Elle est nommée à la direction des Arts et des Lettres, sous André Malraux, et s'occupe des Maisons de la Culture. En 1973, elle devient directrice générale de la Maison de la Culture de Grenoble. Elle quitte cette fonction en 1977 pour devenir chargée de mission à l'Office national de diffusion artistique pendant un an.
Octobre 1997 à , membre, vice-présidente (octobre 1997) puis présidente (mai 1999) de l'Office parlementaire d'évaluation de la législation.
Mai1999 à , membre de la commission d'enquête sur le fonctionnement des forces de sécurité en Corse.
Février 2000 à , membre de la commission d'enquête sur la situation dans les prisons françaises.
Le : élue sénatrice des Yvelines, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Elle est aussi membre de la délégation parlementaire pour l'Union européenne, et vice-présidente du groupe socialiste.
Carrière ministérielle
Ministre déléguée chargée de la Communication, auprès du ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement Michel Rocard (1) (du 12 mai au )
Ministre déléguée chargée de la Communication, auprès du ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement Michel Rocard (2) (du au )
Elle permet, par la loi du 17 janvier 1989, dite « Loi Tasca », d'une part, la réaffirmation du monopole de l’État sur l'espace hertzien et, d'autre part, le renforcement du secteur public de l'audiovisuel sous la tutelle du CSA, qui remplace la CNCL[3]. Le CSA a le pouvoir de délivrer et retirer les autorisations d'exploitation et d'émission des chaînes. De plus, il veille au respect des obligations décrétées en matière de diffusion de films et d’œuvres audiovisuelles françaises et européennes[4].
Elle critique sévèrement la gestion et la programmation de Philippe Guilhaume, le président de France 2 et France 3, nommé par le CSA.
Elle introduit, par le décret n°90-66 du 17 janvier 1990[5], dit « décret Tasca », des quotas d’œuvres européennes aux chaînes audiovisuelles et au cinéma, en termes de diffusion et de contribution à la production. Pour renforcer l'exception culturelle française, ce décret imposait aux chaînes l’obligation de diffuser au moins 50 % d’œuvres audiovisuelles francophones et 60 % d’œuvres audiovisuelles d’origine communautaire[6].
Elle est également à l'origine du décret n°90-666 du 25 juillet 1990[7], exigeant que « lorsque des œuvres sont réalisées avec des moyens vidéo haute définition, elles doivent l'être selon les normes européennes. »
Ministre déléguée à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères du gouvernement Édith Cresson (du au )
Secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures, auprès du ministre des Affaires étrangères du gouvernement Pierre Bérégovoy (du au )
En , elle présente un projet de loi pour réguler la pratique des nouvelles formes d'abonnement au cinéma.
En , elle présente un projet de loi de taxation de produits et supports numériques en vertu de la protection des droits d'auteur.
En , après ses critiques à l'égard de Silvio Berlusconi, l'inauguration du Salon du Livre de Paris est marquée par des incidents. En réaction, elle est l'objet des critiques virulentes de la part de Vittorio Sgarbi, historien de l'art et à l'époque sous-secrétaire aux Biens culturels du gouvernement Berlusconi.