Amélie de Montchalin

Amélie de Montchalin
Illustration.
Amélie de Montchalin en 2020.
Fonctions
Ministre chargée de Comptes publics
En fonction depuis le
(5 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre François Bayrou
Ministre Éric Lombard
Gouvernement Bayrou
Prédécesseur Laurent Saint-Martin
Représentante permanente de la France auprès de l'OCDE
En fonction depuis le
(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Prédécesseur Muriel Pénicaud
Conseillère régionale d'Île-de-France
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 26 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Essonne
Président Valérie Pécresse
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

(1 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Barbara Pompili
(Transition écologique)

Joël Giraud
(Cohésion des territoires)
Successeur Christophe Béchu
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Gouvernement Castex
Prédécesseur Gérald Darmanin
Successeur Stanislas Guerini
Secrétaire d'État chargée des Affaires européennes

(1 an, 3 mois et 5 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Jean-Yves Le Drian
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Nathalie Loiseau (ministre)
Successeur Clément Beaune (indirectement)
Députée française

(1 an, 10 mois et 9 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 6e de l'Essonne
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Commission Finances
Prédécesseur François Lamy
Successeur Stéphanie Atger
Biographie
Nom de naissance Amélie Bommier
Date de naissance (39 ans)
Lieu de naissance Lyon 8e (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (2015-2015)
LR (2015-2016)
EM/LREM/RE (depuis 2016)
Diplômée de Université Paris-Sorbonne
HEC Paris
Université Harvard
Profession Cadre du secteur privé
Religion Catholicisme

Amélie de Montchalin, née Amélie Bommier le à Lyon, est une femme politique française.

Économiste de formation, elle travaille plusieurs années dans le secteur privé pour Axa, avant de s'engager en politique en avec En Marche. Elle est élue députée lors des élections législatives de 2017 dans la sixième circonscription de l'Essonne.

Le , elle est nommée secrétaire d’État chargée des Affaires européennes dans le second gouvernement d'Édouard Philippe, succédant à Nathalie Loiseau. Le , elle est nommée ministre de la Transformation et de la Fonction publiques dans le gouvernement de Jean Castex. Le , elle est nommée ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dans le gouvernement d'Élisabeth Borne.

Elle est de nouveau candidate aux élections législatives de 2022 dans la même circonscription : battue au second tour par le candidat socialiste Jérôme Guedj, elle quitte le gouvernement le .

Elle est nommée Ministre chargée des Comptes publics dans le gouvernement de François Bayrou le .

Biographie

Famille et formation

Amélie Bommier naît dans le 8e arrondissement de Lyon et grandit en suivant les mutations professionnelles en France et à l'étranger[1] de son père, Bernard Bommier, qui a occupé des postes de cadre supérieur chez Elf Aquitaine, ensuite Danone, puis Coca-Cola[2]. Sa mère est infirmière[2] et appartient à une famille d'agriculteurs du plateau de Saclay[3],[2].

Après avoir été élève au lycée Hoche à Versailles, puis étudiante en classe préparatoire au lycée privé Sainte-Geneviève, elle intègre HEC Paris[4] en 2005. Elle obtient en parallèle une licence en histoire à l'université Paris-Sorbonne[5] et une licence en économie appliquée à l'université Paris-Dauphine[6]. Elle obtient un master en administration publique à la Harvard Kennedy School en 2014[5],[6].

Amélie Bommier épouse Guillaume de Montchalin, d'une famille subsistante de la noblesse française[a], d'abord consultant au Boston Consulting Group[7],[2] puis chez Eurazeo[8].

Le couple a trois enfants[5],[9],[10],[11], elle est catholique pratiquante[10].

Parcours professionnel

Elle travaille comme économiste junior chez Exane BNP Paribas, chargée de l'Europe pendant la crise de la zone euro, de 2009 à 2012 ; comme directrice de la prospective et du suivi des politiques publiques pour Axa (c'est-à-dire responsable de la stratégie de long terme et de ses échanges avec le G20, les banques centrales et les institutions européennes), de 2014 à 2017 ; ainsi que pour la Commission européenne[12],[13],[2],[14],[4],[15],[16]. Challenges la présente comme une ex-lobbyiste chez Axa[17]. Dans un article de 2017 du site Les Jours consacré aux « lobbyistes », Aurore Gorius écrit que, en plus des plus jeunes députés « sans complexe à l’égard des lobbies », plusieurs figures de la majorité parlementaire ont aussi pratiqué l’influence, dont Amélie de Montchalin qui « fut en charge des affaires publiques de l’assureur AXA pendant les trois années précédant son élection »[18].

Parcours politique

Proche de l'UMP puis LR

Elle effectue un stage à l'Assemblée nationale en 2007 auprès de Valérie Pécresse[4],[19], ce qui la conduit à travailler pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy[20]. Elle suit Valérie Pécresse au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche[21].

En parallèle de son activité professionnelle, elle contribue aux réflexions de certains cadres de l’UMP, devenue Les Républicains. Le webmédia Contexte précise qu'« elle a fait passer des notes sur ses sujets — investissement, conduite des réformes, budget ou encore logement — à la motion de centre droit La Boîte à idées, au collectif de hauts fonctionnaires et de cadres Les Éclaireurs, puis à l’entourage d’Alain Juppé pendant la campagne pour la primaire de 2016[12]. » Elle participe ainsi à la conception du programme économique d’Alain Juppé[21].

Députée LREM de la XVe législature

Élection

Son époux Guillaume de Montchalin, en poste au sein de Boston Consulting Group, contacte l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron afin d’organiser des rencontres professionnelles lors du lancement de la campagne en [22],[7]. Amélie de Montchalin rejoint En marche en , après la défaite d'Alain Juppé lors de la primaire de la droite[12], attirée par l'engagement européen d'Emmanuel Macron[9]. Après avoir reçu l'investiture de LREM, elle est élue députée de la sixième circonscription de l'Essonne, où elle a des attaches familiales[12], avec 61,34 % des voix au second tour contre Françoise Couasse, candidate UDI-LR[23]. Le sortant Jérôme Guedj, député de la circonscription entre 2012 et 2014, qui était suppléant de François Lamy et l'avait remplacé, avait été éliminé dès le premier tour[24].

Elle fait partie des nouveaux députés LREM issus du milieu de l'entreprise, et séduits par le côté « start-up » d’En marche ! (s'inspirant du fonctionnement managérial et du langage de l'entreprise[25],[26]). Elle est présentée dans la presse comme libérale[27],[28],[21]. Selon Romaric Godin de Mediapart, « Amélie de Montchalin incarne de façon chimiquement pure la pensée économique du macronisme »[29].

Coordinatrice du groupe LREM à la commission des Finances

Amélie de Montchalin en 2017.

Au début de la législature, elle est la coordinatrice (« whip ») du groupe La République en marche pour la commission des Finances. Choisie à ce poste par l'entourage de Richard Ferrand, elle est la première femme à occuper un tel rôle à l'Assemblée nationale. Son rôle est de faire respecter les consignes de vote au sein de son parti, de s'assurer qu'il y ait toujours une majorité pour LREM lors de chaque vote et d'assurer la liaison avec les ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin[27],[30],[31].

Elle est également rapporteure du projet de loi de finances pour 2018[27]. Elle fait part de sa satisfaction à l'égard de la suppression de l'impôt sur la fortune, considérant que cet impôt constituait un frein à l'investissement en France, et se prononce pour une forte baisse de la dépense publique ainsi que pour le maintien de l'indexation du SMIC sur l’inflation[32].

Cheffe de file de LREM pour le projet de loi de finances pour 2019[33], elle coordonne à l'été 2018 la commande à des centres de recherche publics de six études visant à préparer le projet de loi de finances 2019, ce qui constitue une « démarche inédite » selon Les Échos[34]. Avec Jean-Noël Barrot, elle milite pour le renforcement des moyens d'évaluation et du contrôle du pouvoir législatif, et souhaite créer une « unité de chiffrages » indépendante, qui pourrait contre-expertiser les mesures portées par l'exécutif et chiffrer les propositions d'origine parlementaire. La Chaîne parlementaire indique qu'« elle a obtenu en partie gain de cause puisque le président de l'Assemblée nationale a annoncé en février le projet Leximpact, un logiciel qui doit permettre de simuler l'impact des amendements sur les lois de finances »[13].

En , elle organise un « grand rendez-vous de l’investissement productif » à l’Assemblée nationale, auquel participent Édouard Philippe et Bruno Le Maire[35], en fixant pour objectif de « doubler la part de l'épargne des Français qui va dans les PME », alors de 5 milliards d'euros, pour qu'elle atteigne 10 milliards d'ici la fin du quinquennat[36],[37]. Les intermédiaires financiers conviés au colloque proposent 120 propositions, comme le développement de l'épargne retraite collective et individuelle, la refonte du produit Euro-croissance ou la simplification des conditions de commercialisation des plans d'épargne en actions pour les rendre plus attractifs[36]. À l'issue de cet événement, quatre groupes de travail sont mis en place réunissant des banques, des assurances, des gestions de fonds, des intermédiaires et conseillers financiers, et ayant vocation à alimenter le projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (dit Pacte), ainsi que le projet de loi de finances[37]. Amélie de Montchalin invite notamment les banquiers à inciter leurs clients à modifier leurs réflexes d'épargne pour investir dans les fonds propres de petites et moyennes entreprises[38].

En , elle est coautrice d’un rapport sur l’évaluation du financement public de la recherche dans les universités, qui recommande la mise en place d'une loi de programmation pluriannuelle de la recherche[39].

Elle est rapidement présentée comme « une des figures montantes de la majorité »[28],[12]. Le Monde indique qu'elle est considérée, avec Gabriel Attal, comme l'une des deux députés de la majorité les plus talentueux[40]. Le média en ligne Contexte estime, dans un portrait en , qu'elle « s’est déjà imposée comme « la » spécialiste en matière économique au sein de la majorité », et indique qu'elle est « une femme consultée et estimée dans son camp »[12]. Selon 20 Minutes, « les députés de l’opposition lui reconnaissent une grande maîtrise des sujets financiers »[10]. La Chaîne parlementaire souligne que « son rôle de coordinatrice tout comme sa volonté de ne jamais sortir de la ligne officielle se reflètent dans son travail législatif. Auteure ou cosignatrice d'environ 650 amendements, elle n'a jamais mis au vote un amendement allant contre l'avis de son groupe, préférant retirer ceux qui recueillaient un avis défavorable »[13]. Ses détracteurs critiquent son comportement autoritaire au poste de coordinatrice de la commission des Finances[33],[27].

Au bout de six mois de législature, elle est la 7e députée la plus active selon le classement établi par Capital[41]. À l'automne 2017, son nom est évoqué pour entrer au second gouvernement Édouard Philippe en remplacement de Benjamin Griveaux en tant que secrétaire d'état au ministère de l'Économie, mais Delphine Gény-Stephann lui est finalement préférée[42],[43]. En , le jury du Trombinoscope la désigne députée de l'année 2017[44].

En , après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle soutient Richard Ferrand pour lui succéder à la présidence de l'Assemblée nationale[45]. Une fois ce dernier élu, elle se porte candidate pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[46]. Elle est éliminée au premier tour de scrutin, arrivant en troisième position sur sept candidats avec 45 voix[47] ; au second tour, elle soutient Gilles Le Gendre face à Roland Lescure[16].

Première vice-présidente du groupe LREM

Après l'élection de Gilles Le Gendre, elle devient première vice-présidente du groupe LREM à l'automne 2018, chargée d'animer le réseau des coordonnateurs des commissions[48]. Elle quitte ainsi son poste de coordinatrice de la commission des Finances, Bénédicte Peyrol lui succédant[33],[49]. Elle apparaît alors comme la plus connue des nouveaux vice-présidents[50]. Challenges estime que « sa nomination est une gageure tant elle fait figure d’épouvantail pour « l’aile gauche » d’En marche »[48]. Gilles Le Gendre la présente comme « [sa] numéro 2 sur tous les sujets, (…) une autre moi-même »[13].

En , elle propose, avec Joël Giraud, rapporteur général de la commission des Finances, la suppression de plusieurs niches fiscales dans le budget 2019 de l'État[51].

Secrétaire d'État chargée des Affaires européennes

Amélie de Montchalin au Quai d'Orsay.

Elle est nommée en en remplacement de la ministre Nathalie Loiseau, avec le rang de secrétaire d'État[52]. Sa nomination est une surprise, alors que Clément Beaune, conseiller du président, était évoqué comme favori pour le poste[2]. Boris Melmoux-Eude, auditeur à la Cour des comptes et chef de bureau au ministère de l'Économie et des Finances, est son directeur de cabinet[29].

Alors que le gouvernement autrichien plaide pour un nouveau traité institutionnel européen qui donnerait moins de poids à l’Union européenne sur la formation des lois, Amélie de Montchalin déclare, à l'issue d'un entretien avec son homologue Karoline Edtstadler, que l’objectif de la France « n'est pas de changer les traités » mais « que l’Europe marche mieux ». Elle se félicite par ailleurs du retour d’un gouvernement « progressiste, proeuropéen » à la tête de l'Autriche, alors que la coalition du chancelier fédéral Sebastian Kurz a substitué Les Verts à l'extrême droite du Parti de la liberté (FPÖ) comme partenaire de coalition après les élections législatives de 2019[53].

Dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, elle affirme que la France sera « extrêmement vigilante » dans les négociations à venir avec le Royaume-Uni sur la protection de ses entreprises, agriculteurs et pêcheurs, et que le « zéro tarif douanier, zéro quota » souhaité par Londres devra être garanti par un « zéro dumping »[54],[55].

Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques

Le , Amélie de Montchalin est nommée ministre de la Transformation et de la Fonction publiques dans le gouvernement Jean Castex, sous la première présidence d'Emmanuel Macron[56]. L'intitulé de son ministère fait écho aux propos d'Emmanuel Macron lors de son allocution du , évoquant la « transformation » du secteur public comme un des axes centraux de son « nouveau chemin »[29]. Dans un entretien de , elle-même, évoquant le statut des fonctionnaires comme une entrave aux recrutements, réclamait une « transformation managériale » pour « redonner des marges de manœuvre dans la gestion quotidienne, et donc une forme de liberté dans le recrutement des profils par exemple »[29]. Elle a également en charge de veiller à la rapidité de l’exécution des politiques publiques concernant l'ensemble des ministères[57]. Elle conserve Boris Melmoux-Eude comme directeur de cabinet[29].

Fin 2020, elle porte le projet de loi d'accélération et simplification de l'action publique (ASAP), qui comporte des mesures de simplification administrative pour les particuliers et de facilitation à l'implantation industrielle des entreprises.

En 2021, elle porte un projet d'ordonnance qui contient les principales mesures de la réforme de la haute fonction publique, dont la transformation en 2022 de l’École nationale d’administration (ENA) en un Institut national du service public (INSP) (avec une moindre importance accordée au classement), l’extinction de nombreux corps de hauts fonctionnaires et la création d'un corps unique, celui des administrateurs de l’État[58],[59]. L'objectif, selon Le Monde, est « de promouvoir des carrières qui s’organiseront autour de missions et du mérite, plutôt que selon l’ancienneté et un statut »[58]. Public Sénat relève que « le sujet de l’avenir de la fonction préfectorale s’est bien hissé sur le haut de la pile des interrogations autour de cette réforme, qui entend notamment élargir la base des recrutements des grands cadres de l’État et mettre fin à ces logiques de carrières rigides et tracées d’avance » : en réponse, Amélie de Montchalin dément toute volonté de « supprimer une institution qui remonte à Napoléon », ou de « politiser les préfets »[59].

Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

Le , Amélie de Montchalin est nommée ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dans le gouvernement Élisabeth Borne, sous la seconde présidence d'Emmanuel Macron.

Sa nomination à ce poste fait l'objet de critiques, notamment en raison de ses prises de position passées et de ses votes, en tant que députée, sur certains sujets liés à l'écologie (interdiction du glyphosate, arrêt de l'incitation à l'huile de palme, indemnisation des victimes de pesticides, interdiction des pesticides à proximité des habitations, etc.)[60].

De plus, la loi ASAP, qu'elle a défendue en tant que ministre, est accusée de défaire le droit de l'environnement en réduisant l'information du public, les études d'impact et en autorisant le démarrage des travaux sans autorisation environnementale dans le cadre d'implantations industrielles[61].

Élections législatives de 2022

Aux élections législatives de 2022, Amélie de Montchalin, est candidate à sa réélection dans la sixième circonscription de l'Essonne[62], tandis que l'Élysée annonce que tous les ministres candidats aux élections législatives devront démissionner de leur poste s'ils ne sont pas élus[63]. Le , elle est en ballottage défavorable à l'issue du premier tour avec 31,46 % des voix, derrière le candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), Jérôme Guedj (38,31 %). Le lendemain, elle se fait remarquer par une sortie violente à l'encontre de la NUPES qualifiant ces candidats d'« anarchistes d'extrême gauche » qui promettent « aux Français […] la soumission à des idées antisémites »[64].

Le , à l'issue du second tour, malgré le soutien de plusieurs maires et le renfort de personnalités du gouvernement, comme Bruno Le Maire et Gabriel Attal, Amélie de Montchalin est battue par Jérôme Guedj, avec 46,3 % des suffrages.

À la suite de sa défaite, elle quitte son poste au gouvernement[65].

Autres fonctions

Le , en Conseil des ministres, Amélie de Montchalin est nommée ambassadrice, représentante permanente de la France auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques[66],[67]. Elle succède à ce poste à Muriel Pénicaud[68].

Distinctions

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Issu d'une famille noble originaire de la Bresse (la famille de Lombard de Montchalin, maintenue noble en 1669).

Références

  1. « Amélie de Montchalin - La biographie de Amélie de Montchalin avec Gala.fr », sur Gala.fr (consulté le )
  2. a b c d e et f Mael Thierry, « 10 choses à savoir sur Amélie de Montchalin, « la Marianne du macronisme » », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  3. « Amélie de Montchalin », sur lesechos.fr (consulté le ).
  4. a b et c « Comment les futurs députés En marche ! se préparent à siéger pour la première fois », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a b et c (en) « "France is back." Macron's En Marche party just swept the French parliament », Vox,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « LinkedIn d'Amélie de Montchalin »
  7. a et b « Les Montchalin, un couple entre politique et conseil en stratégie », sur Consultor, (consulté le )
  8. « Guillaume de Montchalin », sur eurazeo.com (consulté le )
  9. a et b « Législatives 2017 : qui est Amélie De Montchalin la nouvelle députée REM de l'Essonne ? », sur France Bleu (consulté le )
  10. a b et c Laure Cometti, « Qui est Amélie de Montchalin, la « Madame budget » d'En Marche! à l'Assemblée ? », 20 Minutes, (consulté le ).
  11. « Intervention de Mme Amélie de Montchalin à Namur, le 30 juillet 2017 », sur jesuites.com (consulté le ).
  12. a b c d e et f Diane de Fortanier, « Amélie de Montchalin, l’atout techno d’En marche », sur contexte.com, (consulté le ).
  13. a b c et d Jason Wiels, « Du budget à l'Europe, quel bilan pour la députée Montchalin ? », sur lcp.fr, (consulté le )
  14. Mariana Grépinet, « Ces politiques dont vous allez entendre parler », sur parismatch.com, (consulté le ).
  15. Anne-Sophie Mercier, « Scoute que coûte », Le Canard enchaîné,‎ .
  16. a et b Yann Guégan et Diane de Fortanier, « La galaxie LRM à l’Assemblée nationale », sur contexte.com, (consulté le ).
  17. Jean-Pierre De La Rocque, Amélie de Montchalin, VRP 17d'Emmanuel Macron sur le Brexit, Challenges.fr, (lire en ligne)
  18. Aurore Gorius, « Poreux élus de la Macronie », sur Les Jours,
  19. Diane Malosse, Charles de Saint Sauveur, Domitille Arrivet, « Législatives 2017 : dix novices en haut de l'affiche », sur Le Parisien, (consulté le ).
  20. « Interview de l'été - Amélie de Montchalin : "Zéro alcool, à part du champagne" », sur parismatch.com, (consulté le ).
  21. a b et c Manon Rescan, « Amélie de Montchalin, une libérale convaincue au secrétariat d’État aux affaires européennes », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  22. Benjamin Polle, « Enquête – Les consulting boys de la Macronie », sur Consultor, (consulté le )
  23. « Essonne (91) - 6ème circonscription - Résultats de la circonscription au 2d tour », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  24. Gérald Moruzzi, « Jérôme Guedj (PS) emporté par la vague macroniste dans la 6e circonscription de l’Essonne », sur Le Parisien, (consulté le ).
  25. Jannick Alimi, « Les trois familles des députés En Marche ! », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  26. « Amélie de Montchalin, jeune manager LREM "en mission" sur le budget », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  27. a b c et d Laure Equy, « Amélie de Montchalin, la poigne d’affaires », sur liberation.fr, (consulté le ).
  28. a et b Mathilde Siraud, « Amélie de Montchalin, une experte au service du budget », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  29. a b c d et e Romaric Godin, « Amélie de Montchalin, fer de lance de la transformation du service public », sur Mediapart, (consulté le ).
  30. Valérie Rabault, Amélie de Montchalin, la première whip femme de l'Assemblée, L'Obs, .
  31. Alexandre Rousset, « Assemblée : les cinq révélations de la session extraordinaire », Les Échos, (consulté le ).
  32. « Amélie de Montchalin : « Nous avons fait notre boulot de députés, il n’y a plus d’ISF » », Libération, (consulté le ).
  33. a b et c Renaud Honoré, « Les députés En marche se réorganisent à la commission des Finances de l'Assemblée », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  34. « L'Assemblée nationale commande six études pour expertiser le budget 2019 », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  35. « Amélie de Montchalin: «On peut doubler la part de l’épargne des Français investie dans les PME» », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  36. a et b « La majorité veut réorienter l'épargne des Français vers les PME », sur challenges.fr, (consulté le ).
  37. a et b « Amélie de Montchalin : « Nous voulons doubler l'épargne des Français injectée dans les PME » », La Tribune, (consulté le ).
  38. Vincent Kranen, « Réorientation de l'épargne des particuliers vers les PME : une question « de patriotisme économique », explique Montchalin », sur La Chaîne parlementaire, (version du sur Internet Archive).
  39. David Larousserie, « Le gouvernement lance un chantier de réformes de la recherche », Le Monde, (consulté le ).
  40. Alexandre Lemarié, « Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès de Blanquer », Le Monde, (consulté le ).
  41. « Les députés d'En marche, cancres de l'Assemblée… Notre classement », Capital, (consulté le ).
  42. Olivier Beaumont, « Gouvernement : un remaniement en vue, mais pour quand ? », Le Parisien, (consulté le ).
  43. « Delphine Gény-Stephann, une dirigeante de Saint-Gobain à Bercy », sur BFM TV, (consulté le ).
  44. Gaël Vaillant, « Amélie de Montchalin, désignée députée de l'année : « Plus la parole d'un député est solitaire, moins elle porte » », Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  45. « Présidence de l’Assemblée : de Montchalin soutient la candidature de Ferrand, malgré l’information judiciaire », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  46. Alexandre Lemarié, « Quatre candidats pour la tête du groupe LRM à l’Assemblée nationale », Le Monde, (consulté le ).
  47. Alexandre Lemarié, « Assemblée nationale : Gilles Le Gendre élu à la tête du groupe LRM », Le Monde, (consulté le ).
  48. a et b Rémi Clément, « A l'Assemblée nationale, l'autre remaniement d'En Marche », sur challenges.fr, (consulté le ).
  49. Guillaume Guichard, « Budget, écologie : le baptême du feu de Bénédicte Peyrol à l'Assemblée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  50. Caroline Vigoureux, « On connaît ceux qui ne seront pas ministres! », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  51. Guillaume Guichard, « Deux députés LaREM veulent intensifier la chasse aux niches fiscales », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  52. Pierre Lepelletier, « Remaniement : Ndiaye, Montchalin et Cédric O nommés au gouvernement », sur Le Figaro, (consulté le ).
  53. « Futur de l’Europe. L’Autriche plaide pour un nouveau traité, la France circonspecte », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  54. « Brexit : la France défendra ses entreprises, ses pêcheurs et ses agriculteurs, assure Amélie de Montchalin », sur Boursorama, (consulté le )
  55. « Après le Brexit, la France prête à défendre ses entreprises, pêcheurs et agriculteurs », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  56. Décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement.
  57. Matthieu Deprieck, « Macron et Castex font d’un «gouvernement de combat» une armée mexicaine », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  58. a et b Benoît Floc'h, « Depuis 2017, Macron a changé 87 % de ses directeurs d’administration », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  59. a et b Guillaume Jacquot, « Préfets : « Nous ne voulons pas supprimer une institution qui remonte à Napoléon », insiste Amélie de Montchalin », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
  60. « Gouvernement Borne : Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher balaient les procès en illégitimité suivant leur nomination », sur lemonde.fr, (consulté le )
  61. Marie Astier, « Loi Asap : le gouvernement continue à défaire le droit de l’environnement », sur reporterre.net, (consulté le )
  62. « Elections législatives 2022 », sur resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  63. « Nouveau gouvernement : les ministres battus aux législatives devront démissionner », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  64. Louis Nadau, « "Anarchie, désordre et soumission" : contre la Nupes, Montchalin invente le "ni-ni" neuneu », Marianne, (consulté le )
  65. « Amélie de Montchalin chute dans l’Essonne lors des législatives et devrait démissionner », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  66. « Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 23 novembre 2022 », sur elysee.fr, (consulté le )
  67. Décret du , Journal officiel, no 272, , texte no 54, NOR EAEA2233336D, sur Légifrance.
  68. Hakim Mokadem, « Battue aux législatives, Amélie de Montchalin a (elle aussi) trouvé un point de chute… à l’OCDE », sur marianne.net, (consulté le )
  69. https://frenchamerican.org/young-leader/amelie-de-montchalin/
  70. https://www.consultor.fr/articles/young-global-leaders-la-directrice-de-la-strategie-d-engie-selectionnee

Strategi Solo vs Squad di Free Fire: Cara Menang Mudah!