Il effectue ses études secondaires au lycée Henri-IV[2]. Jean-Philippe Tanguy intègre ensuite la CPGE littéraire du lycée Chaptal à Paris, puis il entre à l'École militaire de Saint-Cyr, mais abandonne la formation au bout de deux semaines, et se tourne vers la faculté d'histoire à Nanterre Université.
Dans le cadre de ses études, en 2011, il rejoint Alstom en alternance et intègre le cabinet de Clara Gaymard. Il est critiqué pour avoir lu les informations inscrites par cette dernière sur une clé USB, qu’il lui aurait prêtée, puis les avoir utilisées en tant que lanceur d'alerte auprès de Nicolas Dupont-Aignan dans le contexte du rachat d'Alstom par General Electric[8].
Il quitte DLF en novembre 2020 pour le RN[12]. Il a depuis entamé une procédure aux prud'hommes contre Nicolas Dupont-Aignan, lui reprochant de ne pas lui avoir versé régulièrement son salaire[2].
Il est nommé président délégué du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale. Dès les premières semaines de la mandature, il se fait remarquer par ses prises de parole exaltées qui font de lui l'une des figures du nouveau groupe[20],[21].
Il tente, sans succès, de modifier le régime fiscal des journalistes, puis des élus locaux[22].
En , il est président de la commission d’enquête parlementaire sur des liens supposés entre des dirigeants politiques français, des personnes privées et des puissances étrangères[23]. Cette commission, proposée par Tanguy dans le but de dédouaner le RN des accusations de relation privilégiée avec la Russie, rend son rapport, rédigé par une députée Renaissance, qui charge le parti d'extrême droite[2].
Suivant le rapprochement de Nicolas Dupont-Aignan avec Marine Le Pen en 2017, il devient partisan de la préférence nationale[2].
Ouvertement homosexuel, il participe en 2018 à la marche des fiertés et s'exprime à ce sujet en disant être « fier de marcher tête haute et main dans main. Fier de m’engueuler avec ceux qui n’ont pas encore compris que notre bonheur honorait l’âme nationale ». Il est favorable au mariage homosexuel[7],[2]. Précédemment critique des positions du FN concernant l'homosexualité et l'immigration, il estime à la suite de son ralliement au parti que Marine Le Pen est « la protectrice des Juifs et des homosexuels qui ne peuvent plus vivre dans certains quartiers »[7].
Lors de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, il se déclare en faveur de l'assouplissement de la fiscalité sur l'héritage, de l'abandon de la retraite à 60 ans et de l'exonération de cotisations patronales jusqu’à 10 % d’augmentation salariale[25].
Il estime qu'il « n'y a pas eu d'abus » des forces de police lors des manifestations contre la réforme des retraites de 2023 mais qu'il y a eu « beaucoup de violences » de la part des manifestants[27].
Un an après son élection à l'Assemblée nationale, il a voté en faveur de 57 % des principaux textes présentés par le gouvernement, et contre dans 29 % des cas[28].
Libération le présente comme « atypique » parmi les députés RN, étant moins intéressé par l'immigration que par les questions économiques. Lui-même explique s’être engagé en politique en raison d'un sentiment de « trahison des élites ». Il se définit comme de droite bonapartiste et admire Napoléon III[2].
↑Youmni Kezzouf et David Perrotin, « Au Rassemblement national, l'homophobie n'a pas disparu mais elle est tue », Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).