1998 : l'uniforme de la période 1789 à 1814 est recréé par l'association de reconstitution historique Maréchal Suchet, armée des Alpes, qui représente le régiment lors du bicentenaire d'Austerlitz en 2005.
2017 : le 8 octobre, l’étendard du 8e régiment de hussards est remis au centre du renseignement terre (CRT) de Strasbourg.
Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le 8e de hussards pendant la période de la Révolution et de l'Empire:
Chef de brigade Jacob-François Marulaz : blessé à 5 reprises : une première fois en novembre 1793 puis le , le et le ainsi que le . Seule cette dernière fut reçue en commandant le 8e de hussards
Colonel Jean-Baptiste de Laborde : blessé le et tué le
Colonel Du Coetlosquet : blessé le
Officiers tués et blessés pendant qu'ils servaient dans le 8e régiment de hussards (entre 1805-1815) :
Officiers tués : 19
Officiers morts des suites de leurs blessures : 4
Officiers blessés : 87
(*) Officiers ayant été promu par la suite au grade de général de brigade, (**) Officiers ayant été par la suite promu au grade de général de division
Historique des garnisons, combats et batailles du 8e de Hussards
En 1859, le régiment, à 4 escadrons, participe à la campagne d'Italie, sans être engagé dans les opérations actives. Affecté initialement dans le 3e corps d'armée avec lequel il entre dans Milan, il passe ensuite dans le 5e corps, avec lequel il embarque à Gênes pour Livourne puis il gagne Florence, puis Lucques. Après l’armistice il cantonne au lac de Garde puis Milan avant de retourner en France en .
1866 : Quatre escadrons en garnison à Lyon. Dépôt à Clermont-Ferrand, puis à Vienne.
En , 2 escadrons sont envoyés à Sétif, Biskra et Bou Saada en Algérie.
Lors de la guerre de 1870, le régiment reste en totalité en Algérie jusqu'en , date à laquelle 4 escadrons sont envoyés à Tours, dans l'armée de la Loire avec laquelle il participe à plusieurs engagement contre les prussiens et finit la guerre à l'armée de Bretagne.
Casernement en 1914 : Meaux ; 3e brigade de cavalerie légère.
À la 3e division de cavalerie d' à . La 3e DC était rattachée au corps de cavalerie Sordet jusqu'au , puis au 1er corps de cavalerie jusqu'à l'armistice (la 3e DC sera rattachée au 2e corps de cavalerie d'avril à , pour l'offensive des Flandres).
Le , le 8e hussards est engagé dans des combats à Nandrin contre le 19e régiment de dragons (Oldenbourg). Les troupes allemandes participant à la bataille de Liège étant trop nombreuses, le régiment se replie le derrière la Lesse ou il tient les passages.
Le , le 1er escadron se heurte près de Barastre à une brigade de cavalerie allemande. Après un bref engagement, ou l'escadron se distingue en mettant hors de combat plusieurs officiers et cavaliers, il continue la retraite.
Le , après la victoire de la Marne, le 8e hussards qui se trouve à l'Ouest de Paris reçoit l'ordre de se porter vers l'Est de la capitale pour se porter sur l'Ourcq et le il se heurte à une forte résistance à Betz. La poursuite continue et l'ensemble de la 3e DC, dont fait partie le régiment, est engagé successivement à Compiègne, Estrées-Saint-Denis, Ressons-sur-Matz et Lassigny afin d'inquiéter l'ennemi sur le flanc gauche.
Le , le 8e RH se porte sur Noyon et occupe les hauteurs de Crisolles afin de surveiller la route de Guiscard. Recevant l'ordre de rallier la 3e division de cavalerie à Larbroye il est attaqué dans les bois par l'infanterie allemande. Malgré des pertes importantes, parvenu à se dégager, le régiment se porte alors sur Vignemont où il rejoint la division.
Le , durant la Course à la mer, engagé devant Fouquescourt, le régiment parvient à enrayer l'avance ennemie malgré un violent bombardement.
Le , le régiment attaque Chilly mais se heurte sur la route de Lihons-Chilly à des éléments d'infanterie fortement organisés. C'est là que les cavaliers du 8e hussards trouvèrent devant eux les premières tranchées de la guerre de position.
Le 1er octobre les 2e et 4e escadrons exécutent une brillante reconnaissance offensive sur Chérisy.
La forme nouvelle que prennent les opérations, amenant chaque jour des éléments de la division à combattre à pied, oblige le commandement à constituer ces groupes légers qui, au cours de la campagne, devaient s'illustrer et former plus tard le noyau des régiments de cuirassiers à pied. Du 22 au , laissant ses chevaux à la Rue Pétillon, à Fleurbaix, le 8e Hussards tient une ligne de tranchées entre deux corps d'armée anglais, face à Fournes et est relevé par de l'infanterie indoue.
En , le régiment est intégré dans la brigade mixte de Kehl, et se fixe à Strasbourg.
Le , le régiment est dissous, à la suite de la dissolution de l'armée du Rhin et la réduction de la durée du service militaire.
Seconde Guerre mondiale
Le régiment n'existe pas, il a été dissous en 1929.
Guerre d'Algérie
Le , dans le cadre de l'organisation de la 6e division blindée, le 8e régiment de hussards est recréé en tant que régiment de reconnaissance à Lunéville, à partir d'éléments du 31e régiment de dragons, sous le commandement du colonel Egarteler[6]. En garnison à Épernay il est équipé avec du matériel américain : automitrailleusesM8 et M20[7] et de Jeep. Il reçoit par la suite des EBR Panhard modèle 51 avec tourelle FL11 qu'il est la première unité à expérimenter, des AMX 13[8],[9] et des Delahaye VLR[6].
Le les 1er et 3e escadrons quittent Épernay pour Marseille, le 16, ou ils embarquent pour Alger sur le cargo Kroumir[12] (pour le matériel) et le Ville d'Alger (pour le personnel). Arrivés en Algérie le , ils sont dirigés dans le département de Constantine. Ils sont envoyés en opérations dans l'Aurès, secteur d'El Harrouch, Jemmapes, Tamalous et dans la presqu'île de Collo. Le PC s'installe d'abord à Constantine puis à El Khroub. En octobre, les 2e et 5e escadrons embarquent à Marseille, sur le Capitaine Louis Malbert[13] et l'Isée[14] viennent renforcer les escadrons déjà en place et en février l'ensemble du régiment, composé principalement d'appelés, est déployé dans le Constantinois durant les années 1956 et 1957[6].
En , la totalité du 8e hussards est envoyé sur la frontière algéro-tunisienne, dans le secteur de la wilaya de Tébessa ou jusqu'en il effectue des patrouilles le long de la frontière.
En , les 1er et 2e escadrons partent pour Alger où ils embarquent aussitôt sur des barges de débarquement en direction de Bizerte, en Tunisie, pour participer au dégagement de la base militaire encerclée par l'armée tunisienne[6].
De 1961 à 1993
À la mi-, la totalité du régiment, partant simultanément de Bizerte et d'Alger, embarque pour la France et rejoint Colmar où il devient le régiment de reconnaissance de la 7e division légère blindée.
En 1965, le régiment rejoint sa nouvelle garnison à Altkirch.
Recréation de la fanfare en l'an 2000 (voir plus bas) qui porte haut et fière les couleurs du "8" par le biais de ses innombrables prestations musicales à travers toute l'Europe. Celle-ci est équipée depuis 2011, d'uniformes fidèlement reconstitués, par les Ateliers du Chat Botté, selon l'ordonnance d'habillement de 1810 du 8e hussard.
11eescadron : Gaudium animae in actis (La joie de l'âme est dans l'action)
de la fanfare aujourd'hui : " Et par Saint Georges, vive la cavalerie! Et par Lasalle, vivent les hussards! Et par Marulaz, vive le 8! "
Uniformes
Révolution et Empire jusqu'à la fin de la campagne de Pologne en 1807 :
Dolman vert chasseur avec brandebourg blanche, bouton en acier
Culotte à la hongroise rouge vif avec passementerie blanche
Shako de cuir avec drap noire à partir de 1806 (après la campagne d'Autriche), pas de plaque de régiment
Charivari de campagne vert chasseur avec basane de cuir à l'entrejambe.
Gilet composé de 3 rangée de bouton sous la révolution puis 5 rangée sous l'Empire couleur rouge vif, bouton argenté, brandebourg blanches
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Fanfare
Le , la Fanfare de cavalerie du 8e régiment de hussards est recréée sous forme associative avec l'appellation « Fanfare des Hussards d'Altkirch ». Elle est l'une des toutes dernières fanfare de cavalerie traditionnelle de France. Cette formation est composée d'une vingtaine de nostalgiques et anciens musiciens appelés ou engagés, venant des quatre coins du département[17].
Personnalités ayant servi au 8e régiment de hussards
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie