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Saint-Étienne-lès-Remiremont est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont.
Ses habitants sont appelés les Stéphanois.
La ville se situe à la confluence de la Moselle et de la Moselotte[1],[2],[3].
Une partie de la commune se trouve dans un site inscrit par arrêté du 24 janvier 1944, à cheval sur les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont et sur lequel se trouve la chapelle de la Madeleine, dédiée à Sainte Marie-Madeleine.
Contigüe, mais séparée de Remiremont, par la Moselle, la commune se trouve à 29 km d'Épinal[4], 19 km de Plombières-les-Bains, 26 km de La Bresse et 28 km de Gérardmer.
La commune se compose de 283,77 hectares de territoires artificialisés (8,36 %), 631,13 hectares de territoires agricoles (18,60 %) et 2 478,41 hectares de forêts et milieux semi-naturels (73,04 %)[9].
La superficie de la commune est de 3 381 hectares ; son altitude varie entre 370 et 819 mètres[10].
La forêt occupe donc plus de 70 % du terrain communal[11], couvrant deux massifs opposés dont l'un, le Fossard[12], situé au nord, culmine à 819 m.
Espaces naturels[13] :
* Deux espaces protégés Hors Natura 2000 :
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du Massif des Vosges[25].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
Au cours du XXe siècle, deux crues importantes sont à signaler à Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont. L'une s'est produite en décembre 1947. 77 ménages, représentant 267 personnes avaient subi des dégâts à la suite de ces inondations. La seconde, d'une ampleur plus faible que la crue de 1947, a eu lieu en février 1990. Elle a eu notamment pour conséquence d'inonder le site industriel des filatures de la Madelaine, provoquant ainsi d'importants dégâts[26].
C'est la conséquence du lac depuis la moraine frontale d'un glacier qui butait sur les roches de Noirgueux, la Moselle prenant alors pour déversoir un passage à Raon-aux-Bois qui devint la Niche. À la Suche, sur la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, le ruisseau de Purifaing vient lui aussi buter sur le pied de la moraine, ouvrant des brèches, creusant le sable au pied des rochers de Noirgueux et entraînant les remblais qui forment bouchon.
Mais, assez curieusement, il faudra les importantes crues dans le Vaucluse qui, le 1er octobre 1993, avaient causé d’importants dégâts dans la région de Bollène et de Valréas pour que soit engagée une réflexion plus générale sur les politiques de prévention des inondations incluant nos vallées[27].
Un plan de prévention du risque inondation a finalement été arrêté par le préfet des Vosges le 18 novembre 2008[28],[29]. Le PPRI reçu en mairie le 9 décembre 2008 implique que la limite des zones affectées de l’indice « i » devant coïncider exactement avec les limites du PPRI. Ces modifications sont alors actées par une modification du PLU[30].
Un syndicat intercommunal de la Moselle[31], qui regroupe neuf communes dont une seulement n'est pas riveraine de la Voie Ferrée, a été créé le 10 juin 1999[32], pour la remise en état du cours et seuils de rivière de la Moselle et de la Moselotte.
La plupart des communes se sont équipées de stations d’épuration, et la loi sur l'eau et le droit de l'environnement sont fort heureusement devenus plus contraignants pour sauvegarder l'environnement et la protection de l’eau[33].
Réseaux d'eau traversant la commune :
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat des Vosges.
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[44]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[45].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 630 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[44]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 8 km à vol d'oiseau[46], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le 25 juillet 2019 ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le 20 décembre 2009[Note 2],[47],[48].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[49]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[50].
Que s'est-il passé depuis janvier 1971 ? (date d'achèvement des études de faisabilité pour la réalisation du parc nautique sur le site du plan d’eau de Noirgueux)[51] :
Au 1er janvier 2024, Saint-Étienne-lès-Remiremont est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[56]. Elle appartient à l'unité urbaine de Remiremont[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[57],[58]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[58]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[59],[60].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,2 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[61]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dès 1947, la commune demande l’établissement d’un plan d’aménagement et d’urbanisme en cherchant à y associer les communes de Remiremont et Saint-Nabord, afin de réaliser les équipements nécessaires à l’agglomération dans son ensemble[62].
En 1852, le préfet des Vosges, à la demande de la ville de Remiremont qui a décidé de construire un nouvel abattoir en amont du Pont-le-Prieur[63],[64],[65],[66], rive droite de la Moselle, sur un terrain que lui a cédé à M. Henry Géliot, décide d’annexer cette parcelle de terrain située une partie du territoire de la commune de Saint-Étienne dont la limite naturelle est la Moselle[67].
Un projet de fusion avec la ville de Remiremont a été élaboré en mai 1954, mais celui-ci a été refusé par cette dernière. Une communauté de communes de la Porte des Hautes-Vosges sera finalement créée le 1er janvier 2004. Elle regroupe cinq communes : Dommartin-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Saint-Nabord et Vecoux. Le projet de schéma départemental a proposé en 2011 d’inclure dans son périmètre la commune d'Éloyes dans la communauté de communes.
1971 est la date à laquelle les études de faisabilité pour la réalisation du parc nautique sur le site du plan d’eau dit lac de Noirgueux ont été achevées. Mais le projet, pourtant prévu au plan d'occupation des sols[68], n'a pas, à ce jour, abouti. Le plan d’occupation des sols, qui a précédé l’institution d’un Plan local d’urbanisme indiquait, pour la zone Noirgueux, au chapitre III du Règlement applicable à la zone III NA (Caractère de la zone III NA) « Zone naturelle non équipée, destinée à une urbanisation ultérieure dans le cadre de l’aménagement d’un plan d’eau et des équipements sportifs, touristiques et en général de loisirs qui y sont liés. L’aménagement de la zone III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, à défaut, dès la réalisation après modification du POS d’opérations s’inscrivant dans un plan d’aménagement d’ensemble ». Mais l'institution du PLU le 5 décembre 2008 n'a pas maintenu ce zonage[51].
En 2023, le Maire de Remiremont lance l'idée de fusionner sa commune avec Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Nabord.
Les crues importantes de la Moselle, les 14 et 15 février 1990, ont occasionné des dommages importants aux filatures de la Madelaine[69].
Le plan d'urbanisme du Plateau de la May approuvé en 1961, qui avait permis la construction de 100 logements HLM et la mise en preuve d'une politique d'urbanisation fixant des perspectives d'installations collectives, a été le point de départ de l'évolution de l'urbanisme de la commune et la réalisation d'équipements publics :
En 1966, deux projets importants aboutissent : la construction de deux réservoirs et d’une station de pompage et l’agrandissement du réseau d’eau de la commune. Parallèlement l’électrification des derniers écarts de Saint-Étienne-lès-Remiremont est réalisée. Un périmètre de protection des ouvrages de captage d'eau potable a été arrêté par le préfet des Vosges le 12 juillet 2010[70]. Le besoin de protéger la station de pompage et l'eau de la Moselle de tout risque de pollution a été réaffirmé par l'Association de protection de l'environnement de Saint-Étienne-lès-Remiremont[71] à l’occasion de l’installation d’une usine de bitume[72]. Le périmètre de protection des captages d’eau potable, arrêté par monsieur le préfet des Vosges le 12 juillet 2010 disposant que les « limites des périmètres de protection et les servitudes inhérentes soient inscrites dans le PLU sous 18 mois », c'est la raison pour laquelle le zonage a justifié là aussi d'une modification du PLU. Celle-ci n'est intervenue en 2011[30].
Selon les rapports d'étude, les capacités de « production d’eau » répondant à l’essentiel des besoins (si on exclut celle fournies par la ville de Remiremont) la municipalité de Saint-Étienne a estimé que la priorité d’investissement serait le stockage de l’eau par la création d’un nouveau réservoir[73].
Un nouveau plan d’occupation des sols (POS) a été approuvé le 15 mai 1992.
En 1993, un assainissement collectif est réalisé par la commune jusqu'au lieudit Saint-Romary, en prévision de l'extension de l'urbanisation de ce secteur et pour permettre, dans l'immédiat, le raccordement des maisons du hameau et du restaurant.
Un plan local d'urbanisme (PLU) approuvé le 5 décembre 2008, dont la dernière procédure a été approuvée le 19 août 2011, succède au plan d'occupation des sols[74].
Le PLU a été révisé le 19 août 2011[75]. L’enquête publique a été réalisée du 30 mai au 28 juin 2011 et un rapport établi par M. Jacky Lajoux, commissaire enquêteur[76],[77],[78]. La zone Na, spécialement créée pour l’auberge de Saint Romary étant ainsi définie « seules sont autorisées les constructions et installations liées à la restauration » et le nouveau propriétaire envisageant la construction d’un hôtel, la municipalité estime donc qu'il y a lieu d’adapter le règlement pour répondre à cette éventualité. Cette procédure, conforme à l’article L.123-13 du code de l’urbanisme, vise donc à une modification préalable à une révision prévue pour 2012[79].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 747, alors qu'il était de 1 613 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 93,0 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 61,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 38,2 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,6 %, en légère hausse par rapport à 1999 (56,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 19,2 % contre 20,4 % en 1999[a 3].
Le lieu est connu dès le VIIe siècle sous le nom de Sancti Stépha. Remiremont vient du nom de « Romaric » qui fonda, sur le Saint Mont ou mont Habend, deux monastères, un d'hommes et un de femmes[83].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Étienne, porte le nom de Valmoselle[84].
C'est en 1937 que la précision lès-Remiremont a été ajouté au nom de la commune[84].
La commune fut l'enjeu des rivalités opposant les ducs de Lorraine aux chanoinesses de Remiremont.
Le monastère de femmes, transféré en 870 dans la vallée, est à l'origine de la ville. Exempté en 1070 de la juridiction épiscopale et relevant directement de l'empereur, le chapitre devient un « chapitre noble » très fermé : l'abbesse avait rang de princesse du Saint-Empire. Au XVe siècle, les ducs de Lorraine établirent leur suzeraineté sur le chapitre en prenant le titre de comtes de Remiremont[85], et dont l'érection de la Grande Borne marqua la fin en 1492.
Les Kyriolés. Jusqu’à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l’église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français[86],[87].
À la sortie de la ville de Remiremont, à droite de la route qui conduit vers Bussang et Mulhouse se trouve la chapelle de la Madeleine[88]. Il s’agit du centre d’une ancienne léproserie médiévale, créée lors de la seconde épidémie de lèpre en Lorraine. C’est le seul édifice qui reste de ces bâtiments. Le sol de la nef comporte plusieurs pierres tombales. La lèpre, et les guerres successives, réduisirent sa population à 60 habitants en 1710, avant qu'en 1766, Saint-Étienne — comme toute la Lorraine — devienne française.
Autorisation, sous certaines conditions, est donnée les 12 et 13 juillet 1775, par les membres de l’hôtel de ville de Remiremont, aux religieux du Saint-Mont de prendre de l’eau sur les vannes des grands moulins[89] pour fertiliser un de leurs champs sis à la Grande-Borne[90].
Nommée Val Moselle sous la Révolution, elle comptait 1 322 habitants en 1804.
Le 11 octobre 1936, la commune a pris son nom actuel.
La commune a connu une expansion très importante au XXe siècle avec l'industrie textile et, jusque dans les années 1960, une agriculture florissante.
L’industrie textile a eu une forte influence sociale et culturelle sur la vie des vallées vosgiennes aux XIXe et XXe siècles, à Saint-Étienne comme ailleurs[91].
Saint-Étienne-lès-Remiremont est devenu le siège de garnisons des célèbres 5e bataillon de chasseurs à pied et 15e bataillon de chasseurs à pied[93].
Durant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de résistants de la commune s’est constitué dans la région de Remiremont en unité de combat, le maquis du Haut-du-Bois, en vue de la libération du secteur contre l'occupation allemande. Ce groupe de résistants a payé un lourd tribut comme on peut le voir sur le monument aux morts[94].
Le 25 septembre 1944, 7 maquisards appartenant au maquis du Haut-du-Bois tombaient dans une embuscade tendue par les troupes allemandes. Aménagé en 1983, le monument de Ménafaing est un lieu de recueillement et de respect en l'honneur des 7 FFI[95] qui y ont glorieusement trouvé la mort[96],[97].
La libération de Remiremont, d'Éloyes et de Saint-Nabord est intervenue le même jour, le 23 septembre 1944 par l’armée américaine (36e division d’infanterie). Le 25 septembre 1944, la libération de Saint-Étienne-lès-Remiremont n'a été effective qu'après la Fusillade de Ménafaing[98].
En mars 1945, une délégation américaine est accueillie à Saint-Étienne-lès-Remiremont[99].
Avec 61,21% des voix au 2d tour de l'élection présidentielle à Saint-Étienne-lès-Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Il devance Marine Le Pen (FN) qui obtient 38,79% des suffrages exprimés.
On décompte 6,52% de votes blancs et 3% de votes nuls parmi les votants[100].
Cinquième Vice Président, Délégué aux finances, prospectives de mutualisation et recherche de partenariats (2020 → )
La commune fait partie de la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales et en est le siège.
Les comptes 2011 - 2023 de la commune s'établissent comme suit[109],[110],[111]:
Montant total des dettes dues par la commune en 2023 : 890 000 € pour 3 903 habitants, soit 890 € par habitant.
Ville fleurie avec deux fleurs attribuées par le Conseil national au Concours des villes et villages fleuris[114].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[116]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[117].
En 2022, la commune comptait 3 814 habitants[Note 7], en évolution de −0,63 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Extrait de la Collection de documents inédits dans l'histoire économique de la Révolution française : Saint-Étienne : page 83 : le document fait état de 2 080 habitants en 1790 et 3 793 en 1944[119].
La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont relève de l'Académie de Nancy-Metz[120].
Manifestation organisées sous l’égide du Comité Municipal des Sports, de la Culture et des Loisirs[123] :
Personnels et établissements de santé[125] :
La commune dispose d'installations sportives très complètes : 3 courts de tennis, 1 parcours sportif/sante 1 plateau-EPS, Salles polyvalentes / des fêtes / non spécialisées, skate park, terrain de football, Terrain de rugby, aire d'atterrissage, Aire de décollage, boucle de randonnée[126]... La ville a accueilli le Trophée de France des Jeunes Cyclistes 2015
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 802 €, ce qui plaçait Saint-Étienne-lès-Remiremont au 19 880e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[133].
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 940 €[134].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 518 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,9 % d'actifs dont 63,8 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs[a 4].
On comptait 1 479 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 354 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 612, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 91,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif[a 5].
Au 31 décembre 2010, Saint-Étienne-lès-Remiremont comptait 263 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 26 dans l'industrie, 40 dans la construction, 161 dans le commerce-transports-services divers et 17 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 16 entreprises ont été créées à Saint-Étienne-lès-Remiremont[a 7], dont 7 par des autoentrepreneurs[a 8].
La commune compte quatre lieux et monuments protégés au titre des monuments historiques et deux lieux et monuments recensés par le service régional de l'inventaire général du patrimoine culturel[146].
Au village :
Dans les hameaux :
Sur le flanc méridional du Saint-Mont :
Autres lieux patrimoniaux :
Les légendes, traditions populaires, réalités historiques étayées par des recherches documentaires et archéologiques et de nombreux circuits de randonnées balisés par le « Club vosgien »[195] ont assuré aux différents sites de la commune une notoriété certaine[196],[197].
Mystères, légendes et curiosités
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