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- John Carbutt invente un support transparent souple et lisse en nitrate de cellulose, le celluloïd, que l'industriel américain George Eastman commercialise en 1889 sous la forme de rouleaux de 70 mm de large[2].
: première séance, dans le Cabinet fantastique du musée Grévin, du Théâtre optique inventé par Émile Reynaud[3], où sont présentés les premiers dessins animés du cinéma, dont la durée varie de 1 min 30 s à 5 minutes. Ce sont les premières projections d'images animées dépassant le cycle d'une à deux secondes des jouets optiques.
Le Kinétographe d'Edison est désormais chargé d'une pellicule à défilement vertical, mise au point par Edison, Dickson et William Heise, le 35 mm muni d'un double jeu de 4 perforations rectangulaires, soit 8 perforations par photogramme, format argentique qui est encore utilisé de nos jours.
Premier essai de film musical (son sur disque) par William Kennedy Laurie Dickson.
: Projection publique et payante à Paris par les frères Lumière au Salon Indien du Grand Café (trois mois après la projection Lumière du à La Ciotat dans un des plus vieux cinémas du monde, L'Eden).
- Le Cinématographe est mis en cause en France dans l'incendie du Bazar de la Charité, qui a fait 129 victimes. Désaffection du public bourgeois, principal client des frères Lumière.
- Le cinéma connaît sa première crise commerciale aux États-Unis, lorsque Thomas Edison déclare la guerre des brevets, afin notamment de mieux protéger ses droits.
Premier bout à bout de prises de vues différentes, embryon de montage, avec le documentaire Scènes de la ruée vers l'or au Klondike, produit par Edison, qui comprend 5 plans.
Dominée commercialement et artistiquement par le cinéma français, la décennie voit la transition d'un cinéma forain itinérant (copies vendues) à un cinéma urbain installé (copies louées).
Techniques et avancées du langage cinématographique
Les années 1910 sont le théâtre d'une mutation esthétique (le cinéma « en tableaux » laisse la place au découpage-montage du cinéma classique). La guerre aidant, la production bascule progressivement vers l'Amérique, alors que se succèdent les âges d'or muets des cinémas danois, italiens, et suédois.
Création du Technicolor sur une seule pellicule à deux couleurs obtenues par des filtres soustractifs à la prise de vues et des filtres colorés à la projection[6]
- À Moscou, création du VGIK, première école de cinéma au monde.
Impressionnisme français (1919-1929)
Années 1920
Les années 1920 sont marquées par une profusion de courants d'avant-garde (souvent trans-artistiques et trans-nationaux), majoritairement européens, qui s'éteindront tous à l'arrivée du parlant.
Fox Film Corporation, puis Radio Corporation of America (RCA) lancent coup sur coup deux systèmes de son enregistré photographiquement sur la pellicule même. Ces deux procédés vont imposer le cinéma sonore en peu de temps. Les studios de cinéma et les salles de projection sont alors modifiés et insonorisés en conséquence.
Années du passage au parlant (la date diffère selon les pays) et de ses multiples conséquences (double-programme avec série B aux États-Unis, reconfiguration des genres...). Outre le cinéma hollywoodien, la décennie est marquée par l'âge d'or classique des cinémas chinois, français, et japonais.
Premier dessin animé en couleur : la Silly Symphony Des arbres et des fleurs de Walt Disney (l'année suivante, Disney obtiendra un oscar pour une autre Silly symphony en couleur : Les Trois Petits Cochons).
Blanche-Neige et les Sept Nains de Walt Disney est considéré comme le premier dessin animé de long métrage, de plus réalisé en couleur via le procédé industriel Technicolor. Il s'agit en fait du quatrième [7]
La guerre et l'immédiat après-guerre affectent la plupart des cinématographies européennes et asiatiques. La décennie est dominée par Hollywood, mais laisse entrevoir les premiers signes d'une mutation esthétique (Orson Welles aux États-Unis, Néoréalisme en Italie). Âge d'or des cinémas classiques mexicains, anglais, et égyptiens.
Loi anti-trust : les majors américaines doivent se séparer de leur réseau de salles.
Années 1950
L'avènement de la télévision accélère les innovations techniques en salle. Les cinémas japonais et indiens connaissent chacun l'apogée de leur période classique. Parallèlement, de jeunes cinéastes poursuivent la veine néoréaliste (Chahine, Satyajit Ray...), ou annoncent déjà le cinéma moderne (Bresson, Tati, Kalatozov...). La fin de la décennie voit apparaître les premières nouvelles vagues.
Techniques
Économie et diffusion
Courants
Films importants
1951
Création de la Berlinale (Festival international du film de Berlin)
Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa, par son exposition à la Mostra de Venise (où il remporte le lion d'argent), popularise le cinéma japonais auprès du public et des critiques occidentaux.
La Complainte du sentier de Satyajit Ray, par son exposition au festival de Cannes (où il reçoit le « Prix du document humain »), popularise le cinéma indien auprès des critiques occidentaux.
Les années 1960 sont marquées par les Nouvelles vagues, par un renouveau des cinémas documentaires et expérimentaux, et par l'émergence des cinématographies du tiers-monde. Le cinéma hollywoodien y connaît l'une de ses seules décennies moribondes[pas clair]. La production spécialisée pour cinémas de quartier (cinéma B et bis) est à son apogée, majoritairement issue de cinq pays : Grande-Bretagne, Italie, Hong-Kong, États-Unis et Japon.
Jeux olympiques de Tokyo : les foyers japonais s'équipent massivement de téléviseurs couleur, encouragés par une campagne de promotion (on parle des « Olympiades télévisées »).
- La Grande Vadrouille s'installe en tête du box-office français pour plusieurs décennies.
- La Noire de... d'Ousmane Sembene (Sénégal) est le premier film d'Afrique subsaharienne (un moyen-métrage, après deux courts réalisés en 1955 et 1963).
L'âge d'or du cinéma B et bis se poursuit, tout comme les carrières isolées des cinéastes modernes européens (Bergman, Tarkovski, Antonioni...). Aux côtés du Nouvel Hollywood, un nouveau système de studio se fortifie (premiers blockbusters). La renaissance du cinéma australien s'amorce.
Le court métrage Luxo Jr. marque la naissance des studios Pixar et devient le premier film en images de synthèses à être nommé à l'Oscar. Il marque également le premier usage de l'ombrage en images de synthèses.
21 novembre : Fievel et le Nouveau Monde est le premier film d'animation produit par Steven Spielbeg. Il fut le film d'animation non-produit par Disney le plus rentable de l'époque.
Le cinéma japonais connaît un retour important sur la scène internationale. La décennie est marquée par les premières incursions du numérique : essor des effets spéciaux digitaux, expérimentations liées aux petites caméras.
La transition vers le cinéma numérique se poursuit. La décennie, dans une moindre mesure, est également marquée par les renouveaux des cinémas sud-coréens, roumains, et (de façon plus confidentielle) sud-asiatiques.
Le : Première projection commerciale de cinéma numérique à Paris, par Philippe Binant, utilisant la technologie DLP CINEMA de Texas Instruments. Toy Story 2 fut le premier film projeté en numérique en Europe.
Les progrès de la technologie numérique HD permettent le montage d'un film en un seul plan-séquence de 96 minutes : L'Arche russe d'Alexandre Sokourov.
Avatar de James Cameron devient le film ayant réalisé le plus de recettes à l'international (2,7 milliards de dollars), détrônant ainsi Titanic au sommet du box-office mondial, et accélère la généralisation des projections en 3D numérique.
- Le cinéma nigérian (Nollywood), marché vidéo en croissance constante depuis les années 1980, dépasse le millier de films officiellement produits par an[9].
- Les cinémas français accueillent 200 millions de spectateurs[réf. nécessaire] et retrouvent leurs niveaux de 1968.
En juillet, plus de la moitié des salles françaises se trouvent équipées en numérique[réf. nécessaire] (fin des projecteurs à bobines dans les cinémas UGC).
Joker : Plus gros succès de tous les temps pour un film R-rated (restrictions -12,-16 etc)[réf. nécessaire] et l'un des films les plus rentables de l'histoire[réf. nécessaire].
↑Les « films importants » indiqués regroupent les films du dernier classement Sight and Sound, ainsi que ceux ayant lancé ou fédéré un courant cinématographique.