Elle est réputée pour ses activités de montagne et ses stations de sports d'hiver, en particulier celle de La Bresse-Hohneck, la plus grande et plus haute station de ski du Nord-Est de la France, son point le plus élevé se trouvant à 1 350 m d'altitude.
Elle est reliée à la vallée de la Thur et Mulhouse, à 63 kilomètres, par le col de Bramont (956 mètres). Son ban communal, très vaste, est limitrophe du département du Haut-Rhin, en Alsace.
En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).
Lignes SNCF
Après le TGV qui desservait la gare de Remiremont, la LGV Est européenne (Ligne à Grande Vitesse), est devenue une réalité[5]. Ce qui réduit les durées de trajets à 2 h 45 Remiremont / Paris, en assurant ainsi un réel désenclavement des vallées ;
Gare de Vagney, lieu-dit Nol sur la commune de Le Syndicat (fermée),
Le territoire de la commune est situé en montagne et repose entièrement sur un socle de granite polymorphique à gros grains du massif des Vosges, issu lui-même du massif hercynien de l’ère primaire et sur de nombreux dépôts morainiques arrachés à ce socle par les glaciers. Ce socle s’est fracturé en se rehaussant lors du plissement alpin. Les grès alluvionnaires qui le recouvraient ont glissé sur le granite au-delà des limites de la commune en direction de Rochesson. Ce grès a été abondamment utilisé dans la construction avant la maîtrise de la taille du granite beaucoup plus dur.
Les quatre ou six glaciations successives de l’ère quaternaire ont vigoureusement érodé ces reliefs pourtant très résistants en y creusant les vallées en « Y » de Vologne et du Chajoux se rejoignant au centre-ville de La Bresse, préfigurant le lit de la Moselotte s'écoulant vers Cornimont.
Les derniers glaciers ont fondu il y a environ 6 000 ans en laissant de nombreuses moraines frontales bien visibles dans la vallée du Chajoux et quelques lacs comme le lac des Corbeaux et le lac de Blanchemer. La roche du Chastelat est un des rares exemples de verrou constitué de roche moutonnée[6].
On note près du lac de Lispach la présence d'une ancienne mine de cuivre abandonnée car trop pauvre pour être exploitée.
Le point culminant de la commune est le Hohneck, à 1 363 mètres d'altitude, également point culminant départemental ; le plus bas est à 580 mètres, à la sortie de la Moselotte.
La Bresse est la plus grande commune forestière des Vosges avec plus de 3 000 hectares de forêt communale, quelques parcelles privées, mais aucune forêt domaniale[7].
Sismicité
La commune est située dans une zone de sismicité modérée[8],[9].
Hydrographie et eaux souterraines
Cours d'eau et plans d’eau sur ou traversant la commune[10],[11] :
la Moselotte[12] suit la Vallée de Vologne de direction sud-ouest qui rejoint à la Bresse la Vallée du Chajoux[13] ;
la Bresse : Nature du point d'eau : affleurement d'eau, cavité souterraine, drain, forage, nature inconnue, perte, piézomètre, puits, source[14],[15] ;
l’assainissement et la station d'épuration à boues activées d'une capacité de 13 000 équivalent-habitants, mise en service en 1999[16], sont gérés par le Syndicat Intercommunal d’Assainissement La Bresse-Cornimont[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 882 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 11,5 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer à 7 km à vol d'oiseau[22], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 797,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[23],[24].
Au , La Bresse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].
Elle appartient à l'unité urbaine de La Bresse[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[28],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (5,6 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Zone agricole d'altitude, pistes de ski de fond et alpin, départ de randonnées, col limitrophe avec Cornimont, chapelle, restaurants, départ de parapentes, départ de randonnées d'altitude
Brâmont
Zone agricole, habitat dispersé d'anciennes fermes, forêt, col limitrophe avec l'Alsace
La Brayotte
Zone agricole d'altitude isolée, forêt, site géologique du Moutier des Fées, monument aux morts, anciennes carrières de granite
Les Bruches
Le Brûleux
Quartier résidentiel
Le Cerceneux
Le Chajoux
Vallée agricole, zone résidentielle, usines textiles, étangs, lac, tourbières, pistes de ski (fond et descente), tremplin de ski, ruisseau Le Chajoux
Les Champions
Quartier résidentiel, petit commerce, gymnase, stade
Les Champs Claudon
Ancienne zone agricole isolée et habitat dispersé d'anciennes fermes, forêt
Le Chastelat
Zone agricole, quartier résidentiel d'altitude, monument religieux, site géologique (roche)
Le Chémeneau
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé d'anciennes fermes, monument de la guerre
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, carrières de granite
Le Couchetat du Bas
La Courbe
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes
Le Daval
Quartier résidentiel de fond de vallée, industrie (ancienne usine textile), artisanat, grandes surfaces
Le Droit
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, quartier résidentiel d'altitude, vue sur les crêtes des Vosges, exposition sud, tourbières d'altitude, carrières de granite, forêt
Les Écorces
Zone industrielle et artisanale, camping
Le Fraiteux
Les Grands Viaux
Usine textile, quartier résidentiel
Grosse Pierre
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, anciennes carrières de granit, zone sportive (motocross et montée fantastique en moto, ski de fond, vtt, randonnée), col limitrophe avec Gérardmer
Les Huttes
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, quartier résidentiel d'altitude, exposition sud
Lambexaire
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes
Le Lierna
Lotissement résidentiel, zone agricole, ruisseau du Lierna qui a servi d'expérimentation à Joseph Remy, inventeur de la pisciculture
La Louvière
La Lunelle
Lotissement résidentiel récent
La Méreuille
Ancienne zone agricole d'altitude isolée et habitat dispersé de fermes en ruines (métairies), forêt, zone limitrophe avec Rochesson
Le Metty
Quartier résidentiel et zone de colonie de vacances
Machais
Zone d'altitude inhabitée, nature, tourbière, zone de randonnée d'altitude
Moyenmont
Quartier résidentiel
Niachamp
Zone industrielle et d'artisanat, déchèterie
Le Neuf Pré
Zone résidentielle, ancienne école primaire
Le Nol
Zone agricole de fond de vallée, industrie
La pâtis Coli
Les Planches
Zone agricole de fermes dispersées, camping et habitations
Le Pont de Brâmont
Zone agricole de fond de vallée et habitat dispersé de fermes, industrie (ancienne usine textile reconvertie), pied de col
Le Planot Paris
Quartier résidentiel de fond de vallée, stade, anciennes fermes
Le Pré Jacquot
Zone agricole d'altitude, départ de randonnées d'altitude
Le Pré de l'Orme
Zone agricole d'altitude, quartier résidentiel d'altitude, monument de la guerre, ancienne usine textile
Le Saichy
Zone agricole de fond de vallée
Le Raindé
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, ferme-auberge, carrières de granite, ancienne pistes de ski de descente
Ancienne zone agricole et habitat dispersé d'anciennes fermes
La Rigue
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé d'anciennes fermes, quartier résidentiel d'altitude exposé au sud
Les Rives
Quartier résidentiel escarpé exposé au Sud
La Roche
Zone agricole d'altitude et habitat dispersé d'anciennes fermes, quartier résidentiel d'altitude exposé au sud
Le Rouan
Quartier résidentiel, zone agricole
La Sausse
Quartier résidentiel, zone agricole
Sèchemer
Zone inhabitée d'altitude, étang de Sèchemer qui a servi de bassin d'expérimentation à Joseph Remy, inventeur de la pisciculture, zone de randonnées d'altitude
Les Tannes
La Ténine
Zone agricole de fond de vallée, étangs qui ont servi de bassin d'expérimentation à Joseph Remy, inventeur de la pisciculture, forêt, pistes de ski de fond et de biathlon
La Truche
La Verbruche
Première usine hydroélectrique au tout début du XXe siècle
Vologne
Vallée, rivière la Moselotte autrefois appelée La Vologne zone agricole de fermes dispersées, pistes de ski de descente, téleskis, télésièges, zone résidentielle locale et touristique, village de chalets en bois, feigne et tourbière, restaurants fermes-auberges, col limitrophe avec Xonrupt-Longemer
Toponymie
Étymologie de Vologne
Vologne, une partie du village actuel de la Bresse, est un hameau initialement créé par des Alsaciens dans le fond est de la vallée dont l'appellation est d'origine germanique. Appelée successivement Walle (1404), Wolle (1426), Wall (1486), Woll (XVIe siècle), Wohl (XIXe siècle)[33], Vologne désigne à la fois la rivière « La Vologne » (ancien nom de la Moselotte jusqu'à la fin du Moyen Âge, à ne pas confondre avec la rivière La Vologne qui traverse notamment Gérardmer et Laveline-devant-Bruyères), la vallée de « Vologne » et le hameau « Vologne » situé à l'est de La Bresse et limitrophe avec l'Alsace.
Étymologie de La Bresse
Un autre hameau a été créé plus à l'ouest, à l'emplacement actuel du centre-ville, appelé La Bresse, ainsi qu'un autre hameau appelé La Petite Bresse, situé au lieudit actuel Les Champions. En 1593, on trouve la dénomination La Bresse en Vosges[34] et La Bresse en Vôge[35].
Plusieurs théories existent sur l'étymologie de La Bresse :
Dom Augustin Calmet évoque le vocable gaulois Brussia signifiant « bois », « broussailles », qui a donné divers toponymes comme Brixia, Brexia et Brissia
une autre théorie suppose que La Bresse tire son nom de la géographie locale à la jonction de deux vallées, Vologne et le Chajoux, qui « embrassent[36] » la montagne de Moyenmont, au pied de laquelle les rivières La Vologne et le Chajoux se rejoignent pour former la Moselotte. Cette particularité géologique a été reprise dans le blason communal sous la forme d'un Y.
Selon le chanoine Jean Hingre[37], on disait jadis Lai Brasse en patois.
Remarque : on trouve aussi les toponymes La Bresse dans le département des Vosges pour deux écarts des communes de Docelles et Jussarupt[38].
Histoire
La première voie monastique
Christianisée à partir du VIIe siècle, la haute vallée de la Moselotte fut d'abord empruntée comme simple chemin dans d'épaisses forêts pour relier les monastères de Remiremont et de Munster. Une légende affirme que Charlemagne serait venu chasser à Cornimont. Peu à peu se sont installées de petites colonies de pasteurs-défricheurs qui ont occupé et mis en valeur de nouveaux sites. Les Munstériens et ceux du Val d'Airy venus d'Alsace ont loué à l'autorité ducale les grands pâturages d'altitude.
Les premiers hameaux : Vologne, la Bresse et la Petite Bresse
Une communauté alsacienne s'est installée en fond de vallée de la Bresse, non loin des sommets, pour former un premier hameau qu'ils ont appelé Walle puis Wolle puis Wohl, plus tard francisé en Vologne.
Deux autres hameaux sont créés au Moyen Âge : la Bresse, située à l'emplacement de l'actuel centre-ville, et la petite Bresse, située au confluent des deux vallées Chajoux et Vologne, les deux en position surélevée par rapport à la zone des rivières marécageuses sauvages. Au fil des siècles, le peuplement de plus en plus intense et la construction de maisons ont fait que Vologne, la Bresse et la Petite Bresse ont fusionné en un seul village étiré le long de la vallée. Les zones les plus en altitude, situées dans des terrains très pentus et de travail agricole pénible colonisent peu à peu les deux versants de la vallée jusqu'aux limites de la forêt d'altitude, formant un habitat dispersé de grosses fermes isolées entourées de vastes pâturages (voir ci-contre la photo d'une ferme du Chajoux).
La colonisation intensive
Le peuplement progressif de la vallée de la Moselotte, depuis Vagney jusqu'à la Bresse, et des vallées adjacentes (Gerbamont, Sapois, Rochesson, Basse-sur-le-Rupt, Ventron), s'est effectué au gré des aléas climatiques, des épidémiques et des guerres, avec des campagnes successives de défrichement, jusqu'au déboisement presque complet des vallées au XIXe siècle, pour la conversion des forêts en terrains agricoles. Peu à peu, le commerce interrégional entre l'Alsace et la Lorraine s'est installé, rendu compliqué par le passage des convois de chevaux chargés de marchandises dans des chemins montagneux escarpés et dangereux, notamment au passage d'altitude des crêtes (sommets) à proximité du Rothenbachkopf, à une époque où les voies facilitées des cols n'existaient pas encore, c'est-à-dire avant 1842 qui vit l'ouverture d'une voie carrossable au col de la Schlucht.
Pendant la période lorraine ducale, La Bresse jouissait d'un droit coutumier spécifique définissant la justice municipale et les modes d'élection des représentants de la communauté villageoise avec une rotation d'un an[39].
Le plaid général, dénommé localement plaid banal[40] était convoqué, présidé et tenu par le receveur et le contrôleur d'Arches au mois de mars[41]. Arches était avant l'annexion de la Lorraine ducale au royaume de France le siège d'une prévôté qui recouvrait, dans le bailliage de Vôge, la majeure partie du massif vosgien jusqu'aux crêtes, à l'ouest des deux autres prévôtés montagnardes de Bruyères et de Saint-Dié, cette dernière relevant du bailliage de Saint-Dié. Les deux officiers de la prévôté représentent le ministère public devant la cour de justice seigneuriale[42] en l'occurrence la justice municipale de La Bresse ; il s'agit donc d'une justice déléguée exercée au nom du duc par des magistrats professionnels comme les prévôts ou à défaut ses subalternes comme les receveurs[43],[Note 4] ou contrôleurs[44] qui cumulent les fonctions en représentant le souverain pour la justice et l'administration[45].
La veille du plaid banal, le mayeur (forme régionale du mot « maire »), convoque tous les habitants de la seigneurie en soirée au lieu où l'on tient habituellement justice. Ce lieu s'appelait Champ du Tilleul, en patois local le Champtel, car le banc en pierre où l'on rendait la justice ordinaire tous les samedis se trouvait à l'abri d'un tilleul. Aujourd'hui, il existe encore la place du Champtel au centre de La Bresse[46].
Le mayeur sortant fait faire lecture de tous les rapports de police qu'il présentera le lendemain aux représentants du pouvoir ducal. Il s'adresse d'abord exclusivement aux huit jurés de la ville pour leur faire lire les rapports, y ajouter quelque chose si besoin est, et obtenir leur assentiment quant à l'exactitude des contenus et de la forme. Dans l'affirmative, le mayeur et les jurés se retournent vers l'assemblée es concitoyens, procède à l'appel pour connaître les absents éventuels. Afin de ne commettre aucune erreur dans une région où les degrés de parenté sont extrêmement imbriqués, on désigne chaque personne par son nom patronymique et son surnom. Pour les personnes qui n'auraient pas comparu, il fallait payer cinq sols d'amende[47].
Le mayeur lit à voix haute les rapports de police (article trois) à l'assemblée pour que, si quelque chose a été omis, quelqu'un puisse encore intervenir, exprimer ses griefs ou rompre un silence qui serait nuisible ou favorable à l'accusé. Si personne ne se manifeste, le texte lu sera considéré comme définitif.
Alors que les officiers du duc de Lorraine sont assis, les habitants doivent s'approcher pour constater qu'on leur remet les rapports. On en fait cette fois une lecture plus solennelle.
C'est également au plaid banal que l'on procède à l'élection des représentants de la communauté aux offices de mayeur, doyen, jurés et forestiers. La population doit proposer les noms de trois personnes pour devenir le nouveau mayeur de La Bresse. En cas de désaccord, il faut en proposer trois autres, et si les six premiers candidats proposés ne font toujours pas consensus, il faut en proposer trois autres encore. Dans le pire des cas, les officiers du duc doivent donc nommer le mayeur parmi 3, 6 ou 9 candidats[48].
Les habitants de La Bresse choisissent également par la même occasion trois personnes parmi lesquelles les officiers ducaux nommeront celui qui aura la charge de doyen[49]. On donne une petite bûche de bois au mayeur et au doyen, signe de leur nouvelle fonction et on les fait prêter serment sur les Saints Évangiles par devant les officiers du duc[50].
Puis on procède à l'élection des huit nouveaux jurés. Les officiers, le mayeur et le doyen désignent quatre jurés et les habitants les quatre restants. Les jurés, nommés ailleurs échevins, reçoivent également une petite bûche, symbole de leur fonction juridique. Ils prêtent serment sur la bible et jurent de rester impartiaux et de juger en conscience[50]. les jurés seront assistés par un lieutenant qui est également nommé pendant le plaid banal ; il prête serment devant les jurés[51].
Dès que les créations, les nominations et les prestations de serment ont été effectués, le plaid banal est tenu pour rendre la justice, percevoir les amendes et entendre les appels[52].
En outre, le mayeur fait élire pour un an les deux banvards par leurs prédécesseurs. Le banvard est le nom local du garde-forestier, mot d'emprunt à l'alémanique helvético-alsacien[53].
La Bresse est restée une communauté à petite justice de ban forestier indépendante jusqu'au où l'Assemblée vota l'abolition de tous les privilèges. Or, les Bressauds étaient bénéficiaires de privilèges. La proclamation de l'égalité de tous et pour toutes les institutions devant la loi a mis un terme à l'administration indépendante du ban. De 1790 à l’an X, La Bresse, avec l'autonomie d'une simple commune, a fait partie du canton de Cornimont.
Le désir d'indépendance des bressauds est immortalisé par leur devise « Plutôt pauvre que valet ».
Lors de la Libération, La Bresse connait un sort particulièrement malheureux. Le , elle reçoit les premiers obus de l'artillerie alliée, destinés à chasser les Allemands. Pendant six semaines, le pilonnage d'artillerie est incessant. Chaque jour, une dizaine de maisons brûlent. Au total, ce sont 146 000 obus qui vont être déversés sur la localité, si bien que la ville est détruite à 80 %.
Le , les Allemands ordonnent à la population de quitter la ville pour midi. À l'heure dite, le cortège, conduit par le curé âgé de 80 ans, prend le chemin menant au lac des Corbeaux sous la neige qui tombe et à la nuit, il s'égare dans la forêt. Certains tombent épuisés dans la neige. Le lendemain, le convoi ayant perdu vivres, couvertures et charrettes, descend dans la vallée de Xoulces où les villageois restent cantonnés huit jours en pleine zone de combat. Finalement, le , les Allemands craignant une épidémie, les autorisent à franchir les lignes. Accueillis par les soldats français, les 2 900 Bressauds rescapés sont évacués vers le département de la Haute-Marne.
Une tradition orale, non vérifiable, voudrait qu'une rivalité d'un autre âge existât entre Gérômois et Bressauds et que quelques échauffourées eussent lieu au col de Grosse Pierre alimentant ainsi la légende d'une « Guerre des Hauts ».
Époque moderne : vallée agricole, industrielle et touristique
Longtemps vouée à l'agriculture vivrière, à l'industrie du bois, du granit et du coton[54], La Bresse est aujourd'hui l'une des principales stations de sports d'hiver des Vosges[55], la première en nombre de pistes.
Politique et administration
Découpage territorial
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Avant la Révolution, soit de 1611 à 1789, le mandat durait un an, il y avait donc un maire par année Source : Données et surnoms patois tirés des archives papier de la mairie de la Bresse, d'après un manuscrit de Paul Didierlaurent[60]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].
En 2021, la commune comptait 4 041 habitants[Note 5], en diminution de 4,76 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Créée en 1934 pour exploiter le barrage du lac des Corbeaux, la régie municipale d'électricité[77] ou RME – 10 employés actuellement – est chargée par la municipalité de La Bresse de l'entretien et du développement des équipements de production et de distribution de l'électricité produite aujourd'hui par six groupes hydroélectriques à savoir[78] :
Bien que l'ensemble de ses équipements ne fournisse qu'environ 15 %[82] de la consommation globale de la ville (industrie, particuliers, commune), la RME est chargée de la distribution et de la facturation de la totalité du besoin en achetant à Électricité de France (EDF) le complément nécessaire. Aujourd'hui la production est assistée par ordinateur afin d'optimiser l'utilisation de l'eau disponible en fonction du prix de l'électricité. C'est justement cette eau disponible qui limite la production locale d'électricité et non la puissance installée des turbines qui avoisine les 3 870 kW.
Par décision du conseil municipal, la taxe locale sur l'électricité n'est pas appliquée aux habitants de La Bresse, contrairement à la pratique d'EDF quand elle distribue et facture elle-même l'électricité.
Budget et fiscalité 2011-2022
Les comptes 2011 - 2022 de la commune s'établissent comme suit[83] :
Montant total des dettes dues par la commune au : 1 958 000 € pour 4 293 habitants, soit 456 € par habitant (moyenne de la strate démographique à même date : 726 €).
Chiffres clés : Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible par unité de consommation : 22 260 €[85].
Depuis plusieurs années, des échanges d'amitié sont entretenus avec la ville allemande de Pforzheim qui avait accueilli des déportés bressauds pendant la Seconde Guerre mondiale[87].
Depuis 2010[88], des échanges se lient avec Durbuy (Belgique), principalement autour des festivals de sculpture de ces deux communes.
Enseignement
Plusieurs établissements se partagent l’enseignement de la maternelle à la classe de troisième sur le modèle école élémentaire en France et collège en France sur le territoire de la commune. Tous assurent le ramassage scolaire et un service de restauration pour le déjeuner :
l’école primaire publique, regroupée depuis la rentrée 2014 sur un seul site ;
l’école et collège Saint-Laurent, établissement privé sous contrat, offrant en plus une option d’internat à 45 collégiens habitant dans la région[89].
Sports
Une seule association, créée en 1907, regroupe la quasi-totalité des disciplines sportives : La Bressaude, avec 17 sections regroupant 1 150 licenciés : athlétisme, badminton, basket-ball, cercle nautique, escalade, football, golf, gymnastique, moto, pétanque, roue verte, ski, tennis, tennis de table, tir, triathlon et vol libre.
1997, 2000, 2007 : Ville-étape de la Grande Boucle féminine ;
1998 : Départ de la Grande Boucle féminine ;
1999 : Coupe du Monde de parapente ;
2000 : Ville-étape de la Grande Boucle féminine ;
2001 : Trial Moto des Nations ;
2002 : Championnat du Monde de Pêche à la Mouche ;
2009, 2011 : Coupe du Monde de descente VTT ;
2010, 2011, 2012 : Strongman Run ;
2012 : Championnat du Monde de Trial Moto ;
2012 : Coupe du Monde de crosscountry VTT ;
2013 : Coupe du Monde de rollerski ;
2013, 2014 : Muddy Run.
Économie
Entreprises et commerces
Depuis la crise de l'industrie textile, du bâtiment et de la plasturgie dans la deuxième partie du XXe siècle, l'emploi s'est considérablement modifié sur le territoire de la commune en devenant plus diffus et plus artisanal.
Les huit premiers employeurs sont :
Les Zelles (fenêtres aluminium et PVC) : entreprise créée en 1946 avec 480 employés (total société) au [92] 310 employés sur la commune[93] ;
Chalets et Maisons Bois Poirot : 49 employés au [99].
Bol d'Air, société de sports, de loisirs et de tourisme : 55 emplois saisonniers correspondant à une trentaine d'emplois à temps plein à l'année[100].
En 2009, des emplois représentent 41 % des 2 425 emplois[101] recensés sur le territoire de la commune, le reste étant réparti dans de nombreuses entreprises de moins de 30 salariés.
L'économie touristique et les équipements d'accueil et de loisirs
Outre son domaine skiable, la commune dispose d'importants sites d'accueil touristique. La Bresse est en effet une destination touristique « 4 saisons » reconnue et labellisée « Station touristique / Commune touristique ». Elle dispose d’infrastructures d’accueil diversifiées et de nombreux équipements sportifs et de loisirs pour l’été et l’hiver : complexe piscine-loisirs, Espace Loisirs-Patinoire, Le Domaine nordique, Le "domaine du Haut des Bluches" (camping-caravaneige, chalets, gîtes…)[102] qui s’est substitué, avec le camping du "Domaine de Belle-Hutte"[103], au Camp Gabriel-Henri Ferry, du nom du principal promoteur et réalisateur du « Camp des Écorces », créé à l'origine par le syndicat d'initiative de La Bresse, dont les premiers présidents ont été successivement[Note 6], en 1935, Jean Clovis (pharmacien) puis en 1944, jusqu'en 1958 date de son décès, Gabriel Henri Ferry[104].
L'Odcvl, société coopérative française créée en 1939, commercialise principalement des séjours de vacances en France et à travers le monde pour groupes et familles. Elle dispose d'un centre permanent dans la commune.
L'agritourisme. Les marcairies et les fermes-auberges du massif vosgien, dans les chaume (montagne), notamment sur la route des crêtes, l'auberge "Le Couchetat" (La montagne des lamas[105]), la chèvrerie du Brabant[106] témoignent encore aujourd'hui de l'activité agricole des vallées des Hautes-Vosges qui a su adapter l'activité rurale aux apports du tourisme[107].
Les barrages de production électrique sont également propices aux activités de loisirs[108] : pêche, baignade, nautisme…
La commune de La Bresse compte trois domaines skiables qui sont :
La Bresse Hohneck. Le plus grand domaine skiable du Nord-Est de la France 220 hectares, 37 pistes, 282 canons à neige, 1 snowpark. Située dans la vallée de Vologne, à 1 km en aval du col des Feignes sous Vologne. Il est géré par le groupe Labellemontagne.
Lispach (5 remontées, 8 pistes). Dans la vallée du Chajoux, la station fait face au lac de Lispach et cohabite avec un important domaine de ski nordique.
Dans la Moselotte comme dans toutes les rivières des Vosges granitiques, l’eau est abondante, fraîche, aérée et légèrement acide ; c’est le biotope idéal de la truite fario et du saumon de fontaine. C’est ainsi qu'en observant attentivement le mode de reproduction de ces salmonidés en milieu naturel qu’en 1843, deux Bressauds, Joseph Remy[109] et Antoine Géhin, mirent au point la fécondation artificielle et l’incubation de ces poissons, permettant dès lors l’élevage en nombre et le repeuplement des rivières déjà menacé à cette époque.
Bien que certains documents[110] attestent que cent ans plus tôt en Allemagne et en Autriche, plusieurs biologistes, dont Stephan Ludwig Jacobi (1711-1784)[111], aient décrit le mode de reproduction de la truite, la paternité de la réactualisation et de la mise en pratique de la fécondation artificielle a été attribuée aux deux Bressauds[112] (Le Chasseur français no 651 de page 76[113]) et la FAO[114].
Le rôle et le mérite de chacun dans la mise au point et dans la divulgation de la méthode est difficile à départager[115],[116], d’autant plus qu’entre temps, un embryologiste, Victor Coste, informé des travaux des deux Bressauds, a publié et s’est vu attribuer cette découverte par le Collège de France où il était professeur.
C’est donc conjointement que les deux Bressauds furent honorés par la municipalité en 1957 par une stèle devant la mairie puis, en 2006, lors de la réhabilitation de la place du Champtel, par une plaque commémorative à proximité d’une fontaine en granit ornée d’une truite crachant de l’eau (voir photo dans la galerie) et par l'apposition d'une truite d'azur sur le blason de la ville (voir ci-dessous).
Parcs de loisirs
La Bresse est un haut lieu touristique et propose de nombreuses activités en lien avec la riche nature à disposition. Parmi les différentes possibilités, le parc d'aventure Bol d'air propose des idées de week-end à La Bresse[117].
Les Champis, entre les vallées du Chajoux et de Vologne.
Les beurheux, murs de pierres ancestraux des anciens prés en pente de la vallée de Chajoux.
Le Moutier des Fées, mégalithe situé sur la crête nord de la commune limitrophe avec Rochesson, au lieu-dit La Brayotte[127],[128].
Gastronomie
Un des plats traditionnels les plus fréquents des Hautes-Vosges est les tofôlles, un plat de pommes de terre à l'étouffée accompagné de palette de porc fumée appelée dehpeuille (de dépouille) en patois de la Bresse.
Le dessert le plus fréquent est la tarte aux myrtilles (appelée tarte aux brimbelles selon l'usage vosgien), grâce à la présence de grands champs de myrtilliers sauvages dans les hauts de la Bresse.
La Bresse et ses environs des Hautes-Vosges — ainsi que les proches vallées alsaciennes — sont le berceau de la fabrication du munster, un fromage au lait de vache très crémeux.
Personnalités liées à la commune
Joseph-Melchior Perrin (né le à La Bresse[129]), curé de Beaufremont et administrateur de Lemmecourt en 1735.
Joseph Remy (1804-1854)[133], inventeur de la reproduction artificielle des truites au XIXe siècle. Sa méthode a été divulguée avec l’aide d’Antoine Géhin, né à Ventron (1805-1859), cafetier et pêcheur de la Bresse.
Jean Nicolas Truchelut (né le à la Bresse et mort le à Neuilly-sur-Seine), est un horloger, inventeur puis photographe.
Charles Mougel dit Charles Mougel-Bey (1832-1918), directeur de l’École normale du Caire[134].
Paul Didierlaurent (né le [135] à La Bresse et mort le dans la même ville)[136], ouvrier du textile, historien régionaliste, auteur de pièces de théâtre sur les traditions des Hautes-Vosges, chef de musique de l'harmonie municipale de la Bresse. Après que les alliés aient bombardé la ville en 1944 pour la libérer de l'occupation allemande, il a sauvé des décombres de la mairie une partie des archives de La Bresse, endommagées par la destruction et l'eau des pompiers[137].
Albert Lapierre (1896-1945), médecin résistant. Arrivé à la Bresse en 1926, il est le seul médecin pour 5000 habitants, résistant après l’invasion de l’Allemagne, il sera arrêté le 11 avril 1944 puis déporté au camp de concentration de Mauthausen en Autriche où il mourra le 15 avril 1945, 3 semaines avant la libération du camp. Son nom donnera le nom de la rue du Docteur Lapierre à la Bresse[138].
Georges Savouret (1909-1988), professeur, résistant, ethnologue[139].
Pierre Humbertclaude (1899-1984), procureur général des marianistes[140].
Jean Mougel (1919-2004), maire de la Bresse (1959-1965) et auteur de La petite Nèratte, roman historique (1985).
Raymond Perrin (La Bresse, 1940), essayiste et historien des livres et journaux pour la jeunesse. Spécialiste de l'œuvre de Pierre Pelot et de celle d'Arthur Rimbaud
Gilbert Poirot (1944-2012), sauteur à ski né à La Bresse.
Guy Vaxelaire (né en 1949 à La Bresse), maire pendant 37 ans, de 1977 à 2014. Membre du Parti socialiste, il a également été conseiller général du canton de Saulxures-sur-Moselotte, président de la communauté de communes de la Haute Moselotte, président du SIVU Tourisme des Hautes-Vosges, vice-président de l'Association nationale des élus de la montagne et secrétaire de l'Association nationale des maires des stations de montagne. Il fut le suppléant de Jean Valroff, député socialiste de 1981 à 1988 de la 3e circonscription des Vosges.
Jean-Pierre Géhin (né en 1953), écrivain régionaliste[141].
Éric Humbertclaude (né en 1961), musicien, organiste, compositeur contemporain, écrivain et essayiste, musicologue, chercheur et archiviste spécialisé dans la musique contemporaine et la musique pour orgue. Il a passé sa jeunesse à la Bresse.
Jean-Paul Didierlaurent (né en 1962-), écrivain, nouvelliste et romancier, habitant de La Bresse, auteur notamment de Le liseur du 6 h 27.
Olivier Claudon (né au XXe siècle), artiste peintre et illustrateur, originaire de La Bresse et résidant à Cornimont[143].
Annick Vaxelaire-Pierrel (née en 1974), skieuse de fond professionnelle, elle participa aux Jeux olympiques de Nagano (Japon) en 1998 et à ceux de Salt-Lake-City (États-Unis) en 2002. Son club actuel est le ski-club Vagney-Rochesson.
D'argent au pairle de gueules accompagné en chef d'un banc de pierre « pierre de justice » de sable à dextre d'une truite d'azur allumée de gueules et à senestre d'une roue à aubes de sable.
Commentaires : Le pairle symbolise la forme des vallées et sa couleur rouge rappelle les sacrifices de la population lors des guerres. Le champ blanc rappelle la neige, le banc de pierre du Champtel était un lieu de jugement, l'élevage artificiel de la truite est né au village et la commune produit sa propre électricité[144].
Pour approfondir
Bibliographie
La Bresse et ses vallées : Mémoire et histoire de la montagne, Fédération des sociétés savantes des Vosges - Les Racines bressaudes M.L.C., .
Archives départementales des Vosges, série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Épinal 1924 / 2004 : p. 137 à 181 : 7 H 'Prieuré du Saint-Mont' - Archives riches et importantes notamment pour quelques localités dont La Bresse.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de La Bresse comprend trois villes-centres (La Bresse, Cornimont et Saulxures-sur-Moselotte) et une commune de banlieue.
↑Le receveur général et les receveurs particuliers étaient chargés de recevoir, donc d'encaisser, les recettes, les « exploits et profits », du secteur dont ils étaient responsables.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Historique des Présidents de l'O.T. / S.I. : 1936 : Paul Clovis ; 1944 : Gabriel Ferry ; 1951 : Jean Clovis ; 1960 : Robert Philippe ; 1963 : Christian Guyonnet ; 1964 : Marcel Claude ; 1967 : Michel Larue ; 1973 : Hubert Cherrey ; 1980 : Jean-Claude Vallée ; 1994 : Jean Mougel ; 1995 : Pierre Bastien ; 1997 : Daniel Curien (dernier président de l'association) ; 1999 : Guy Vaxelaire, Maire de la Bresse ; 2002 : Alain Lemaire, adjoint au Maire. Historique des Directeurs : 1987 : Jean-Luc Guerrier ; 1995 : Frédéric Chausson ; 1998 : Jean Eynius ; 2003 : Philippe Poirot.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, (présentation en ligne), p. 112.
↑Claude Émile Marloy, instituteur (né le 21 février 1863 à Grand), Histoire de la Commune de la Bresse avant 1789, archives-recherches.vosges.fr, cote 11T16/56, (lire en ligne), p. 4.
↑Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale de Paris, , 698 p. (lire en ligne), p. 63.
↑Charles III de Lorraine (confirmée par Charles IV le 21 septembre 1661, Léopold le 7 avril 1699, François III le 30 juillet 1730 et Stanislas le 23 mai 1749.), Coutume particulière à la Bresse, Nancy, Thomas, , « Plaidoiries et distribution de la justice à ladite Bresse ».
↑Antoine Follain et Jean-Claude Diedler, « La justice sur les grands temporels de la Lorraine du Sud », Les justices locales dans les villes et villages du XVe au XIXe siècle. Presses, (ISBN2 7535 0264 1)« (...)sçullent d'enciennetei lour plais bannaulx(...) ».
↑« Métiers de Robe : Juges, avocats, procureurs, greffiers, huissiers, bourreaux... », Nos Ancêtres Vie & Métiers, Revigny, Martin Media, no 13, , p. 22.
↑Pierre D. de Rogeville, Dictionnaire historique des ordonnances et des tribunaux de la Lorraine et du Barrois, vol. 1, Leclerc, , 621 p. (lire en ligne), « Bailliage de Vosges », p. 183.
↑Également attesté comme patronyme régional en Lorraine et en Alsace, le terme "Bannwart" est utilisé dans l'aire alémanique du bassin germanophone, dans le Bade-Wurtemberg, l'Alsace et la Suisse (Bannwart(de)).
↑Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du , , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Jean-Marie Lambert, La Bresse et ses vallées, Mémoires et histoire de la montagne : La population de la Bresse de 1559 à 1698, Fédération des sociétés savantes des Vosges, , 672 p. (ISBN978-2-9542241-4-5), p. 161.
↑Jean Mougel (maire de la Bresse (1959-1965) et auteur de La petite Nèratte, roman historique (1985), a rappelé que Gabriel Henri Ferry a été le principal promoteur et réalisateur du Camp des Écorces, devenu par la suite « Camp Gabriel Henri Ferry » (Sources : Plan-guide de La Bresse (Vosges), l’Alpe des Vosges (Vade-mecum du promeneur bressaud), 64 pages, édité par le Syndicat d’initiative de La Bresse (Permanence au bureau de tourisme quai des Iranées), 2e édition, pages 16 et 17.
↑G. Sivard de Beaulieu, Essai sur la multiplication des poissons par les méthodes naturelles et artificielles : de son application sur les côtes et dans les rivières du département de la Manche, Valognes, Carette-Bondessein, , 32 p., PDF (lire en ligne).