Il est membre du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, administrateur d’Île-de-France Mobilités et président de l'association Grande Couronne Capitale (regroupant tous les départements d’Île-de-France).
Né dans le 12e arrondissement de Paris[1] le [2], François Durovray passe son enfance à Bures-sur-Yvette, dans l’Essonne, avec ses trois frères et sœur[3]. Il est issu d'une famille catholique, peu intéressée par la politique[4]. François Durovray est père de trois enfants.
Il s'engage au RPR par l'intermédiaire du père de l’un de ses amis d’enfance, qui l'emmène à une réunion du parti[4]. Il commence à militer à 16 ans et devient responsable des jeunes RPR de l’Essonne à 19 ans[4]. En 1989, alors âgé d’à peine 18 ans, il se présente aux municipales à Bures-sur-Yvette[5]. En 1994, il dirige la campagne électorale de Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la mairie d’Yerres[4].
En 2001, il devient premier maire-adjoint d'Yerres[4], fonction qu'il occupe jusqu’en 2008. Il est élu durant cette période président de l’opposition départementale par ses collègues.
En 2008, il est candidat aux élections municipales à Montgeron[6], et perd l'élection au second tour de 138 voix[7].
En janvier 2014, il est de nouveau candidat aux élections municipales à Montgeron[6] et remporte l'élection en mars[8] en obtenant 58,26 % au 1er tour face à Aude Bristot (Union de la gauche) 30,69 % et Patrice Cros (Divers droite) 11,04 %[7]
En mars 2015, il se présente avec Nicole Poinsot aux élections départementales dans le canton de Vigneux-sur-Seine. À l'issue du premier tour, le binôme est en ballotage favorable après avoir recueilli 40,96 % des voix. Il est élu au second tour avec 58,87 % des voix. François Durovray se présente pour être président du conseil départemental de l'Essonne, comme candidat de l'UMP face à Georges Tron alors pressenti pour prendre la tête du conseil départemental. Ce dernier décide finalement de retirer sa candidature à ce poste[13],[14]. François Durovray est élu président du conseil départemental de l'Essonne le 2 avril 2015[15] et démissionne alors de son mandat de maire, mais demeure cependant premier adjoint au maire de la commune de Montgeron[16].
Lors des élections départementales de 2021, il est largement réélu conseiller départemental de Vigneux-sur-Seine avec sa nouvelle co-listière Samia Cartier, par 65,43 % des suffrages exprimés[18].
Sébastien Morelli et Cécile Chevallier, « Départementales : comment François Durovray est passé de “Monsieur personne” à “VRP de l’Essonne” : l’ancien maire (LR) de Montgeron doit être réélu ce jeudi à la présidence du conseil départemental. Sorti de l’ombre en 2015 pour contrer Georges Tron, le quinquagénaire à la fibre gaulliste se présente comme un “passionné” de l’Essonne », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
↑Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 48e édition pour 2017 éditée en 2016, 2367 p., 31 cm (ISBN978-2-85784-058-9), notice « Durovray, François, Bernard » .
↑Jérôme Lemonnier, « NDA rafle la nouvelle agglo sans surprise : Ce mercredi 9 mars, le conseil communautaire de la nouvelle communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine se réunissait pour la première fois, afin d’élire son exécutif. Sans surprise, c’est le député-maire de Yerres, Nicolas Dupont-Aignan qui s’empare de cet ensemble de 177 000 habitants. », Essonne info, (lire en ligne).
↑E.J., « Le Val d’Yerres - Val de Seine choisit son nouveau président mercredi soir », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Après la démission de Nicolas Dupont-Aignan de la présidence de la collectivité, en raison de la loi sur le non-cumul des mandats, les 70 élus de la VYVS sont appelés à élire un nouveau président, ce mercredi soir, à Draveil ».
↑Elie Julien, « François Durovray (LR) élu à la tête de Val d’Yerres Val de Seine : Au terme d’une séance animée, le président du conseil départemental a été désigné comme nouveau président de la communauté d’agglomération de 180 000 habitants. Il succède à Nicolas Dupont-Aignan (DLF). », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Chevallier et Sébastien Morelli, « Elections départementales en Essonne : large victoire pour la droite, qui « repart avec une majorité solide » : Malgré une légère progression par rapport à 2015, la gauche n’a pas réussi à rattraper son retard. La liste L’Union fait l’Essonne, emmenée par François Durovray, garde la majorité pour un nouveau mandat avec 14 cantons remportés sur 21 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
↑Florian Garcia, Sébastien Morelli, Nolwenn Cosson et Cécile Chevallier, « Triangulaires dans l’Essonne : désistement ou maintien, les candidats aux législatives ont pris leur décision », Le Parisien, (lire en ligne)« J’ai décidé de me porter candidat car nous sommes dans une circonscription où le député a été dans les premiers à rejoindre Mme Le Pen, explique-t-il. Pour moi, le RN et LFI sont au même niveau. Je suis le seul candidat qui propose une alternative aux extrêmes ».
↑Sophie Fay et Nathalie Segaunes, « François Durovray, président LR du conseil départemental de l’Essonne, est nommé ministre délégué aux transports », Le Monde, 21/9/2024 modifié le 22/9/2024 (lire en ligne)« Le président LR du conseil départemental de l’Essonne succède à Patrice Vergriete dans le gouvernment de Michel Barnier ».
↑« Censure du gouvernement Barnier : qui sont les députés qui ont voté pour ? », Le Monde, (lire en ligne).