Il est diplômé archiviste paléographe de l'École des chartes en 1897 avec une thèse intitulée Le Rôle de l’administration royale dans ses rapports avec la grande industrie en France aux XVIIe et XVIIIe siècles et plus particulièrement de 1669 à 1789[1]. Parallèlement, il suit des études de droit à l'université de Paris. En 1899, il obtient un doctorat en droit[2].
Il est maître de conférences à la faculté de droit de l'université de Paris entre 1900 et 1903. Il est nommé, à cette date, ayant été reçu à l'agrégation, professeur de droit à la faculté de droit de l'université de Dijon. Il y enseigne jusqu'en 1918, date à laquelle il est recruté au sein de l'université de Montpellier[2].
En , il prend la présidence du Comité de prévoyance et d'action sociales (CPAS), fondé l'année précédente en réaction au Front populaire et lié à la Confédération générale du patronat français, un organisme de propagande patronal qui combat la Confédération générale du travail et le communisme et défend l'autorité et les missions du patronat, par ses conférences et ses brochures.
« Louis Germain-Martin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Olivier Dard, Louis Germain-Martin ( 1872-1948 ), de la nébuleuse réformatrice au CPAS, dans Olivier Dard, Gilles Richard (dir.), Les permanents patronaux: éléments pour l'histoire de l'organisation du patronat en France dans la première moitié du XXe siècle, Centre de recherche histoire et civilisation de l'Université de Metz, 2005
Ses papiers personnels sont conservés aux Archives nationales sous la cote 443AP[4] et aux Affaires étrangères dans la sous-série 291PAAP.