Plusieurs compagnies low-cost et régulières offrent des vols réguliers à destination de différentes villes de Grande-Bretagne (Londres, Manchester, Birmingham, Édimbourg entre autres). De plus, l’aéroport est desservi par plusieurs compagnies charter spécialisées dans les vacances de ski. C'est aussi l'un des premiers aéroports français et européen en matière d'aviation d'affaires durant la période hivernale[1].
L’aéroport est notamment équipé d’une piste de 2 020 m pouvant accueillir tous types d’avions (jusqu’au Boeing 757-200) et de 35 000 m2 de stationnement. Il dispose de services et d’équipements de sécurité conformes aux normes les plus récentes.
Les atterrissages se font préférentiellement vers le sud au-dessus du lac du Bourget, et les décollages vers le nord, aussi au-dessus du Lac. Toutefois, des décollages vers le sud sont autorisés durant la saison d'hiver depuis 2017[2].
Historique
Le projet d’un aéroport d'Aix-les-Bains-Chambéry (aéroport du Bourget du Lac)[3] est lancé en , sous la forme d’un aéroport mixte (civil et militaire), puis concrétisé par le ministre de l’Air Pierre Cot. L'aérogare est construite en 1954 et son activité commerciale débute en 1960 avec, en particulier, le lancement par la compagnie Air Alpes, la société de Michel Ziegler, de liaisons sur Lyon (1968) et Paris (1969)[3].
Un décret présidentiel publié au Journal Officiel du (page 1004), dispose qu'il s'agit de l'aéroport « d'Aix-les-Bains-Chambéry » et non de « Chambéry-Aix-les-Bains » mais dès 1964 on relègue la ville d'Aix-les-Bains à la deuxième place. Le maire André Grosjean, adresse en 1971 un courrier à Aéroport de Paris pour se plaindre de l'escamotage commercial du nom de sa ville.
La ligne Chambéry-Paris atteint son record en 1983 avec 99 568 passagers[3]. La fermeture de la base aérienne militaire intervient en 1985[3].
En 1990, la nouvelle aérogare d´une surface de 2 600 m2 est inaugurée, en parallèle avec plusieurs travaux de modernisation de la piste et des hangars pour un coût total de 75 millions de francs français, principalement en prévision des Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville.
En 2002, l´aéroport enregistre son record avec 3 600 mouvements d´avions à l´année, traitant plus de 10 000 passagers par weekend, principalement en hiver.
Suite à la défection de la compagnie Régional au grand désarroi de la Chambre de commerce et d'Industrie, Pan Européenne Air Service via sa filiale Hex'Air[6] reprend la ligne régulière Chambéry - Paris du 1er avril 2002 au 31 mars 2003 exploité en Embraer ERJ 135. La ligne vers Paris cesse ensuite le 18 avril 2003 faute de passagers espérés (la ligne était passée de 20 000 à 8 500 passagers alors que le point d'équilibre était fixé à 15 000 usagers[7], essentiellement des hommes d'affaires qui préféraient se rendre à Lyon pour bénéficier du programme de fidélité Fréquence Plus d'Air France[8] essentiellement des hommes d'affaires qui préféraient se rendre à Lyon pour bénéficier du programme de fidélité Fréquence Plus d'Air France)[8].
En 2004, la SEACA (Société d'Exploitation de l'Aéroport Chambéry / Aix-les-Bains), sans toutefois respecter le décret présidentiel de 1933, conserve le nom d'Aix-les-Bains. Il a aujourd'hui disparu.
En 2011, Air France revient partiellement à l'aéroport de Chambéry, après avoir quitté son hub en 2001, en partenariat avec la compagnie aérienne britannique Flybe, pour les vols en direction de la Grande-Bretagne. La compagnie British Airways ouvre également une ligne entre l'aéroport de Londres City et Chambéry dès . En 2013, c'est la réouverture de la ligne Paris-Orly - Chambéry par Transavia, fermée depuis.
Le 24 novembre 2016, après plusieurs mois de travaux, l’Aéroport de Chambéry a officiellement inauguré une aérogare ainsi qu’un terminal d’affaires (ouvert en 2006) rénovés. L’aéroport change également de nom en devenant Aéroport Chambéry Savoie Mont Blanc contribuant ainsi au rayonnement touristique du territoire à l’échelle internationale.