Il est membre du bureau exécutif de la République en marche de novembre 2017 à juillet 2021[6]. En , il est nommé trésorier de Tous politiques !, le nouvel institut de formation de LREM, qui vise à « accompagner l'émergence d'une génération progressiste »[7].
Membre de la commission des Affaires économiques, il est rapporteur d'une commission d’enquête chargée d’examiner les décisions de l’État en matière de politique industrielle[11].
En , la commission des Affaires économiques vote, contre l'avis du gouvernement, en faveur d'amendements de Guillaume Kasbarian qui limitent très sensiblement la portée d'une mesure du projet de loi énergie-climat, qui consistait à soustraire jusqu'à 5 % du produit de la vente d'un bien immobilier mal isolé, afin de financer la rénovation de ce même bien. Pour justifier sa position, Guillaume Kasbarian se dit « attaché au droit de propriété » et évoque « une taxe déguisée » qui pourrait créer des « inégalités territoriales et sociales »[12].
À l'occasion des débats à l'Assemblée nationale sur l'accord CETA, dénoncé par certains comme Nicolas Hulot[13], le site Contexte le situe parmi les députés « libéraux assumés » qui « se disent favorables au libre-échange »[14].
À l'automne 2020, il vote pour la réintroduction des pesticides néonicotinoïdes au nom de la défense de la filière betterave[16],[17].
Rapporteur du projet de loi d'accélération et simplification de l’action publique (dit "ASAP"), il dépose un amendement visant à durcir la répression des squatteurs. Celui-ci, adopté par l'Assemblée nationale en octobre 2020, prévoit des expulsions administratives accélérées ainsi qu’un renforcement des sanctions contre les occupants illégaux : ces derniers s’exposent ainsi à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende contre un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende auparavant[18]. Cet article est censuré par le Conseil constitutionnel en tant que cavalier législatif[19].
Fin 2022 et début 2023, il est le rapporteur, avec Aurore Bergé, du projet de loi dit "anti-squatteurs", auquel il donne son nom, dans la lignée de son amendement invalidé en 2020[23]. Cette loi durcit les sanctions envers les squatteurs, et accélère les procédures d'expulsion en cas de loyers impayés[24] mais les sénateurs en suppriment la mesure la plus contestée, qui créait une peine de six mois de prison pour les locataires ayant des impayés de loyer qui ne partaient pas d’eux-mêmes après un jugement d’expulsion[25]. Le projet de loi est vivement critiqué, notamment par les experts de l'ONU[26] et par l'opposition de gauche, qui saisit le Conseil constitutionnel[27],[28]. Celui-ci valide la quasi-intégralité de la loi, qui est promulguée en juillet 2023[29], et marque une inclinaison vers une politique plus marquée à droite en matière de politique du logement[25](voir l'article Loi du 27 juillet 2023 visant à protéger les logements contre l'occupation illicite pour plus de détails).
Peu après son arrivée dans le gouvernement Barnier il fait supprimer le versement de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat), prime jusqu'alors versée aux fonctionnaires dont le pouvoir d'achat avait évolué moins vite que l'inflation sur les quatre années précédentes[35].
Le 13 novembre, il félicite Elon Musk d'avoir été nommé par Donald Trump à la tête d'un ministère chargé de « démanteler la bureaucratie gouvernementale » et ajoute « avoir hâte de partager avec vous les meilleures pratiques pour lutter contre l’excès de bureaucratie, réduire la paperasse, et repenser les organisations publiques pour améliorer l’efficacité des agents publics »[36],[37]. Cette déclaration est immédiatement perçue comme une nouvelle provocation par l'opposition de gauche ainsi que par l'association Nos services publics. Le député Aurélien Rousseau, ancien membre de la majorité présidentielle, déplore également « une défaite de plus pour les principes et valeurs républicains ». Interrogée à ce sujet lors du compte-rendu du conseil des ministres qui a lieu le jour même, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon tente d'éteindre l'incendie et appelle à ne pas « surinterpréter » les propos du ministre[38],[39].
Vie privée
En décembre 2024, Guillaume Kasbarian annonce dans Paris Match qu'il est homosexuel et présente son compagnon[40].
↑ ab et c« Guillaume Kasbarian, l’homme de la loi « antisquat », nommé ministre du logement », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Proposition de loi « antisquat » : les experts de l’ONU écrivent à la France leurs inquiétudes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Logement : « Ce sont les plus pauvres qui sont les premières victimes du projet de loi Kasbarian, et non les quelques squatteurs » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Loi « antisquat » : la gauche saisit le Conseil constitutionnel », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian, félicite Elon Musk, nommé par Donald Trump pour « démanteler la bureaucratie » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )