Anne Frantzen naît le à Neuilly-sur-Seine du mariage de Claude Frantzen (1937-2022)[1], ingénieur général de l'armement, et de France Laburthe[2]. Elle épouse Serge Genetet en 1994, elle obtient le diplôme de docteur en médecine après avoir soutenu sa thèse La consultation du nourrisson en médecine de ville sous le nom d'Anne Frantzen-Genetet[3] puis elle prend le nom d'Anne Genetet[4]. En 2000, elle obtient un diplôme en journalisme médical et communication[5], tout en travaillant pour la revue médicale Impact médecine. De 2000 à 2005 elle fait partie du groupe Scorpion Communication[6].
Elle crée en 2009 une structure professionnelle de conseil sur les relations employeur - personnel de maison (venant par exemple des Philippines) pour des familles occidentales expatriées à Singapour. Elle offre des cours de cuisine et de premiers secours aux employés de maison, et des conseils aux familles expatriées à l'embauche de ceux-ci[7].
En , elle est chargée d'une « mission d'information […] à l'Assemblée nationale pour examiner la fiscalité et la protection sociale des expatriés »[10]. En , elle s'oppose à une hausse de cotisations pour les Français non-résidents, en compensation de la hausse de la contribution sociale généralisée, mesure qui sera finalement annulée[11].
Sa nomination, poussée par le camp de Gabriel Attal[16], « surprend » Sophie Hienard, journaliste du magazine Le Point, qui ne lui attribue aucune expérience en éducation durant son parcours, évoquant une potentielle « erreur de casting »[17]. De même, le Syndicat national des collèges et des lycées (SNCL-FAEN) est « surpris du profil de madame la ministre de l’Education nationale, pour la simple et bonne raison qu’un médecin, quelqu’un qui n’est pas issu, de près ou de loin, du monde de l’éducation, ça peut susciter de la surprise »[18].
Polémiques
Formation et conseil en recrutement de domestiques
En septembre 2024, des médias rappellent des propos qu'Anne Genetet a tenus lors de son expatriation à Singapour durant les années 2010, période où elle dirigeait une entreprise de formation et de conseil en recrutement de domestiques[19]. Elle recommande de ne pas donner de congés payés à ces employés ou de ne pas employer de personnes endettées. D'autres remarques sont également jugées racistes et essentialisantes voire néocolonialistes par divers sociologues et militants politiques, perpétuant des stéréotypes sur les travailleurs asiatiques vus comme dociles et plus travailleurs[20],[21].