Dans les années 1980, René Boisrond, inspecteur en poste au commissariat du 18e arrondissement de Paris, mène une vie bien tranquille, entre sa concubine Simone, une ex-prostituée, et son travail qui consiste essentiellement à encaisser pots-de-vin et commissions occultes en tous genres, lui permettant d'assouvir sa passion pour les courses hippiques.
Le train-train de ce flic « ripou » (c'est-à-dire « pourri » en verlan) est quelque peu chamboulé par l'arrivée au commissariat de l'inspecteur Lesbuche, jeune provincial frais émoulu de l'école de police, plein d'ambition et pétri de hauts principes moraux, avec qui il doit faire équipe. En effet, ce dernier arrive en remplacement de Pierrot, ancien coéquipier de Boisrond, que ce dernier a fait envoyer en prison à sa place à cause d'une arrestation « hors procédure » dont il ne voulait pas assumer les conséquences.
Lesbuche, d'abord choqué par les méthodes de Boisrond, se fait progressivement une raison, devenant un « ripou » comme son collègue[1] pour finalement entraîner celui-ci contre son gré dans un vol de grande ampleur.
Grand succès populaire, Les Ripoux donna lieu à deux suites : Ripoux contre ripoux (1990) puis Ripoux 3 (2003). Il a aussi été décliné en 2011 à la télévision avec le téléfilm Les Ripoux anonymes, initialement prévu pour être le premier épisode d'une série.
Adaptations en jeux
Les Ripoux (1985), jeu de plateau édité par Schmidt dans lequel les joueurs doivent extorquer de l'argent pour monter une affaire[5]
L'affiche des Ripoux est visible dans le commissariat du film L.627[8].
Dans le film, René (Philippe Noiret) explique à François que l'usage du coup de « bottin » sur la tête est efficace et ne laisse pas de marques. Dans le film L'Horloger de Saint-Paul (1974), le personnage incarné par Jean Rochefort expliquait exactement la même chose au personnage incarné par Philippe Noiret.
Lors de la promotion des ripoux, Philippe Noiret est devenu grand père.