Auguste Mounié est le fils de Noël Mounié (instituteur, né en 1840 de Baptiste Robert Mounié, agriculteur) et de Marie Reine Joséphine Robert.
Diplômes
De brillantes études au lycée de Foix lui donnent accès à des études supérieures en pharmacie à Paris[2]. Pharmacien de première classe en 1898, Auguste Mounié est docteur en pharmacie en 1902.
Carrière professionnelle
Auguste Mounié s'installe en 1902 à Antony, il est également pharmacien de l'infirmerie centrale de la prison de Fresnes.
Engagement politique
1908 : élu conseiller municipal radical socialiste[2]
1912 : élu maire en 1912, fauteuil qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1940
1919 : élu conseiller général, fauteuil qu'il occupa jusqu'en 1929
L'essentiel de son énergie est consacrée au développement d'Antony qui passe, sous sa mandature, de 3 000 à 22 000 habitants. Il s'intéresse essentiellement aux mal-lotis, ce qui lui vaut le le titre de « père des mal-lotis » dans le journal Le Quotidien.
Le conseil municipal d'Antony, réuni le , décide d'attribuer son nom à la place des Écoles, place principale de la commune. La rue Auguste-Mounié lui est également dédiée.
Pour approfondir
Bibliographie
« Auguste Mounié », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Articles connexes
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↑ abc et d« Auguste Mounié, un sénateur défenseur des « petites gens » », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
↑Patrick Chamouard et Georges Weill, Députés et sénateurs de la région parisienne de 1848 à 1984 : Seine, Seine-et-Oise, Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Essonne, Val-d'Oise, Nanterre, Archives départementales des Hauts-de-Seine, 1985, (ISBN2-86092-003-X)