La Région wallonne, communément appelée Wallonie (en allemand : Wallonien ; en néerlandais : Wallonië), est l'une des trois régions belges ; elle est située dans le sud de la Belgique. Elle a été créée en 1970 à la suite des revendications du Mouvement wallon mais il faudra cependant attendre la loi du pour qu'elle acquière les pouvoirs exécutif et décrétal. Ces pouvoirs seront à partir du transmis au Parlement wallon et au Gouvernement wallon. Regroupant les provinces de la région historique de la Wallonie, elle se compose de 262 communes réparties dans cinq provinces (Brabant wallon, Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur), sa superficie est de 16 901 km2 (ce qui en fait la région la plus étendue de Belgique) et sa population s'élevait à 3 645 243 habitants (soit la deuxième plus peuplée) en 2020, ce qui en fait la région la moins densément peuplée de Belgique (216 hab./km2) ; sa capitale officielle est Namur, Liège étant souvent citée comme capitale économique.
La Wallonie regroupe des espaces très différents les uns des autres, tant sur le plan géographique que économique et culturel. Par exemple, on distingue le sillon Sambre-et-Meuse, urbanisé et marqué par son passé sidérurgique, des espaces ouverts et agricoles de Hesbaye, ou encore des terres forestières et vallonnées de l’Ardenne et des Hautes-Fagnes. Le français, largement majoritaire en Wallonie, et l'allemand, parlé principalement dans les cantons de l'Est, sont les deux langues officielles de la Région.
Le nom donné à la région se calque sur celui de la région historique, la Wallonie. Ce nom dérive directement du terme « Wallon » qui est né d'un mot germanique : walh, par lequel les Germains désignaient les populations gallo-romaines non germanisées ou, par extension, toute personne ne parlant pas une langue germanique.
Les symboles officiels de la Région wallonne, en ce compris le drapeau de la Wallonie, sont juridiquement définis par le décret du déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne[3] ainsi que par le décret du 23 juillet 1998 créant un hymne wallon[4] (Le chant des Wallons). L’article 2 du décret du 23 juillet 1998 déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Wallonie prévoit que les armoiries de la Région sont le Coq hardi au combat de gueules sur fond d'or et que le coq hardi des armoiries (tel que dessiné ci-dessous) peut-être isolément utilisé pour représenter la Wallonie. Le drapeau est composé d'un coq hardi rouge (dont la patte droite est levée et le bec fermé) sur fond jaune, conformément à l’article 4 et à l’annexe du décret[5]. Le coq hardi représente les origines gallo-romaines des Wallons[6] ainsi que leur adhésion à la culture française[7] et les couleurs jaune et rouge (de Liège) soulignent le rôle important qu’ont joué les Liégeois dans la construction de la conscience wallonne[8]. Le blason et le drapeau sont inspirés du tableau peint par Pierre Paulus en 1913 commandé par l'Assemblée wallonne à la suite des revendications du Mouvement wallon. En outre, en 2015, le Parlement wallon a modifié le décret du 23 juillet 1998 pour y inscrire que « l’emblème floral de la Région wallonne est la gaillarde ou gaillardia, rouge et jaune »[9].
Par ailleurs, le , le Gouvernement wallon a concrétisé les principes spécifiés dans une note[10], écrite par le ministre-présidentRudy Demotte, pour le développement d'une conscience wallonne et a consacré le terme « Wallonie » à la place du terme « Région wallonne »[11]. Par ce communiqué, le Gouvernement wallon marque sa volonté de promouvoir, dans un souci de développement d’une conscience collective wallonne décomplexée, et dans les limites permises par la constitution, l’usage du terme Wallonie de préférence au terme Région wallonne.
Dans une optique de visibilité renforcée, le Gouvernement wallon a décidé de « rationaliser la visibilité des institutions régionales wallonnes autour d'un logo unique consacrant le coq, emblème le plus identifiant de la Wallonie »[12]. Depuis lors, le Gouvernement, l'administration régionale et les structures associées à la Région utilisent un logo contenant une version alternative simplifiée du coq hardi rouge, distincte de celle du décret du 23 juillet 1998, accompagnée du terme « Wallonie ». Son utilisation est réglementée par une charte graphique[13].
Symboles et logotype officiels de la Wallonie
Armoiries officielles de la Région wallonne : d'or au coq hardi de gueules.
Coq hardi rouge figurant sur les armoiries et le drapeau officiels de la Wallonie. Il peut être utilisé isolément comme symbole de la Wallonie en application de l'article 2 du décret du 23 juillet 1998.
La gaillarde est le symbole floral de la Wallonie, en référence à ses couleurs jaune et rouge qui coïncident avec celles du drapeau wallon.
Cette région est plus vallonnée que les autres. On y trouve la vallée de la Meuse où le cours d'eau est à une hauteur de 70 mètres mais la faille du Midi taille des falaises abruptes qui se rencontrent notamment du côté de Dinant et de Huy à Liège. On y trouve le point culminant de la Belgique, le signal de Botrange, et des plateaux à moyenne altitude comme la Hesbaye.
Sur le plan géologique, le sous-sol wallon est en grande partie formé de couches sédimentaires marines, avec peu de sédiments continentaux et quelques intrusions magmatiques relativement mineures. Les formations géologiques présentes sur le territoire s'étagent du Cambrien au Quaternaire « avec seulement quelques brefs hiatus » selon le professeur Frédéric Boulvain[14]. Le même scientifique dans son ouvrage Pierres et marbres en Wallonie considère le sous-sol riche géologiquement mais également d'« une fabuleuse richesse archéologique et patrimoniale dans l'utilisation exceptionnellement variée qui en a été faite, depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours»[15].
Définition du territoire et situation
Le territoire de la Région wallonne est défini par la Constitution belge de la manière suivante :
« Art 5. La Région wallonne comprend les provinces suivantes : le Brabant wallon, le Hainaut, Liège, le Luxembourg et Namur. […] »
La Région wallonne est donc un territoire sans accès direct à la mer dans la partie sud de la Belgique.
Elle s'étend entre 50°48' et 49°30' de latitude nord, et entre 2°50' et 6°24' de longitude est. D'une superficie de 16 901 km2, la Région wallonne est la 1re Région de Belgique par la taille. Sa largeur maximale d'est en ouest est d'environ 215 km mais se prolonge à l'ouest par la commune de Comines-Warneton, une exclave entre la Région flamande et la France. Elle est située dans le fuseau horaire de l'Europe centrale (UTC+1 en hiver et UTC+2 en été).
De dimension modeste, avec un relief modéré, la Région wallonne occupe la partie la plus élevée de la Belgique. On retrouve sur son territoire les trois principales zones de relief belges. La basse Belgique située principalement à l'ouest dans le Tournaisis avec le début de la plaine limoneuse flamande. La moyenne Belgique qui s'élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse est composée des bas-plateaux hennuyer, brabançon et hesbignon. La haute Belgique commence au sud du sillon Sambre-et-Meuse par le haut-plateau de l'Ardenne avec son point culminant à 694 m au lieu-dit « signal de Botrange » et se termine par la Lorraine belge tout au sud.
Malgré son territoire restreint, la Région wallonne offre un ensemble topographique et de paysages naturels varié. D'ouest en est et du nord au sud, on retrouve la plaine flamande au Nord de Tournai, les bas-plateaux hennuyer et brabançon, la Hesbaye, le plateau du Condroz et l'Entre-Vesdre-et-Meuse, la Fagne-Famenne, l'Ardenne et la Lorraine belge.
Hydrographie
Le réseau hydrographique wallon est dense, avec les canaux qui s'ajoutent aux cours d'eau. Deux grands fleuves traversent la Région wallonne, la Meuse et l'Escaut, qui se jettent tous deux dans la mer du Nord aux Pays-Bas. La Meuse est le bassin hydrographique principal, avec 12 276,3 km2 (72,8 % du territoire)[16], suivi de l'Escaut avec 3 775,7 km2 (22,4 %)[17] et l'on trouve également sur le territoire le sous-bassin de la Moselle appartenant au Bassin versant du Rhin dans sa partie extrême-orientale avec 767,4 km2 (4,5 %)[18], ainsi que le sous-bassin de l’Oise appartenant au bassin de la Seine au sud de la botte du Hainaut dans la région de Momignies avec 80,1 km2 (0,4 %)[16]. Cette partie du Hainaut est la seule partie faisant partie du bassin maritime de la Manche, le reste de la Région est de celui de la mer du Nord.
Climat
Le climat de la Région wallonne comme dans le reste du pays est océanique, c'est-à-dire qu'il est influencé par le voisinage de la mer, et en raison de sa latitude (50e parallèle) est dans la zone tempérée. Il est également influencé par la prédominance des vents d'Ouest et Sud-Ouest et dans une moindre mesure par son relief ce qui donne en moyenne des précipitations plus élevées et des températures plus basses, notamment dues à l'éloignement par rapport à la mer et à l'altitude plus élevée[19]. Le climat de la Belgique est fortement influencé par l’anticyclone des Açores, mais également par le Gulf stream comme le reste de l’Europe de l'Ouest[20]. Le réchauffement climatique global que connaît la Terre est perceptible en Région wallonne, notamment de par l'augmentation des précipitations[21].
Géographie humaine
Découpage territorial
La Région wallonne est administrativement découpée en 5 provinces, qui définissent son territoire selon la Constitution belge. Ces provinces sont pratiquement un décalque des anciens départements créés durant l'occupation française le 14 fructidor an III[22] () mais à l'époque du royaume uni des Pays-Bas ont pris un nom qui correspond plus ou moins aux territoires d’anciennes principautés ou d’anciennes provinces précédant la Révolution française. Les provinces sont divisées en arrondissements administratifs. Ces arrondissements administratifs, vingt au total, sont eux-mêmes divisés en communes. On compte 262 communes en Région wallonne, dont 65 portent le titre de Ville.
Répartition spatiale des hommes et des activités
Le taux d'urbanisation en Région wallonne est important, selon le Rapport sur l'état de l'environnement wallon en 2014, les zones urbanisables inscrite aux Plans de Secteur représentent en 2012 15 % du territoire, soit 253 878 ha. La même source donne ensuite pour les principales zones qui ont vocation à être non artificialisées 836 779 ha de zones agricoles (49,5 % du territoire) ; 492 544 ha de zones forestières (29,1 %) et 60 533 ha de zone d'espaces verts et zones naturelles (4,9 %)[23]. Le niveau de fragmentation sur la base de l’indice de Jaeger[N 3] est très élevé, avec une valeur moyenne de l’indice de 85 ha et une valeur médiane de 15 ha. Le territoire est particulièrement fragmenté dans les régions limoneuses et sable-limoneuses avec une moyenne respective de 8 ha et 10 ha[24].
Selon les dernières études sur la hiérarchie urbaine belge faites en 1997, la Région wallonne a deux grandes villes, Charleroi et Liège, sur les cinq que compte le pays et six villes régionales sur les 17 villes régionales de Belgique : Namur, Mons, Tournai, Verviers, La Louvière et Arlon[25]. En plus de la hiérarchie urbaine, la Région wallonne dispose de régions urbaines (agglomération + banlieue)[N 4]. Elles sont au nombre de six régions urbaines — Liège, Charleroi, Mons, Namur, Verviers et Tournai — auxquelles il faut ajouter la région urbaine bruxelloise qui s'étend largement au Brabant wallon[26]. Charleroi est la commune wallonne la plus peuplée mais si l'on considère les agglomérations c'est Liège qui est largement la plus peuplée avec près de 500 000 habitants. La région urbaine de cette ville englobe pas moins de 35 communes[27]. Au , ces régions urbaines accueillent 54 % de la population de la Région wallonne mais leur poids en nombre d'habitants va en diminuant depuis au moins les années 1980 (à l'époque 56,9 %) au profit des territoires hors régions urbaines qui connaissent une croissance plus poussée.
Le réseau de transport terrestre en Région wallonne est un des plus denses d'Europe, avec 502 km de routes principales (autoroutes, routes régionales) et 99 km de voies ferrées pour 1 000 km2. Même si 85 % des routes recouvertes sont communales et à vocation locale, le gros du trafic routier se fait sur le réseau à destination de la grande circulation qui est de plus en plus forte. Entre 1990 et 2010, la grande circulation a augmenté de 95 %, alors que la longueur de son réseau n'a augmenté que d'environ 15 %[28].
L'infrastructure du réseau ferroviaire est gérée par Infrabel, une entreprise publique autonome détenue par l'État belge. Le transport intérieur de voyageurs et le transport de marchandise est géré dans l'ensemble du pays par la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) tandis qu'en territoire wallon le transport international de voyageurs par trains classiques ou par trains à grande vitesse est aussi géré par la SNCB mais en partenariat avec la Société nationale des chemins de fer français vers la France et avec la Deutsche Bahn vers l'Allemagne. Les lignes à grande vitesse présentes sur le territoire wallon sont trois : la LGV 1 entre la frontière française à Tournai et Bruxelles, la LGV 2 entre Louvain et Ans, et la LGV 3 entre Chênée à Liège et Walhorn.
Du côté du transport aérien, deux aéroports sont importants avec deux vocation différentes — l'aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud destiné au transport de passagers et l'aéroport de Liège pour le fret aérien — et qui connaissent depuis de nombreuses années une forte croissance. Le transport de passagers à Charleroi a été multiplié par 30 entre 1998 et 2013, dont une augmentation de 129 % entre 2008 et 2013[29]. Sur la même période, le fret aérien à Liège a augmenté de 242 %, ce qui met l'aéroport de Liège en 8e position au niveau européen pour le transport de marchandises en 2012[30].
Les voies navigables en Région wallonne représentent un réseau de 450 km de voies utilisés couramment pour la navigation commerciale, avec quatre ports autonomes : port autonome de Liège, le port autonome de Namur, le port autonome de Charleroi et le port autonome du Centre et de l'Ouest. Le port de Liège avec un trafic annuel de plus de 21 millions de tonnes est le troisième port intérieur d'Europe[31]. La densité du réseau des voies navigables exploitées est d'environ 27 km pour 1 000 km2, un peu plus de la moitié de la moyenne nationale (50 km) mais trois fois plus que la moyenne européenne (9 km)[28]. Le réseau des voies navigables est également ouvert à la navigation de plaisance.
En 2011, le transport de marchandises hors fret aérien représente 24,9 milliards de t/km, avec 82 % de transport routier, 11 % de transport ferroviaire et 7 % de transport fluvial[32].
La Région wallonne apparaît dans la constitution belge le avec l'article 107 quater qui stipule dans son premier alinéa que la Belgique compte « trois régions : la région wallonne, la région flamande et la région bruxelloise » mais il faut attendre la « loi spéciale de réformes institutionnelles » du pour que cet article soit appliqué[33]. Néanmoins la Région wallonne est précédée par des organismes, à la fois propres au mouvement wallon mais aussi par la suite dans un cadre institutionnel.
Le premier est le Conseil économique wallon, créé juste avant la Seconde Guerre mondiale en 1938. Copié sur le Vlaams Economisch Verbond, organisation patronale flamande elle-même créée en 1926 comme contrepoids au Comité Central Industriel considéré comme trop francophone et libéral[34], l'association a « la défense de la région wallonne au point de vue économique » dans ses statuts élaborés par la Ligue d'action wallonne de Liège[35]. Passé dans la clandestinité durant la guerre, il obtient une reconnaissance en 1945 quand le gouvernement lui confie la mission d'analyser les causes du déclin de l'économie wallonne.
Le rapport est déposé au gouvernement le , il met en évidence un déséquilibre croissant entre les économies du Nord et du Sud du pays et recommande à la fois de décentraliser et « d'établir un plan d'ensemble de redressement de l'économie wallonne ». Si ce rapport reste « lettre morte » selon Paul Delforge[36], Charles Bricman considère qu'il a donné une dynamique nouvelle au mouvement wallon en y ajoutant une dimension socio-économique et que cette dernière prend avec l'impulsion de l'extrême-gauche d'André Renard le parti du keynesianisme et de l'économie planifiée[37].
C'est la même volonté d'interventionnisme économique qui fait naître le Conseil économique de la Région wallonne, prédécesseur de l'assemblée législative de la Région wallonne[38]. À la suite de la proposition du ministre Freddy Terwagne dans le gouvernement Eyskens qui révise la Constitution en , les deux chambres votent en , la loi de planification et de décentralisation économique, dite Loi Terwagne. Cette loi prévoit en plus des conseils économiques régionaux, des Sociétés de Développement régionaux dont la wallonne est finalisée en 1975 et des sections régionales du Bureau de programmation économique renommé en Bureau du Plan[39].
Au niveau du gouvernement de l'État belge, la région wallonne est représentée par un ministre des affaires wallonnes, par la suite appelé ministre de la Région wallonne, accompagné d'un ou plusieurs secrétaires d'état.
Ne disposant pas d'une majorité qualifiée pour faire voter une loi spéciale, le Gouvernement Tindemans II fait voter la Loi Perin-Vandekerckhove du pour créer « des institutions régionales, à titre préparatoire à l'application de l'article 107 quater de la constitution »[40]. La loi fixe le territoire de la Région wallonne.
1980 : Création
Une tentative de régionalisation effective de la Belgique, avec le Pacte d'Egmont en 1977 et les accords du Stuyvenberg en 1978, est avortée à la suite d'une opposition flamande[41]. Elle se fait finalement durant l'été 1980 avec la quatrième révision de la Constitution sous le gouvernement Martens III, coalition d'union nationale de courte durée. Cette révision et le vote de deux importantes lois de réformes institutionnelles entraînent la deuxième réforme de l'État[42]. Le Constituant de 1980 introduit un article 26 bis qui confère aux régions le pouvoir de prendre des décrets ayant force de loi.
La Région wallonne possède son parlement, composé de 75 députés élus directement au suffrage universel. Le Parlement de Wallonie est établi à Namur. Son rôle est de débattre des thèmes pour lesquels la Région est compétente et de contrôler le Gouvernement wallon. Les 75 députés wallons[N 5] forment également, avec 19 députés francophones du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, le Parlement de la Communauté française de Belgique, établi à Bruxelles. La Communauté française est l'entité fédérée qui a autorité sur la partie francophone de la Région wallonne en matière d'enseignement, de culture, de sport et de contrôle des médias publics. La Communauté germanophone exerce la même autorité sur la partie germanophone de la Région wallonne (2 % de la population, 5 % du territoire).
Le , le Ministère de la Région wallonne MRW et le Ministère de l'Équipement et des Transports MET ont fusionné pour créer le Service public de Wallonie SPW, l'administration de la Région wallonne.
Comme le Québec, la Catalogne, la Flandre, la Californie ou la Bavière, elle bénéficie en matière de politique internationale, « de plus de ressources que de nombreux pays souverains »[43].
L'habitude des juristes belges de langue française est d'utiliser le terme « entités » pour désigner les différentes communautés et régions. Cependant, certains experts plaident pour que l'on utilise le terme « État » comme le militant wallon Jean-Marie Klinkenberg, membre du Conseil supérieur de la langue française, le faisait déjà en 1992 dans la revue Toudi[44], toutes ces suggestions ayant été finalement acceptées sauf celle-là. C'est aussi le cas de Jean Beaufays[45].
Évolution de l'image politique entre 2004[46], 2009[46], 2014[47] et 2019 [47]
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Le graphe ci-dessous est basé sur les chiffres de population des cinq provinces wallonnes tel qu'elles étaient délimitées au moment des recensements en question. Les valeurs antérieures à 1920 ne tiennent pas compte des communes intégrées par la Belgique à la suite du traité de Versailles (Cantons de l'Est). De même les valeurs antérieures à 1970 sont basées sur les limites des provinces en vigueur avant les modifications dues à la fixation définitive de la frontière linguistique en 1962.
Nombre d'habitants x 1000
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[48]
Contrairement au graphe ci-dessus, le graphe ci-dessous est basé sur les chiffres de population des cinq provinces wallonnes dans leurs limites actuelles. Les valeurs antérieures à 1920 ne tiennent pas compte des communes intégrées par la Belgique à la suite du traité de Versailles (Cantons de l'Est).
Nombre d'habitants x 1000
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[48]
En Wallonie comme dans toute la Belgique, le football est le sport qui est de loin le plus populaire. Les Wallons possèdent trois clubs évoluant en Jupiler Pro League (situation 2023-2024) : le Standard de Liège, qui a remporté dix fois le championnat, le R Charleroi SC et le KAS Eupen. En deuxième division de football professionnel, la Wallonie compte 1 club actif, l'AFC Tubize.
En sports collectifs, les principales équipes de la région wallonne sont :
↑Indice qui tient compte de la probabilité que deux points, choisis au hasard dans une région, soient connectés, c’est-à-dire non séparés par une « barrière écologique ».
↑Une région urbaine est une « entité spatiale élargie où sont déployées la plupart des activités de base de la communauté urbaine, c’est-à-dire : habiter, travailler, éduquer, faire des courses, participer aux activités culturelles, se divertir. Il existe entre ces activités des relations intenses créant un ensemble fonctionnel qui, toutefois, reste orienté dans une large mesure vers la ville centrale traditionnelle ».
↑Les députés ayant d'abord prêté serment en allemand sont alors remplacés par un suppléant francophone.
↑Frédéric Boulvain et Francis Tourneur, Pierres et marbres en Wallonie : Reconnaissance et genèse, Académie royale de Belgique, coll. « L'Académie en poche » (no 69), , 112 p., 17,8 × 10,9 cm (ISBN978-2-8031-0517-5, lire en ligne), p. 60.
↑ a et bParties wallonnes des Districts Hydrographiques Internationaux de la Meuse et de la Seine, Jambes, Service Public de Wallonie, , 176 p. (ISBN978-2-8056-0205-4, lire en ligne [PDF]), p. 9
↑Partie wallonne du District Hydrographique International de l'Escaut, Jambes, Service Public de Wallonie, , 112 p. (ISBN978-2-8056-0207-8, lire en ligne [PDF]), p. 9.
↑Partie wallonne du District Hydrographique International du Rhin, Jambes, Service Public de Wallonie, , 86 p. (ISBN978-2-8056-0208-5, lire en ligne [PDF]), p. 9.
↑F. Gullentops, M. Goosens et S. Van Turenhoudt, La Belgique dans la Communauté européenne, De Nederlandsche Boekhandel, coll. « À la découverte du monde, manuels de géographie pour l'enseignement moyen » (no 6), , 265 p., p. 40.
↑Isidore Plaisant, Pasinomie, ou Collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique de 1788 à 1832, t. 7, Bruxelles, .
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↑Mark Van den Wijngaert, D'une Belgique unitaire à une Belgique fédérale : 40 ans d'évolution politique des communautés et des régions (1971-2011), Bruxelles, Vubpress, , 242 p. (ISBN978-90-5487-948-0, lire en ligne), p. 150.
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↑Xavier Mabille, Histoire politique de la Belgique : Facteurs et acteurs de changement, Bruxelles, CRISP, , 4e éd., 500 p. (ISBN978-2-87075-072-8), p. 354
↑Stéphane Paquin, « Les actions extérieures des entités subétatiques : quelle signification pour la politique comparée et les relations internationales ? » dans Revue internationale de politique comparée, 2005/2, vol. 12, p. 129 à 142, 136.
Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2014, Jambes, Service Public de Wallonie, , 205 p. (lire en ligne)
Mark Van den Wijngaert, D'une Belgique unitaire à une Belgique fédérale : 40 ans d'évolution politique des communautés et des régions (1971-2011), Bruxelles, Vubpress, , 242 p. (ISBN978-90-5487-948-0, lire en ligne)
لمعانٍ أخرى، طالع وايت (توضيح). وايت الإحداثيات 44°26′04″N 96°38′51″W / 44.434444444444°N 96.6475°W / 44.434444444444; -96.6475 تقسيم إداري البلد الولايات المتحدة[1] التقسيم الأعلى مقاطعة بروكينغز خصائص جغرافية المساحة 2.25766 كيلومتر مربع2.570787 كيلومتر مربع (1 أبر
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Amri MarzaliBerkas:Amri MarzaliLahir11 Desember 1942 (umur 80)Silungkang, Sawahlunto, Sumatera Barat (masa pendudukan Jepang)KebangsaanIndonesiaAlmamater- Universitas Indonesia- Universitas Gadjah Mada- Universitas Canberra, Australia- Universitas Boston, Amerika SerikatPekerjaanIlmuwan dan pengajarDikenal atasAntropolog Indonesia Prof. Amri Marzali, Ph.D. (lahir 11 Desember 1942) adalah seorang antropolog Indonesia.[1] Ia merupakan guru besar antropologi sosiokultural di Departe...
American college football season 2007 Miami RedHawks footballMAC East Division co-championMAC Championship Game, L 10–35 vs. Central MichiganConferenceMid-American ConferenceDivisionEast DivisionRecord6–7 (5–2 MAC)Head coachShane Montgomery (3rd season)Offensive coordinatorShane Montgomery (3rd season)Offensive schemeMultipleDefensive coordinatorJay Hood (1st season)Base defense4–3Home stadiumYager Stadium(capacity: 24,286)Seasons← 20062008...
American poet (1830–1886) For other people with this surname, see Dickinson (name). Emily DickinsonDaguerreotype taken at Mount Holyoke, December 1846 or early 1847; the only authenticated portrait of Dickinson after early childhood[1]Born(1830-12-10)December 10, 1830Amherst, Massachusetts, U.S.DiedMay 15, 1886(1886-05-15) (aged 55)Amherst, Massachusetts, U.S.Resting placeAmherst West CemeteryOccupationPoetAlma materMount Holyoke Female SeminaryNotable worksList of poemsPa...
2009 single by John Mayer Heartbreak WarfareSingle by John Mayerfrom the album Battle Studies ReleasedOctober 19, 2009Length4:29LabelColumbiaSongwriter(s)John MayerProducer(s)John MayerSteve JordanJohn Mayer singles chronology Who Says (2009) Heartbreak Warfare (2009) Half of My Heart (2010) Heartbreak Warfare is a song by American singer-songwriter John Mayer, featured on his fourth studio album, Battle Studies (2009). Written by Mayer and produced by Mayer and drummer Steve Jordan, the song...
محطة سكة حديد بانكوكสถานีรถไฟกรุงเทพ (بالتايلندية) معلومات عامةالتقسيم الإداري Rong Mueang (en) البلد تايلاند المالك State Railway of Thailand (en) الخطوط Northern Line (en) Northeastern Line (en) Southern Line (en) Eastern Line (Thailand) (en) المحطات المجاورة القائمة ... Urupong railway halt (en) على الخط: Eastern Line (Thailand) (en) باتج...
Este artículo o sección necesita referencias que aparezcan en una publicación acreditada.Este aviso fue puesto el 8 de diciembre de 2015. Charente Departamento BanderaEscudo Coordenadas 45°50′00″N 0°20′00″E / 45.833333333333, 0.33333333333333Capital AngulemaEntidad Departamento • País Francia • Número 16 • Región Nueva Aquitania • Prefectura Angulema (en francés Angoulême) • Subprefecturas CognacConfolensPresiden...
For the voice over actor, see Joe Cipriano. Joe Ciprianocirca 1970Biographical detailsBorn(1931-10-27)October 27, 1931Sumas, Washington, U.S.DiedNovember 25, 1980(1980-11-25) (aged 49)Lincoln, Nebraska, U.S.Playing career1950–1953Washington Position(s)GuardCoaching career (HC unless noted)1953–1960Washington (assistant)1960–1963Idaho1963–1980Nebraska Head coaching recordOverall297–231Tournaments1–3 (NIT)Accomplishments and honorsAwardsFirst-team All-PCC (1953) Joe Cipriano (O...
The Rahat al-sudur wa-ayat al-surur or Rahat al-sudur (Persian: راحة الصدور), is a history of the Great Seljuq Empire, its breakup into minor beys and the subsequent Khwarazmian occupation, written by the Persian historian Muhammad bin Ali Rawandi and finished around 1204/1205.[1] Rawandi was encouraged and supported in his endeavour by Shihab al-Din al-Kashani. Written in Persian and originally dedicated to Süleymanshah II, Rawandi re-dedicated his work to the Sultan of Ru...
Parma Associazione SportivaStagione 1964-1965Sport calcio Squadra Parma Allenatore Bruno Dazzi poi a seguire Bruno Arcari Presidente Giuseppe Agnetti Serie B 1964-196520° (retrocesso in Serie C) Maggiori presenzeCampionato: Versolatto (33) Miglior marcatoreCampionato: Dimitri Pinti e Giovanni Meregalli (3) StadioStadio Ennio Tardini 1963-1964 1965-1966 Si invita a seguire il modello di voce Questa pagina raccoglie le informazioni riguardanti il Parma Associazione Sportiva nelle competiz...
This is the most recent list of Australian states and territories by gross state product (GSP) and GSP per capita. Also included are the GSP and population growth tables as well as a comparison table showing the surplus/deficit between state final demand (SFD) and GSP for the same financial year. All the data was taken from the Australian Bureau of Statistics website. States and territories by GSP per capita > 100,000 100,000 - 80,000 80,000 - 70,000 ...
يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (ديسمبر 2018) هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة به...