Il n'est pas apparenté à l'ancien maire d'Ajaccio, Marc Marcangeli, mais il existe cependant entre eux un cousinage éloigné, « à cinq générations »[1].
Avocat de formation, membre de l'UMP, il est élu en 2008, conseiller municipal d'opposition à Ajaccio. En 2011, il est élu conseiller général du premier canton de la cité impériale, fonction qu'il conservera jusqu'en , date de sa démission pour cause de cumul de mandats.
Il est élu député lors des élections législatives de 2012 dans la première circonscription de la Corse-du-Sud. Lors de la séance d'élection du président de l'Assemblée nationale, le mardi , il est secrétaire de séance, étant un des six plus jeunes députés de France. Touché par le cumul de mandats, il démissionne alors du conseil municipal d'Ajaccio.
Il est membre de la commission des Affaires sociales et de la mission d'information commune sur les conditions d'emploi dans les métiers artistiques.
Le , il devient membre d'honneur du Comité central bonapartiste, déclarant à cette occasion que le bonapartisme est « une tradition politique de la ville impériale qu'il faut faire perdurer, d’autant plus qu’elle fait partie de l’identité ajaccienne »[2].
Le , au second tour, il remporte les élections municipales avec 47,11 %, devant le maire sortant Simon Renucci, crédité de 46,03 %, et le nationaliste José Filippi, qui recueille 6,86 %. Le , il est élu maire par le nouveau conseil municipal et le , il est élu président de la communauté d'agglomération du Pays ajaccien. Les élections municipales sont cependant invalidées par le tribunal administratif de Bastia le de la même année, celui-ci invoquant des « manœuvres frauduleuses » dans l'établissement des procurations, ainsi que des émargements irréguliers[3]. Le , Laurent Marcangeli décide de ne pas faire appel du jugement et démissionne de ses fonctions de maire et de conseiller municipal[4]. Son premier adjoint, Stéphane Sbraggia, assure l'intérim jusqu'à l'installation de la délégation spéciale nommée par le préfet[5].
Les nouvelles élections municipales se tiennent les et . Au premier tour, la liste menée par Laurent Marcangeli arrive en tête avec 42,1 % des voix, devançant nettement celle de Simon Renucci avec 27,4 %[6]. Au second tour, Marcangeli l'emporte largement avec 59,5 % des voix devant Renucci qui obtient 40,5 %[7]. Le , il est élu maire par le conseil municipal[8] mais c'est Jean-Jacques Ferrara qui prend la présidence de la communauté d'agglomération du Pays ajaccien[9].
Le , il remporte les élections municipales dès le premier tour dans un contexte particulièrement tendu lié à la pandémie de Covid-19. Cette victoire au premier tour constitue une première pour la ville. Les nationalistes, divisés entre les candidatures de Jean-François Casalta, Jean-André Miniconi et Jean-Marc Lanfranchi, ne parviennent pas à faire tomber ce fief de la droite.
En mai 2023, Laurent Marcangeli est condamné par la Cour des comptes à une amende de 10 000 euros, pour avoir omis de faire payer dans les délais légaux par la commune d'Ajaccio à un ancien salarié des indemnités, astreintes et intérêts en exécution de plusieurs jugements du tribunal administratif[28],[29].
Publications
Laurent Marcangeli, Itinéraire d'un enfant d'Ajaccio, entretiens avec Frédéric Bertocchini, avec Frédéric Bertocchini, Collection Pulitica, Éditions Clémentine, Porto-Vecchio, 2019.