Ses propos sur l'interruption volontaire de grossesse qu'il présente comme un « génocide de masse » ont créé une controverse, de même que son évocation de la notion de « race » dans son ouvrage Décrypter l'antiracisme.
Parcours politique
Débuts en politique
De juin 2010 à juin 2011, il est le président des Jeunes pour la France (JPF), la branche jeunesse du Mouvement pour la France (MPF)[1]. Cette présidence lui est retirée par Philippe de Villiers, qui lui reproche de faire « l'apologie de la race » à la suite de la publication de l'essai Décrypter l'antiracisme en une heure. Christophe Bentz déclare notamment qu'« aujourd'hui, dans le paysage médiatique actuel, le terme, la notion de race, est nié »[2].
Il l'emporte au second tour avec 16 201 voix (soit 51,25 % des suffrages exprimés[14]) sur Bérangère Abba, députée LREM sortante et ancienne secrétaire d'État du gouvernement Castex. Il indique avoir été lui-même « surpris » de sa victoire mais explique celle-ci par le fait d'avoir « tout fait pour [se] faire pardonner [son] parachutage en redoublant d’efforts pour [se] faire connaître »[11]. Jusqu'alors, la Haute-Marne n'avait jamais élu de député du Front national[10].
En janvier 2023, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe RN à l'Assemblée nationale, il est rapporteur d'une proposition de loi visant à exonérer de cotisations sociales patronales les augmentations de salaires de plus de 10 %, ce qu'il présente comme une « mesure sociale ». Le Parisien y voit « un résumé de la stratégie du RN, qui entend, par des propositions globalement piochées sur les autres bancs de l'hémicycle, piéger ses adversaires en les accusant de sectarisme »[16].
Christophe Bentz avait déclaré que « L'avortement est un génocide de masse », lors d'une manifestation annuelle contre l'avortement, en 2011[20],[21],[22],[23].
Dans son ouvrage Décrypter l'antiracisme en une heure, publié dans une maison d'édition complotiste, Tatamis, Bentz s'est proposé de réhabiliter la notion de « race » en alléguant la liberté d'expression[20]. Il est exclu pour cette raison par Philippe de Villiers de son parti Mouvement pour la France en 2011[24]. Selon Le Figaro, Christophe Bentz est évoqué « dans l'hebdomadaire d'extrême droite Minute », comme ayant osé « parler de races pour réhabiliter la liberté d'expression ! »[24]. Médiapart précise que dans son essai, Bentz estime que la notion de race est victime d'un « terrorisme sémantique » : « Distinguer les races est un travail de bon sens accessible à tous ». Pour lui, l'antiracisme est l'« agent d’une nouvelle idéologie totalitaire : le mondialisme ». Il y confie sa crainte de l’avènement « d'une race métissée, uniformisée, homogène »[25].
Ouvrages
Le Dircab, C. Barral dir., Territorial Editions (Les Clefs du métier), 2021 (ISBN978-2-35295-120-9).
↑« Explorez le profil des 89 députés du Rassemblement national : métiers, mandats précédents et trajectoires idéologiques », Le Monde.fr, (lire en ligne)