16-19 octobre : Bataille de Leipzig 2e corps de cavalerie Sébastiani, 2e division de grosse cavalerie Saint-Germain, brigade Thiry : Leipzig, Hanau, Hambourg (1 détachement).
Au , le 10e régiment de cuirassiers fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 7e régiment de cuirassiers du Cel NITOT, le 10e forme la 2e Brigade aux ordres du général DE GRAMONT, duc DE LESPARRE. Cette 2e brigade avec la 1re brigade du général prince MURAT, constituent la 3e division de cavalerie commandée par le général de division DE FORTON. Cette division de cavalerie évolue au sein de la Réserve de Cavalerie.
Le régiment est reconstitué début 1940 afin de former la 4e Division Légère Mécanique, au sein de la 8e BLM, en étant équipé de 48 AMD Panhard, comme régiment de découverte de la brigade, qui devait être prête le .
L’avancée foudroyante de la Wehrmacht pendant la campagne de France poussa le Quartier Général à équiper en urgence, mi-, les éléments de la 4e division cuirassée (4e DCR) du colonel de Gaulle avec le matériel prévu pour la formation de la 4e division légère mécanique.
Le 10e RC en 1940 appartenait au type Régiment de découverte (DLM) :
67 officiers, 129 sous-officiers, 753 hommes, 44(+4) AMD Panhard P178, 223 sidecars et motos solos, 2 mortiers de 60 mm, 32 fusil mitrailleurs, une centaine de véhicules de tout type, dont 34 voitures de liaison, 38 camionnettes et 33 camions.
Du au , le 10e cuirassiers, régiment de découverte, rejoint dans la nuit du 17 au la 4e DCR. Du au , la division est commandée par le général de brigade à titre provisoire Charles de Gaulle. La 4e DCR passe à l'offensive dans la région de Laon, les 17 et , elle attaque en direction de Montcornet et des ponts de la Serre pour arrêter l'avance allemande en direction de la Manche. Dans la Somme, elle attaque les 28, 29 et pour tenter de réduire la tête de pont d'Abbeville. À partir du mois de juin, durant la bataille et retraite de France, elle lutte défensivement. D'une part, usée par les combats du mois de mai, elle n'a plus de force offensive suffisante. D'autre part, la pression ennemie oblige la division à de perpétuels engagements au profit des grandes unités, afin de les dégager, tenir le terrain et permettre leur décrochage.
Elle est en butte à des attaques sur son flanc gauche à Charroux, Champagne-Mouton, Saint-Claude et Chasseneuil où le 10e RC, avec ses dernières AM tient tête à de nombreux éléments ennemis. Mais la division a permis l'embarquement des troupes de l’armée de Paris et de la VIIe armée qui vont s'installer derrière la Vézère. Dans la nuit du 24 au 25, quand intervient l’armistice, la 4e DCR fait front vers le Nord en direction de Confolens, vers l'Ouest, en direction d'Angoulême. Elle se bat encore 20 minutes avant la fin. Du 5 au la 4e DCR a parcouru 700 kilomètres et livré d'innombrables combats.
De 1945 à nos jours
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Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Devise et uniformes
Lorsqu’ils furent transformés en cuirassiers, les régiments de cavalerie durent adapter leur habillement à la cuirasse. L’habit long et les revers ne convenaient plus, les régiments reçurent un habit court, sans revers et boutonnant jusqu’à la ceinture, et la transformation fut effective dès 1805.
Ce premier habit avait les pattes d’épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive.
Bientôt, les régiments de cuirassiers, qualifiés de corps d’élite, prirent le plumet et l’épaulette rouge, et garnirent leurs retroussis de grenades bleues.
Les régiments de cuirassiers avaient conservé la couleur distinctive des régiments de cavalerie : écarlate pour les six premiers régiments, jonquille pour les no 7 à 12.
Les habits des régiments se distinguaient entre eux de la manière suivante, étant entendu que la couleur distinctive était l’écarlate pour les régiments de 1 à 6, et le jonquille pour les régiments de 7 à 12. Les 4e et 10e, collet, parements, pattes de parements de couleur distinctive, poches en long. À partir de 1806, les cuirassiers reçurent de nouveaux habits à revers. Les cuirasses étaient d’un modèle unique. Les casques, acquis par les régiments, différaient selon le fournisseur. Inspiré du casque des dragons, il avait la bombe en fer et un turban en peau d’ours, rappelant la peau d’ours des bonnets de grenadiers. L’équipement se composait d’une giberne avec sa banderole, d’un ceinturon fermé par une plaque, et d’une dragonne de buffle. L’armement se composait d’un sabre du modèle de l’an IX ou de l’an XI, à fourreau de fer, et de pistolets.
La selle était recouverte d’une demi-chabraque de peau de mouton blanche, bordée de festons de drap de couleur distinctive, et d’une housse de drap bleu orné dans les angles d’une grenade blanche. Le portemanteau portait le numéro du régiment.
Devise : « Tant qu'il en restera un »
Sources et bibliographie
Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur.
Édition heimdal no 8058 De Gaule chef de guerre.
Historique du 10e régiment de cuirassiers, 1914-1918, Lyon, impr. E. Hettiger, , 47 p., lire en ligne sur Gallica.