Exploration et colonisation européennes en Afrique, Asie et Amérique
En 1488, les Portugais ont découvert le cap de Bonne-Espérance, passage vers l'océan Indien et les Indes. Depuis 1485, Christophe Colomb, navigateur génois venu du Portugal, sollicite la reine de Castille et le roi d'Aragon pour obtenir les moyens d'aller aux Indes en naviguant vers l'ouest, à travers l'océan Atlantique. La fin de la guerre de Grenade permet à Colomb d'obtenir enfin leur soutien.
Exploration et colonisation castillanes
Premier voyage de Christophe Colomb
17 avril : signature des capitulations de Santa Fe, contrat entre Christophe Colomb et les Rois catholiques pour réaliser son projet : ils lui accordent trois caravelles et leur équipage pour une durée de six mois[2], avec en cas de réussite, le titre d'amiral de la mer Océane et de vice-roi des Indes.
12 octobre : au bout d'environ un mois, l'escadre de Christophe Colomb atteint l’île de Guanahani (actuelles Bahamas)[4].
Aux Bahamas, Colomb rencontre les Indiens Arawak : ils vivent dans des communautés villageoises et pratiquent la culture du maïs, de l’igname et du manioc. Ils savent filer et tisser, mais ne connaissent pas le cheval et n’utilisent pas d’animaux pour le labour. Ils ignorent l’acier, mais portent de petits bijoux en or aux oreilles.
6 décembre : Colomb découvre l'île d'Haïti, qu’il baptise « L'Espagnole » (La Española, Hispaniola)[4].
25 décembre : la caravelle amirale Santa Maria s'échoue et devient inutilisable. Colomb décide alors de repartir dès que possible, après avoir construit avec le bois du navire un fort, La Navidad, pour une garnison de 39 hommes (départ en janvier 1493).
: traité d'Étaples entre les rois de France et d’Angleterre, Charles VIII et Henri VII. La France achète pour 745 000 écus la neutralité de l'Angleterre en ce qui concerne la Bretagne[12].
Péninsule italienne (pontificat d'Innocent VIII, puis d'Alexandre VI)
(fr) « 1492-1992, Espagne-Amérique latine, De la Découverte à l’Expo », Matériaux pour l’histoire de notre temps, no 27, BDIC, 1992.
Notes et références
↑(en) Edward Wilson-Lee (ill. Joe McLaren), The Catalogue of shipwrecked books : Young Columbus and the Quest for a Universal Library, Londres, William Collins, , 416 p. (ISBN9780008146245), chapitre VII.
↑Pierre-Marie-Sébastien Bigot Morogues, Mémoire historique et physique sur les chutes des pierres tombées sur la surface de la terre à diverses époques, Impr. de Jacob ainé, (lire en ligne)
↑Nicolas Valori et Claude-Pierre Goujet, La vie de Laurent de Médicis, surnommé le Grand, et le père des lettres, chef de la république de Florence, Nyon, (lire en ligne)
↑Dictionnaire de statistique religiense et de l'art de vérifier les dates, Jacques-Paul Migne, (lire en ligne)
↑Alberto Ferrero della Marmora, Voyage en Sardaigne de 1819 à 1825, Delaforest, (lire en ligne)
↑(nl-BE) Leo Noordegraaf, Van vlas naar glas : aspecten van de sociale en economische geschiedenis van Nederland, Hilversum, Uitgeverij Verloren, , 384 p. (ISBN978-90-8704-084-0, lire en ligne)
↑ a et bKarl Heinrich J. von Coeckelberghe-Duetzele, Histoire de l'empire d'Autriche, Vienne, (lire en ligne)
↑Mihnea Berindei et Gilles Veinstein, L'Empire Ottoman et les pays roumains, 1544-1545 : étude et documents, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, , 366 p. (ISBN978-2-7132-0858-4, lire en ligne)