « autre chemin » était possible passant par plus de coopération « avec LR, avec les socialistes [ou] avec les écologistes »[85].
Dès le lancement de la campagne des législatives, elle rend public son souhait de conserver sa présidence de l'Assemblée nationale dans l'hypothèse d'une reconduction de la majorité sortante[86],[87]. Le 7 juillet 2024, elle est réélue au second tour des élections législatives anticipées avec 49,10 % des suffrages dans la 5e circonscription des Yvelines, devançant le candidat du Nouveau Front populaire, Yassine Benyettou, arrivé deuxième avec 28,16 % des voix[88],[89].
Le , elle est reconduite dans ses fonctions de présidente de l'Assemblée nationale. Sa réélection au perchoir se fait dans un contexte politique tendu[90], Yaël Braun-Pivet étant accusée d'avoir noué une « entente tacite » avec les députés du Rassemblement national, ce qu'elle conteste[91]. Elle est élue avec 220 voix, au 3e tour, devançant André Chassaigne (207 voix) et Sébastien Chenu (141 voix)[92]. Alors que son groupe politique n'est plus majoritaire, elle réussit une alliance avec les députés LR[93]. L'élection est remise en question par la gauche qui l'estime inconstitutionnelle dans la mesure où des députés siégeant encore au gouvernement ont pris part au scrutin[94], ce qui remet en question la séparation des pouvoirs entre le législatif et l'exécutif[95].
Le Conseil constitutionnel rejette un recours similaire déposé par La France insoumise[96], puis un autre déposé par Marine Le Pen[97].
↑« Les ministres députés ont-ils le droit de voter à l’Assemblée nationale ? », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Présidence de l'Assemblée nationale : le Conseil constitutionnel rejette le recours de LFI, qui contestait la réélection de Yaël Braun-Pivet », Francetv info.fr, (lire en ligne, consulté le )
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