D'une superficie de 4 459,25 km2, c'est la plus vaste province du royaume, mais aussi la moins peuplée avec 295 146 habitants au , soit une densité de population de 66,19 habitants au kilomètre carré, faisant d'elle une province majoritairement rurale. Son chef-lieu et sa plus grande ville est Arlon, qui compte un peu plus de 30 000 habitants et est située dans le sud-est de la province.
Les cours d'eau principaux sont les rivières suivantes :
la Semois, affluent de la Meuse qui prend sa source à Arlon et traverse le sud de la province d'est en ouest ;
la Sûre, affluent de la Moselle qui prend sa source près de Vaux-lez-Rosières dans le centre de la province et coule vers l'est ;
la Lesse, affluent de la Meuse qui prend sa source à Ochamps dans le centre de la province et coule vers le nord-ouest ;
l'Ourthe, affluent de la Meuse qui prend ses sources à Ourt (commune de Libramont, centre de la province) et Ourthe (commune de Gouvy, nord-est de la province) et coule vers le nord ;
le Ton, affluent de la Chiers qui prend sa source à Châtillon dans le Sud de la province ;
la Lhomme, affluent de la Lesse qui prend sa source à Bras (commune de Libramont, centre de la province), et qui coule vers le nord pour rejoindre la province de Namur.
Évolution démographique
Elle comptait, au , 295 146 habitants[1], soit une densité de 66,19 habitants/km² pour une superficie de 4 459,25 km².
Nombre d'habitants × 1000 :
Source : Statbel - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1981=nombre d'habitants chaque 1er janvier[1]
1839: Scission de la province, la partie est devenant le Grand-Duché de Luxembourg
L'histoire de la province est naturellement liée à l'histoire de la Belgique et du territoire actuel du Benelux, particulièrement celle du Luxembourg. Les plus anciens vestiges remontent, comme ailleurs, à la Préhistoire, notamment les abris sous roche et les occupations de grottes fouillées dans la vallée de la Haute Lesse. La période des âges des métaux est illustrée par les fouilles de tombes à char, des marchets (en Famenne) et celles des éperons barrés de la Semois.
Le couvert forestier de la forêt d'Ardenne a maintenu la province à l'écart de la tectonique médiévale, sur le plan politique. Toutefois, le territoire, morcelé entre plusieurs grandes maisons, verra des villes se fortifier, dont il reste aujourd'hui d'importants témoins : châteaux (La Roche, Bouillon), abbayes et lieux de pèlerinage (Orval, Saint-Hubert), fermes seigneuriales, tracés antiques, etc.
Le sonne le glas du Premier Empire après de la défaite française lors de la bataille de Waterloo. Les puissances européennes victorieuses déclarent les anciens territoires annexés par la France « vacants ». Afin de déterminer l'attribution de ces territoires et de redessiner les cartes de l'Europe, les vainqueurs (et la France) se réunissent lors du congrès de Vienne. Légitimement, les anciens Pays-Bas autrichiens (y compris le duché de Luxembourg) reviennent à la maison de Habsbourg[5]. Mais ces derniers, peu soucieux de récupérer des terres trop éloignées de leur capitale, Vienne, s’empressent de les négocier contre la Vénétie et la Lombardie, contigus à l’empire d'Autriche sur lequel ils règnent.
Les Luxembourgeois se rattachent majoritairement à la révolution, hormis certains bastions « orangistes », principalement dans la ville de Luxembourg. On voit en effet apparaitre des drapeaux belges et brabançons dans un certain nombre de localités grand-ducales. On en recense d'abord le long de la route entre Bruxelles, Namur, Arlon et Luxembourg (actuelle route nationale 4 belge et nationale 6 luxembourgeoise) : le 4 septembre à Marche-en-Famenne, le 5 à Bastogne, le 9 à La Roche-en-Ardenne et le 14 à Houffalize[8]. À Arlon, où réside une garnison de l'armée royaliste, le drapeau belge apparaît le 27 septembre et le 30 les militaires quittent la ville en direction de Neufchâteau où la troupe se débande tandis que les officiers sont arrêtés par les bourgeois. Le 2 octobre c'est au tour de la garnison présente à Bouillon d'évacuer la ville.
Guillaume Ier essaye à plusieurs reprises de récupérer ses provinces, mais un armistice est imposé par les grandes puissances réunies lors de la conférence de Londres qui reconnait l'indépendance de la Belgique le puis proclame sa neutralité et son inviolabilité. À l’issue des négociations internationales, un premier traité est signé le : le traité des XVIII articles. Celui-ci reconnait tacitement l'annexion du Luxembourg en ouvrant la possibilité d'un rachat de celui-ci par la jeune Belgique en échange d'une partie de la province du Limbourg contre des territoires enclavés qui ne faisaient pas partie des Provinces-Unies avant 1790. Cependant, ce traité ne sera jamais appliqué et, après la prestation de serment du premier rois des Belges, Léopold Ier, le , les hostilités reprennent le 2 aout avec le déclenchement de la campagne des Dix-Jours. Incapables de résister à l'armée néerlandaise, les forces armées belges doivent recevoir l'aide de la France, qui envoie une armée à la rescousse, afin de remporter la victoire dès le 12 aout.
« Dans le grand-duché de Luxembourg, les limites du territoire belge seront telles qu'elles vont être décrites ci-dessous :
À partir de la frontière de France entre Rodange, qui restera au grand-duché de Luxembourg, et Athus, qui appartiendra à la Belgique, il sera tiré, d'après la carte ci-jointe, une ligne qui, laissant à la Belgique la route d'Arlon à Longwy, la ville d'Arlon avec sa banlieue, et la route d'Arlon à Bastogne, passera entre Messancy, qui sera sur le territoire belge, et Clémency, qui restera au grand-duché de Luxembourg, pour aboutir à Steinfort, lequel endroit restera également au grand-duché. De Steinfort, cette ligne sera prolongée dans la direction d'Eischen, de Hecbus, Guirsch, Oberpalen, Grende, Nothomb, Parette et Perlé, jusqu'à Martelange ; Hecbus, Guirsch, Grende, Nothomb et Parette devant appartenir à la Belgique, et Eischen, Oberpalen, Perlé et Martelange, au grand-duché. De Martelange, ladite ligne descendra le cours de la Sûre, dont le thalweg servira de limite entre les deux États, jusque vis-à-vis Tintange, d'où elle sera prolongée aussi directement que possible vers la frontière actuelle de l'arrondissement de Diekirch, et passera entre Surrel, Harlange, Tarchamps, qu'elle laissera au grand-duché de Luxembourg, et Honville, Hivarchamps et Loutermange, qui feront partie du territoire belge ; atteignant ensuite, aux environs de Doncols et de Soulez, qui resteront au Grand-Duché, la frontière actuelle de l'arrondissement de Diekirch, la ligne en question suivra ladite frontière jusqu'à celle du territoire prussien. Tous les territoires, villes, places et lieux situés à l'ouest de cette ligne, appartiendront à la Belgique ; et tous les territoires, villes, places et lieux situés à l'est de cette même ligne, continueront d'appartenir au grand-duché de Luxembourg. »
Ce traité ne fut toutefois pas reconnu avant le lorsque Guillaume Ier déclare officiellement accepter l'existence de la Belgique. Jusque là, il considérait en effet le nouveau royaume comme non-viable et maintenait l'espoir de récupérer ses territoires et son Royaume. De nouvelles négociations débutèrent alors pour mettre à jour les conditions du traité.
De l'autre côté de la frontière, l'union personnelle entre le grand-duché et le roi des Pays-Bas perdura jusqu'au , date de la mort de Guillaume III sans héritier mâle, ce qui mena à la création du Luxembourg tel qu'il existe aujourd'hui.
Le , une catastrophe ferroviaire ébranle la province : le train express reliant Arlon à Bruxelles déraille à vive allure à hauteur de Mirwart, près de Grupont faisant 8 morts et 15 blessés. L'année suivante, une nouvelle ligne transfrontalière vers le grand-duché est construite entre Autelbas et Clémency. La ligne Athus-Meuse, quant à elle, est construite à partir de 1878. Bastogne est à son tour reliée au Luxembourg dès 1887 avec la ligne 164 vers Kautenbach puis Wiltz. Il faut ensuite attendre 1914 pour voir l'inauguration d'une nouvelle ligne transfrontalière, cette fois vers la France : la ligne 163A entre Bertrix et Carignan.
Lorsque Léopold II arrive sur le trône, il souhaite construire des églises qui dominent l’horizon et puissent être vues de loin aux deux extrémités du pays. C'est ainsi que sont édifiées les églises Saints-Pierre-et-Paul d'Ostende et Saint-Martin d'Arlon, de 1907 à 1914, dont la flèche, qui culmine à 97 mètres de haut, lui confère le statut de bâtiment ecclésiastique le plus haut de Wallonie.
Le le gouverneur de la province, Édouard Orban de Xivry, est assassiné dans son bureau du palais provincial d'Arlon d'une balle dans la poitrine tirée par Jean Schneider, un employé du palais qui retourne ensuite l'arme contre lui et se suicide[17].
Lors de la seconde Guerre mondiale, la province de Luxembourg est envahie dès le début de la Campagne des 18 jours lors de la traversée des Ardennes, dès le , puis occupée par les forces du troisième Reich. De nombreux accidents militaires ou liés à la guerre ont lieu pendant cette période, par exemple l'accident aérien de Rachecourt qui fit 13 morts le , lors d'une collision en vol entre deux bombardiers alliés. Le , un train chargé de bombes allemandes équivalent à 450 tonnes de TNT explose en gare de Marloie, provoquant la destruction de la gare et de l'ensemble du quartier et faisant 42 morts[19]. La gare de Messancy subit également une explosion similaire le [20].
La province se trouve ensuite au cœur de la Bataille des Ardennes lors de l'hiver 1944-1945 qui voit le retour des troupes allemandes jusqu'en février 1945. Des massacres de civils ont lieu comme le , où 34 hommes, âgés de 17 à 32 ans, sont massacrés à Bande (Nassogne) par une unité spéciale du Sicherheitsdienst[23], en réponse à la mort de trois des leurs imputée à la résistance intérieure belge. De nombreux bombardements ont également lieu, notamment à Sainlez (Fauvillers) le , faisant 40 morts parmi les civils, ou encore à La Roche-en-Ardenne, dès le 26 décembre, qui font 114 morts[24].
Le , la province connait sa plus grave catastrophe en temps de paix : la catastrophe de Martelange, lors de laquelle un camion contenant 47 000 litres de GPL dévale la nationale 4 à l'entrée du village de Martelange en provenance de Bastogne et percute un pont sur la Sûre. On dénombre 22 morts et 47 blessés.
Dans les années 1970 et 1980 plusieurs autoroutes sont construites et traversent la province : les autoroutes A4 et A28, portions de la E411 qui la connecte à Bruxelles, ainsi que l'A26, portion de la E25, qui la relie à Liège. En 1974 l'aérodrome de Latour est fermé pour devenir le zoning industriel de Latour le long de la nationale 811 et du contournement de Virton. Seuls restent dans la province les aérodromes civils de Saint-Hubert et de Sterpenich. Dans la foulée, le , un avion de l'asbl Les Ailes Luxembourgeoises, autrefois basé à l'aérodrome et transportant un pilote et quatre passagers, s'écrase près de Torgny, tuant l'ensemble des personnes à bord[25].
A la fin des années 1990, la province est impactée par l'affaire Dutroux, notamment par l’affaire judiciaire, lors de l'évasion de Marc Dutroux du palais de justice de Neufchâteau le . Cette affaire entraine également la réforme des polices de Belgique qui entre en vigueur le , supprimant les anciennes polices communales ainsi que la gendarmerie belge et créant les zones de police de la nouvelle police intégrée. La province de Luxembourg est alors divisée en six zones : Arlon/Attert/Habay/Martelange, Centre-Ardenne, Gaume, Famenne-Ardenne, Semois-et-Lesse et Sud-Luxembourg. Le procès de l'affaire Dutroux est tenu à Arlon dès le , dans le nouveau palais de justice construit à cet effet[27].
En 2013, la province annonce vouloir changer son identité visuelle et son logo en supprimant le sanglier pixelisé et en ouvrant un concours pour trouver un nouveau logo[28].
Le nord de la province de Luxembourg est particulièrement touchée par les inondations de juillet 2021 qui font 39 victimes dans l'ensemble du pays[31].
Les armoiries[36] reconnues de la province de Luxembourg sont un burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchue et passée en sautoir.
Elles sont utilisées à de nombreuses occasions afin de représenter la province. Elles ont, par exemple, été ajoutées au drapeau du Luxembourg pour créer le drapeau de la province de Luxembourg et demeurent l'unique différence entre les deux emblèmes. Elles sont également reprises sur le rapeau du Pays d'Arlon.
Un nouveau logo provincial officiel fut adopté le , en replacement de l'ancien sanglier pixelisé[39]. Celui-ci reprend les couleurs traditionnelles du blason historiques des comtes et ducs du Luxembourg.
Le logo du sanglier pixelisé vert et le slogan « une ardeur d'avance » étaient en vigueur de 1987 à 2016 comme logo officiel de la province.
Le novueau logo provincial, en vigueur depuis 2016.
Elle comptait, au , 295 146 habitants, soit une densité de 66,19 habitants/km2[1] pour une superficie de 4 459,25 km2.
Le graphique suivant reprend la population résidente au 1er janvier de chaque année pour la province et ses arrondissements administratifs[1].
Communes
La province de Luxembourg est composée de 43 communes, dont le chef-lieu est Arlon. En voici la liste[41], le numéro avant un nom permettant de localiser une commune sur les cartes de cet article :
À l'instar de la réforme des polices, la réforme des services d'incendie a également divisé le territoire belge en zones, appelées zones de secours[42]. La Province de Luxembourg est constituée d'une seule zone couvrant l'entièreté du territoire de ses 43 communes, où se répartissent 17 casernes, autrefois services communaux d'incendie. La zone de secours Luxembourg est paradoxalement, comme la Province, la plus grande zone de secours de Belgique et la moins peuplée.
À l'époque de la révolution belge, la capitale-forteresse de Luxembourg, dans laquelle était stationnée une garnisonprussienne en vertu de l'appartenance du grand-duché de Luxembourg à la Confédération germanique (1815-1866), resta en-dehors des événements révolutionnaires. Le roi grand-duc Guillaume Ier fit en sorte que la ville fût érigée en vicariat apostolique à part. Et quand le grand-duché fut finalement partagé entre son grand-duc et le jeune État belge par le traité des XXIV articles de 1839, le grand-duché réduit de moitié devint tout entier un vicariat apostolique, en attendant la création d'un diocèse de Luxembourg en 1870/73, et la partie occidentale, devenue province belge, demeura au sein du diocèse de Namur.
Bibliographie
Collectif, Luxembourg : la province hier et aujourd'hui ; Bruxelles (édité par le Crédit communal), 1976.
Edouard M. Kayser, Quelque part entre Vienne et Londres... Le Grand-Duché de Luxembourg de 1815 à 1867 ; Luxembourg (éd. Saint-Paul), 1990.
Nicolas Majerus (ecclésiastique, juriste et historien luxembourgeois), L'érection de l'évêché de Luxembourg ; Luxembourg (Saint-Paul), 1951. - L'ouvrage, qui fait l'historique de l'histoire ecclésiastique du Luxembourg, comporte une carte hors texte et dépliable qui montre la situation sous l'Ancien Régime, quand les paroisses du Duché de Luxembourg se répartissaient entre six archidiocèses ou diocèses différents, dont les sièges étaient tous situés en-dehors du pays : Trèves, Cologne, Liège, Reims, Verdun et Metz.
Gilbert Trausch, Le Luxembourg belge ou l'autre Luxembourg ; Luxembourg (édité par la Banque de Luxembourg), 1996.
Les points d'intérêt du tourisme sont avant tout d'ordre naturel. La variété géographique du territoire est si grande que l'on peut traverser de profondes vallées, de larges plateaux agricoles ou d'épaisses forêts. Paradis des randonneurs, des photographes animaliers et de nombreux sports d'extérieur (kayak, ski de fond, VTT, etc.), la province de Luxembourg est le poumon vert du pays.
À côté du patrimoine naturel, le patrimoine bâti n'est pas en reste, visible dans les musées de Marche-en-Famenne et d'Arlon notamment. Outre les églises et les abbayes (Saint-Hubert, Orval, etc.), les châteaux et les fermes fortifiées, la province recèle de nombreux villages typiques, bâtis en pierre locale selon des techniques et des architectures très anciennes. On peut d’ailleurs contempler plusieurs bâtiments typiques de la province en un seul lieu, au Fourneau Saint-Michel, où ont été transplantés de nombreux bâtiments caractéristiques du XIXe siècle provenant du sud du sillon Sambre-et-Meuse.
La fédération de tourisme du Luxembourg belge (FTLB) compte douze maisons du tourisme :
Selon Eurostat, en 2019, la province de Luxembourg est, parmi les régions européennes, celle subissant le pire taux de mortalité routière : 171 morts par an et par million d'habitants (la moyenne européenne est de 52)[44].
↑Isidore Plaisant, Pasinomie, ou Collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique de 1788 à 1832, tome 7, Bruxelles, 1835
↑Jean-Marie Kreins, La genèse de l'état. La dynastie Orange-Nassau (1815-1890), Presses universitaires de France., (ISBN2130583571), Chapitre IV
↑Basé sur Armorial des Provinces et des Communes de Belgique de Max Servais, édité par le Crédit Communal (1955), ainsi que sur les pages Wikipédia référencées.
↑Article 45, arrêté du Conseil provincial du 3 mars 1955 quant à l'adoption d'un drapeau.
↑Loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l'ordre judiciaire (Moniteur belge du 10 décembre 2013).
Nicolas Warker (trad. André Neuberg, ill. Josée Rochus-Kraus), Wintergrün : Histoires, contes et légendes de la Province de Luxembourg [« Wintergrün. Sagen, Geschichten, Legenden und Märchen aus der Provinz Luxemburg »], Musée en Piconrue Bastogne, (1re éd. 1890) (présentation en ligne, lire en ligne)
Un groupe d'historiens, Luxembourg - La province hier et aujourd'hui; Bruxelles (Crédit communal), 1976; 101 p. (ill.; cartes & plans).
Gilbert Trausch, Le Luxembourg belge ou l'autre Luxembourg; Luxembourg (Banque de Luxembourg), 1996; 32 p. (ill.; cartes & plans).
Edouard M. Kayser, Quelque part entre Vienne et Londres… Le Grand-Duché de Luxembourg de 1815 à 1867 ; Luxembourg (Éditions Saint-Paul), 1990. (ISBN2-87963-077-0)
Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, vol. XV, (lire en ligne), « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : Deuxième division - Luxembourg belge »