Le championnat de Belgique de football, appelé Division 1A (abrégé en D1A), est une compétition de football-association créée en 1895. En Belgique, le terme « championnat » s'applique à toutes les divisions. La plus haute, initialement dénommée « Division 1 », porte le nom officiel de « Jupiler Pro League » d’après le sponsor Jupiler. Depuis la saison 2016-2017 et la réforme des championnats, le championnat est renommé « Division 1A ».
La compétition a débuté en 1895 au niveau national, sous l’appellation particulière de « coupe de championnat ». Lors de la première édition, 7 clubs participent. Lorsque la saison 2020-2021 débute, 79 clubs différents ont disputé au moins une saison dans la plus haute division belge. Tout frais promu, le K Beerschot VA est le 80e club. Au total, 522 clubs différents ont pris part à au moins une saison dans une des « séries nationales ».
Le RFC Liège nommé auparavant FC Liégeois, devient le premier champion national, alors que la compétition s'appelait Coupe de Championnat. Au fil des années, le football belge se développe et prend la forme pyramidale qu'il connaît aujourd'hui. L’Union royale belge des sociétés de football association (URBSFA) est une des premières fédérations nationales créées en dehors des îles britanniques et les dirigeants belges sont, avec leurs homologues français, les initiateurs de la FIFA, la fédération mondiale créée en 1904. De 1915 à 1919, le championnat est arrêté à cause de la Première Guerre mondiale. Aucun titre n'est attribué, et aucun championnat ne se déroule officiellement.
Ce n'est donc qu'à partir de la saison 1919-1920 que le plus haut niveau du football belge fait son grand retour sur les terrains du pays.
C'est aussi durant cette période que l'Union Saint-gilloise glane la grande majorité de ses titres, ainsi qu'au cours des années 1930 dans une ère où les clubs bruxellois brillent sur la scène nationale. Elle est pour l'anecdote la première formation à atteindre la dizaine de titres.
Pendant l'entre deux guerres, la compétition passe de 10 à 12 équipes initialement. Mais dès l'entame de la saison 1921-1922, celui-ci est revu à la hausse pour atteindre le nombre de 14 formations.
On retrouve à l’époque peu de clubs wallons, à l'exception du Standard Club Liégeois et du Club Sportif Verviétois. Les deux équipes jouent au plus haut niveau, ce qui n'arrivera plus par la suite.
Il est également constaté que la plupart des équipes jouent dans une zone géographique proche.
La fédération belge adopte toutefois une position très conservatrice sur plusieurs points. Ainsi, seul le statut d’amateur est de mise jusqu’en 1974 : certains clubs de haut niveau, comme l’Union Saint-gilloise sont punis pour « faits de professionnalisme » et certains joueurs, comme Raymond Braine, ne sont pas repris pendant plusieurs saisons en équipe nationale car ils sont considérés en tout état de cause comme professionnels. Après la Seconde Guerre mondiale, un statut "semi-professionnel" est ainsi toléré pour les clubs de la plus haute division. Ce sont les prémices, en quelque sorte, du football professionnel belge tel que reconnu actuellement.
C'est après la Seconde Guerre mondiale que le Royal Sporting Club d'Anderlecht va commencer à empocher des titres, qui vont pour la plupart constituer l'un des palmarès les plus importants du football belge. Il s'agit effectivement du premier club fédéral a avoir non seulement remporté plus d'une vingtaine de titres, mais également plus d'une trentaine.
La plupart des grandes équipes émergent donc au cours des débuts du championnat. Malgré de nombreuses interruptions dues aux deux premiers conflits mondiaux. Cette Pro League est encore appelée au début des années 50' la Division d'Honneur.
Petits devenus grands, puis rentrés dans le rang (1952-1990)
À la naissance des compétitions internationales pour clubs, dans les années 1950, les Belges peuvent difficilement concurrencer les grandes équipes européennes. Mais grâce à des dirigeants intelligents et visionnaires, comme Roger Petit, Constant Vanden Stock ou encore Antoine Van Hove, le football belge de club progresse.
Des équipes, comme par exemple le Lierse SK d'Hubert D'Hollander en 1959-1960 qui remporte un titre à domicile, via une attaque efficace et sachant prendre des risques. La formation arrive une deuxième fois à se montrer sur la première marche de ce tournoi, en passant de plus devant les grands favoris de la compétition que sont le RFC Liège et le RSC Anderlecht. Le suspense reste entier jusqu'au dernières journées, où les joueurs bleus et jaunes s'imposent 3-0 face à leur poursuivants liégeois.
Durant les années 1970 et 1980, le Royal Sporting Club d'Anderlecht fait partie des meilleurs clubs européens et dispute des demi-finales, des finales et remporte des victoires en Coupe d'Europe (4 sacres entre 1976 et 1988). Tandis que l’équipe nationale connaît également une période faste (finale de l’Euro 1980 et demi-finale de la Coupe du monde en 1986). Il s'agit actuellement de la seule équipe avec le FC Malines a avoir remporté un titre en Europe, c'est la grande période des clubs belges en coupes européennes. Certaines équipes perdent la finale, mais le bilan est équilibré dans l'ensemble.
Les premières années, l'instance joue un rôle décisionnel uniquement secondaire par rapport au tout puissant comité exécutif, mais sous l’impulsion des grands clubs elle voit son autonomie s’agrandir progressivement pour améliorer la qualité globale des rencontres.
Toujours à propos de la ligue professionnelle, un progrès est aussi constaté à travers une grande diversité d'engagements[1].
Parmi les meilleures formations de cette période, il y a aussi le KSK Beveren portant le matricule 2300, formation pouvant se réjouir de son coaching payant de la fin des années 70' au début des années 80'. Cette audace de l'équipe est récompensée par un titre en 1979 alors que l'équipe est menée par Goethals et en 1984, au moment où la formation de Flandre orientale est amenée à remporter la compétition grâce en partie à Braems.
Le suspense reste ainsi entier durant ces quelques décennies, avant un certain trou d'air où les formations peuvent moins se montrer au plus haut niveau.
Anderlecht poursuit et achève son hégémonie (1990-2018)
Depuis 2008, la Pro League gère seule les destinées de la Jupiler Pro League. Le sponsor a été choisi pour des raisons de naming, ce qui va avoir des conséquences par la suite sur l'identité du championnat. La compétition se met donc progressivement aux normes de ses sœurs européennes, ayant fait ce choix. Le niveau progresse également sur le sol national donc, mais les multiples titres gagnés entre autres par le RSC Anderlecht ne permettent pas réellement de faire progresser le niveau dans les compétitions de niveau européen.
Depuis cette époque dorée, le niveau de jeu général pratiqué en championnat a fortement régressé. Fin 2010, le championnat belge se situe en 14e position dans le coefficient UEFA. Les nombreux clubs atteignent les phases à élimination directe du tournoi.
Sur la scène européenne, les clubs belges ne jouent plus les premiers rôles. Ainsi, aucun club belge n’a passé la phase de groupes de la ligue des champions entre la saison 2000-2001 et celle 2015-2016 (où KAA La Gantoise fut éliminé en 8e de finale face à Wolfsbourg), et la dernière place en finale remonte à la saison 1992-1993. Cet état de fait est majoritairement dû aux moyens financiers limités dont disposent les clubs belges par rapport à leurs concurrents européens.
Petit rayon de soleil dans la grisaille générale, le Standard de Liège atteint les quarts de finale de l'Europe League 2009-2010, imité par le FC Bruges en 2014-15 suivi par le Racing de Genk et le Sporting d'Anderlecht en 2016-2017.
La libéralisation du marché des transferts dans le football européen à la suite de l'arrêt Bosman fait régresser le niveau du football belge, dont les clubs n’ont pas la capacité financière de leurs homologues des pays voisins. Un des premiers effets est le recrutement quasi impossible des joueurs les mieux côtés, les clubs étrangers plus riches n'ayant désormais plus de limite ou presque au recrutement de joueurs non nationaux.
Les meilleurs éléments belges s'engagent de plus en plus souvent dans des clubs étrangers, ce qui provoque une baisse de niveau de la compétition belge. Dans le même temps, la levée des restrictions sur le nombre de non-nationaux entraîne certains clubs à composer des noyaux avec un grand nombre de footballeurs étrangers, au détriment des jeunes formés dans les clubs, avec comme autre conséquence un exil de ces jeunes footballeurs prometteurs vers l’étranger, principalement en France et aux Pays-Bas.
Sous l’impulsion de la Pro League, une réforme du championnat a été imaginée et mise en œuvre lors la saison 2009-2010, avec pour objectif de relever le niveau de la compétition via un système d'éliminatoires en fin de saison.
En octobre 2018, une affaire judiciaire mélangeant corruption, fraude fiscale et matchs truqués éclate dans le milieu du football professionnel belge. Des dirigeants (Herman Van Holsbeeck, manager du club d'Anderlecht) et des agents influents (Mogi Bayat) sont arrêtés.
Dans la suite de cette affaire, pas moins de deux rencontres de la saison 2017-2018 sont supposées truquées ; à l'issue de l'enquête, seule l'une d'elles est qualifiée ainsi.
Accusé de l'avoir truquée, le club Yellow Red KV Malines, qui revenait en Pro League, est évincé de la Coupe de Belgique 2019-2020 tout comme de la Ligue Europa - et manque de peu d'être également exclu du championnat[2].
La Pro League, dont le directeur général Pierre François est également malmené dans cette affaire, demande la fondation d'une chambre de compensation, chargée de surveiller les flux financiers entre les différentes parties concernées par les transferts des joueurs[2].
En conclusion, 57 personnes étant proches avec l'affaire, de près ou de loin, sont menacées de poursuite en prolongation de cette affaire, ayant pris une ampleur dans l'entièreté du pays[3].
Après cette période du « Footbelgate » le championnat reprend son cours normal, avec les mêmes équipes se disputant les premières places, de manière générale.
Au delà de ça, une réforme est mise en place de telle sorte à ce que la compétition diminue son nombre d'équipes, la Pro League va ainsi passer de 18 à 16 formations. Ce changement est ainsi mis en place lors de la saison 2022-2023, où deux places supplémentaires sont promises à la descente. Il n'y a pas de barrages mis en place durant cette saison.
En opposition à un championnat inintéressant, toujours dominé plus ou moins par quelques équipes, l'Union Saint-gilloise surprend le pays en revenant au premier rang. Dès la saison 2021-2022, soit l'année de leur montée, ils viennent perturber les gros avec des moyens propres à un promu. Leurs prestations sont observées à travers tout le pays, où les Bruxellois se retrouvent en plus régulièrement en Ligue Europa, ainsi qu'en Ligue Europa Conférence.
Mis à part cela, le Club de Bruges montre une nouvelle régularité qui lui permet, en dépit de quelques prestations médiocres, de gagner durant le début de la décennie la majorité des titres s'offrant à eux.
Dénomination
Lors de sa création, pour la saison 1895-1896, la compétition reçut le nom de « Coupe de championnat ». Le terme fut employé trois saisons, puis devint « Division 1 » dès la saison 1898-1899. Pour la saison 1900-1901, la fédération belge renomma sa plus haute division en « Division d'honneur ».
Les expressions « jouer en honneur » ou « monter en honneur » apparurent dans le verbiage familier des supporteurs et sympathisants. L'appellation « Division d'honneur » ne changea plus jusqu'au terme de la saison 1951-1952.
À partir de la saison 1952-1953, la plus haute division devient à nouveau la « Division 1 ». À la fin des années 1990, le nom « Jupiler League » fit son apparition, qui devint par la suite « Jupiler Pro League », du nom de la marque de bière Jupiler.
Lors de la saison 2016-2017, le championnat devient la « Division 1A » mais garde le nom de « Jupiler Pro League ».
Litiges entre les clubs et les niveaux de championnat
La Pro League regroupe l’ensemble des clubs de la Jupiler Pro League. Les clubs relégués en font encore partie pendant deux saisons.
Les droits de retransmission des matches de la Jupiler Pro League à la télévision représentent une manne financière importante pour les clubs bénéficiaires. C’est pour cela que les clubs officiant en division 2 souhaitent qu’il y ait au moins deux descendants directs chaque année, et autant de clubs montants, alors que le système actuel, mis au point par la Pro League, ne prévoit qu’un descendant direct. Désormais le championnat comporte 16 équipes, avec deux descentes directes et une place en barrages de relégation[4].
Au cours de la majeure partie de l’Histoire, le championnat fut disputé sous forme d'une poule unique. Le nombre de participants évolua, mais les trois chiffres les plus fréquents furent 14 puis 16 et 18 participants.
Lors du passage officiel au professionnalisme, la division 1 effectua la transition avec 20, puis 19 clubs, et enfin 18 depuis la saison 1976-1977. En vue de la saison 2009-2010, l'URBSFA a ramené le nombre de participants à 16 clubs et mis en œuvre un système de rencontres éliminatoires en fin de saison.
La première phase consiste en une phase classique à une seule poule de 16 équipes en matchs aller-retour, soit 30 matches par équipe. À l’issue de ce championnat régulier :
les 6 premières équipes sont qualifiées pour les éliminatoires 1 (appelées en anglais play-offs 1) ;
les 9 équipes suivantes sont réparties en deux poules, qui forment les éliminatoires 2 (play-offs 2). Elles sont rejointes par les 3 équipes les mieux classées de D1B et n'étant pas directement promues en D1A;
depuis la saison 2016-2017, la dernière équipe est automatiquement reléguée en division 1B (2e division).
Champions Play-offs
Les 6 premières équipes jouent les champions play offs avec la moitié des points engrangés durant la phase classique du championnat, arrondis à l’unité supérieure.
Ce mini-championnat se joue en matchs aller-retour, soit 10 matchs par équipe. Les équipes sont départagées d’après le nombre de points engrangés au terme des champions play offs après avoir déduit le demi-point éventuellement accordé lors de l'arrondissement à l'unité supérieure à la fin de la phase classique, puis le nombre de victoires, la différence de buts, le nombre de buts inscrits, le nombre de buts inscrits en déplacement et enfin le nombre de victoires en déplacement. En cas d’ex-æquo, un barrage aller-retour est organisé. C’est le classement des champions play offs qui détermine l'équipe vainqueur du championnat ainsi que la plupart des places pour la coupe d’Europe : seule la dernière place qualificative pour la Ligue Europa Conférence accordée au terme d’un barrage avec le vainqueur des europeans play offs
European play-offs
Depuis la saison 2023/2024, les clubs classés de la septième à la douzième place disputent les european play offs. Au début de ces play-off les points divisés par deux, puis les clubs s'affrontent en aller-retour. Le vainqueur de ces PO joue contre le club classé à la 4e position des Champions play-off (sous réserve d'une victoire en Coupe) pour l’obtention du dernier ticket européen.
Lors de la première saison durant laquelle ce système a été en vigueur, en 2009-2010, la dernière place qualificative a été attribuée à l’équipe du KRC Genk, issue des play-offs 2.
Tickets européens 2021/2022
- Champion : Champions League
- Deuxième : troisième tour qualificatif de la Champions League (en cas de défaite, le club est reversé en Europa League)
- Vainqueur de la Coupe : quatrième tour qualificatif de l'Europa League (en cas de défaite, le club est reversé en Europa Conference League)
- Troisième : troisième tour qualificatif de l'Europa Conference League
- Vainqueur test-match PO1 (4e place) – PO2 (1ère place) : deuxième tour qualificatif de l'Europa Conference League
Si le champion ou le deuxième ou le troisième gagne la coupe, le troisième va au quatrième tour qualificatif de l'Europa League, le quatrième au troisième tour qualificatif de l'Europa Conference League et le premier des PO2 au deuxième tour de l'Europa Conference League.
Si le quatrième gagne la coupe, le premier des PO2 va au deuxième tour qualificatif de l'Europa Conference League (ou inversement).
Relégation play-offs
Les 4 équipes les moins bien classées du championnat s’affrontent en aller-retour. Contrairement aux autres play-offs, il n'y a pas de division des points par 2.
Les deux dernières équipes des relégations play-offs sont reléguées automatiquement en deuxième division. L'équipe terminant deuxième joue un match de barrage contre le vainqueur des barrages de division 2. Le gagnant des play-offs reste en première division la saison suivante.
Les play-offs 3 sont apparus depuis la saison 2010-2011. Ce système a été ajouté sur la base de l’expérience de la première année de la nouvelle formule du championnat. D’une part il permet à l’équipe la moins bien classée du championnat d’espérer un sauvetage mais surtout il évite d’interrompre la saison de l’équipe classée avant-dernier, qui autrement n’aurait plus de matches en compétition pendant près de deux mois, alors qu’il lui faut disputer le tour final de division 2 par la suite.
Les play-offs 3 sont supprimés à partir de la saison 2016-2017. Le club classé en dernière position de D1A termine donc son championnat au mois de mars, alors que toutes les autres équipes professionnelles ont encore au minimum 10 rencontres à disputer. Ces PO3 reviennent sous le nom de Relégations play-offs lors de la saison 2023/2024.
Réforme pour 2011-2012, contestation puis accords pour 3 ans
Le 10 décembre 2010, une majorité de clubs de la Jupiler Pro League a opté pour un retour à l’ancienne formule, sous forme d’une poule unique à 18 clubs. Ce vote (12 pour et 4 contre) a mis en exergue la divergence de vue entre les grands clubs (G4 : RSC Anderlecht, KRC Genk, FC Bruges et La Gantoise), partisans du maintien du système des trois éliminatoires, et les autres (G11 + le Standard de Liège)[5].
Le 25 février 2011, le comité de la Pro League entérine le nouveau vote à la majorité des deux tiers (11 pour et 5 contre), pour un championnat à seize avec play-offs pour les trois saisons à venir, avec compensation financière pour le descendant et les clubs ne participant pas aux play-offs 1. Outre le maintien du système, la Ligue a également voté à la majorité des deux tiers le fait que le descendant de Jupiler Pro League en Division 2 sera déterminé sur les résultats des trois saisons précédentes à partir de la saison 2011-2012. Il y aura une pondération pour les clubs n'ayant joué qu'une ou deux saisons en Jupiler Pro League[6]. Mais le 16 mars 2011, le conseil de la concurrence annonce que ce système est illégal et la Jupiler Pro League décide de l'annuler[7].
Nouvelle réforme
Dans le courant de la saison 2014-2015, un nouveau projet de réforme est rendu public. L'idée est de réduire le nombre d'équipes professionnelles à 24 (16 en Division 1 + 8 en Division 2). Lors de scrutins distincts, les équipes des deux plus hautes divisions s'étaient montrées favorables et cette réforme a fait l'objet d'une étude et d'une approbation par le Comité exécutif de l'URBSFA. Championnat de Belgique de football D2
Compétitions européennes
Palmarès continental
Le tableau suivant récapitule le palmarès du football belge dans les principales coupes d'Europe organisées par l'Union des associations européennes de football (UEFA) ; la Coupe Intertoto (organisée par l'UEFA entre 1995 et 2008) n'est pas prise en compte dans ce tableau. Les clubs en gras indiquent les succès en finale, le reste correspond aux défaites subies en finale continentale.
Apparition des clubs belges en finale des principales compétitions européennes
Depuis la création des compétitions européennes en 1955, cinq équipes de première division ont disputé quatorze finales continentales pour un total de sept victoires toutes compétitions confondues. L'équipe ayant disputée le plus de finales européennes est le RSC Anderlecht avec huit finales.
Classement du championnat
Le tableau ci-dessous récapitule le classement de la Belgique au coefficient UEFA depuis 1960. Ce coefficient par nation est utilisé pour attribuer à chaque pays un nombre de places pour les compétitions européennes (Ligue des champions et Ligue Europa) ainsi que les tours auxquels les clubs doivent entrer dans la compétition.
Classement du championnat belge au coefficient UEFA par année[8]
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
14
16
12
9
11
10
9
10
13
16
9
12
11
11
8
13
12
8
4
3
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
3
5
5
5
6
5
4
7
5
5
4
5
4
5
4
8
8
12
20
18
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
17
12
14
11
12
9
12
12
13
14
14
13
12
11
10
10
9
9
9
8
2020
2021
2022
2023
2024
8
9
13
8
8
Premier
Deuxième
Troisième
Le tableau suivant affiche le coefficient actuel du championnat belge.
Extrait du classement UEFA des pays à l'issue de la saison 2023-2024[9]
Dans les tableaux ci-dessous, les termes « doublé », « triplé », « quadruplé » renseignent deux, trois ou quatre titres remportés consécutivement.
Dans le cas d'un triplé, il n'est pas comptabilisé deux doublés (1-2 puis 2-3). La même remarque vaut pour les triplés vis-à-vis des quadruplés.
Anderlecht a remporté cinq titres de suite, soit un quintuplé. Celui-ci comprend deux quadruplés, trois triplés et quatre doublés. Dans les comptages distincts, ci-après, ces performances « intermédiaires » ne sont pas comptabilisées.
Erwin Vandenbergh est le seul joueur à avoir remporté le titre de meilleur buteur 4 fois de suite, entre 1979-1980 et 1982-1983 (les trois premières fois au Lierse SK et la dernière au RSC Anderlecht ). Il est également le joueur à avoir remporté le plus de titres de meilleur buteur de première division belge dans sa carrière (6 fois avec 3 clubs différents : 3 fois avec le Lierse SK, deux fois avec le RSC Anderlecht et une fois avec La Gantoise ). Victor Wegria et Josip Weber ont remporté le titre 3 fois de suite (respectivement entre 1958-59 et 1960-61 au RFC Liège et entre 1991-92 et 1993-94 au Cercle de Bruges). Wegria a finalement terminé meilleur buteur une 4e fois en 1962-1963 toujours avec le RFC Liégeois, faisant de lui le deuxième joueur avec le plus de titres de meilleur buteur de l'histoire des meilleurs buteurs belges de première division.
C'est Albert De Cleyn qui est le recordman du plus grand nombre de buts marqués dans l'histoire de la Première Division belge depuis 1895 avec la bagatelle de 377 buts inscrits, bien qu'il n'ait remporté qu'une seule fois le titre de meilleur buteur.
Parmi les autres joueurs dans le top dix du classement des meilleurs buteurs de l'histoire de la première division belge figurent Joseph Mermans (3 fois meilleur buteur, 339 buts au total en 382 matchs avec le RSC Anderlecht), Bernard Voorhoof, Rik Coppens (3 fois meilleur buteur), Erwin Vandenbergh et Paul Van Himst.
Le premier joueur étranger à remporter le titre était le Néerlandais Jan Mulder en 1966-1967 avec le RSC Anderlecht. Depuis, 43 joueurs étrangers ont terminé meilleur buteur. Seuls quatre joueurs étrangers ont remporté le trophée plus d'une fois : Josip Weber Josip Weber (deux fois en croate et une fois en tant que belge), l'autrichien Alfred Riedl, le français Jérémy Perbet et plus récemment le tunisien Hamdi Harbaoui à trois reprises.
Liste des meilleurs buteurs de l'histoire du championnat de Belgique.
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Lors de la saison 2015-2016, pour fêter les 25 ans de partenariat avec Jupiler, un nouveau trophée est décerné en remplacement de la traditionnelle coupe avec les deux grandes oreilles. C'est une sculpture d'un taureau en bronze, avec un grand demi ballon de football stylisé sur le dos[12].
↑ a et bClément Guillou, « Corruption : les petits arrangements du football belge », Le Monde, (lire en ligne).
↑Julien Raspiller, « Footbelgate: le parquet fédéral veut poursuivre 57 personnes, dont plusieurs gros noms du football belge », Le Soir, (lire en ligne).
Le championnat est appelé successivement Coupe de Championnat (1895-96 à 1897-98), Division 1 (1898-99 et 1899-1900), Division d'Honneur (1900-01 à 1951-52), Division 1 (1952-53 à 2015-16) et Division 1A (depuis 2016-17).