Réorganisation du régiment sous la restauration et début des Cent Jours
Par ordonnance en date du 12 mai 1814 après l'exil de Napoléon Ier à l'île d'Elbe, les régiments de hussards comme du reste de la cavalerie légère furent fortement réduit, ainsi normalement les six premier régiments durent être conservés [Note 1],[6]. Cependant le 7e hussards subsista et pris le nom de régiment d'Orléans en hommage au Duc d'OrléansLouis-Philippe nommé colonel général des hussards par Louis XVIII[7]. Il fut reconstitué en tant que 7e hussards le 12 septembre 1814, avec les restes de l'ancien 7e hussards du colonel Eulner et de détachements du 1er régiment de hussards du chef d'escadron Henriquez et du 14e régiment de hussards du chef d'escadron Barziza[7]. Reconstitution présidé par le général Charles Joseph de Pully avec l'accord du ministre de la Guerre le général Pierre Dupont de l'Étang comme l'atteste une lettre du général Pully au général Dupont conservée aux archives nationales[7]. A cette date, le 7e hussards avait la moitié de ses effectifs et le tiers de ses chevaux[7]. Le 8 octobre Marbot fût nommé à la place d'Eulner qui celui-ci avait été placé en non-activité[7],[8]. L'ordonnance du 16 janvier 1815 fit du 7e régiment de hussards, le régiment de hussards Colonel-général[7]. Le 1er escadron reçu la cornette blanche du Colonel-général[7]. Avec le retour de Napoléon, le régiment manifesta son enthousiasme et força les habitants de Valenciennes ou le régiment était en garnison à reprendre la cocarde tricolore[7],[9]. D'après un rapport envoyé à Arthur Wellesley duc de Wellington à Valenciennes ou sont en garnison le 7e hussard et le 1er régiment d'infanterie dit régiment du roi, les deux régiment se livre bataille car les hussards soutiennent le parti de l'empereur tandis que l'infanterie elle reste fidèle au Roi[7],[9],[10]. La garnison de la ville est estimée à 4000 hommes et on apprend dans se rapport que plusieurs militaires seraient mort du fait d'affrontement entre les deux parties[7],[9],[10]. Le 24 mars Marbot se rendit à Paris pour annoncer que Valenciennes c'était ralliée à l'empereur[11],[12]. Le 30 mars le Maréchal Ney vint inspecter la garnison de Valenciennes[11],[12]. Le 6 avril Marbot revint de Paris avec l'aigle du régiment, il s'agissait de l'aigle du 23e régiment de chasseurs à cheval que Marbot avait conservé et fit changer le numéro[11],[12]. Le 18 avril Napoléon constatant qu'il y avait un manque d'effectif écrit au MaréchalDavout d'utiliser l'image glorieuse des hussards pour attirer la jeunesse à s'engager dans ses régiment et notamment le 7e hussards qui n'a pas eu d'apport de nouveau effectifs[7]. Le 5 mai Marbot écrit que son régiment est fort de 700 hommes et que le 4 mai 52 avaient rejoint le régiment et indique en particulier que l'uniforme les flatte[7]. Le 29 mai Napoléon s'en inquiète, il craint que les 1er, 5e et 7e hussards soient tous composés de 2000 hommes chacun à l'issue de cette campagne de recrutement[7]. Il indique dans une lettre à Davout de veiller à ne pas trop surcharger ses régiment et de déplacer ses effectifs vers des régiments en manque de nouvelles recrus[7].
La campagne de Belgique
Le 6 avril 1815 le 7e hussards se mit en ordre de bataille et parti en direction de la frontière avec le Royaume uni des Pays-Bas[11],[12]. Le régiment passa par la commune d'Orchies entre Lille et Valenciennes et le 9 avril ils se postèrent dans la commune de Cysoing[11],[12]. Ils partirent le 22 avril de Cysoing, s'arrêtèrent quelques jours à Sainghin-en-Mélantois et le 1er mai ils arrivèrent à Saint-Amand[11],[12]. C'est à ce moment qu'ils furent attachés au 1er corps d'armée de Drouet d'Erlon, le régiment fût embrigadé avec le 3e régiment de chasseurs à cheval du colonel Anatole de la Woestine[11],[12]. Les deux régiments sont placés sous les ordres du général de Bruno[11],[12]. Le 4 mai les avant-poste sont visités par le comte d'Erlon et le 5 mai le régiment est passé en revue par le général Girardin d'Ermenonville[11],[12]. D'après le chef d'escadron Dupuy les officiers déserteur se rendant à Bruges auprès de Louis XVIII étaient condamnés à mort par contumaces et une fois le retour de la monarchie ceux-ci ressurent des places privilégiés dans la Garde royale[11],[12]. Le 13 juin l'armée du Nord se mit en marche et le 7e hussards quitta Saint-Amand et ils arrivèrent le soir du 13 juin dans un village près de la Sambre, la manoeuvre est dirigé par le général Jacquinot[11],[12],[13],[14]. Le 14 juin en suivant la Sambre ils arrivèrent à Jumeux, et le 15 juin ils établirent leur cantonnement près de Gosselies[11],[12],[13],[14]. Le 16 juin ils prirent la direction de Bruxelles devancé par le 2e corps du général Reille, des escarmouches eurent lieu entre le 7e hussards et les hussards Hanovriens et les dragons Britanniques, Dupuy précise qu'ils eurent toujours l'avantage sur leurs adversaires[11],[12],[13],[15],[16]. Ils prirent position à Villers-la-Ville et se dirigèrent le 17 juin vers Genappe, ils ne prirent donc pas le 16 juin directement part à la bataille des Quatre Bras[11],[12],[13],[14],[17],[18]. Ils arrivèrent dans le bourg de Genappe au matin et furent arrêté par le 2e régiment de chevau-légers lanciers du colonel Sourd qui devait se replier face à une colone de cavalerie anglaise, pour empecher le désordre Marbot fit placer dans la rue principale le 1er escadron et pris les 2e et 3e escadron en plus du 3e chasseurs à cheval pour contourner les Britanniques par une ruelle débouchant sur un champ leur permettant de charger les Britanniques et de forcer leur retraite [11],[12],[13],[19]. En effet, il fallait empêcher le désordre, il n'y avait qu'un seul pont sur la Dyle assez étroit que venait de traverser le 7e hussards et en cas de retraite désordonnée ils auraient été une cible de choix pour les cavaliers Britanniques[11],[12],[13],[19]. Lors du mouvement du fait de la fumée l'artillerie de la Garde impériale installée de l'autre côté de la Dyle ouvrit le feu par confusion sur les hussards du 7em régiment du fait de leurs pantalons garances et de leurs porte-manteaux proche en couleur de ceux des Britanniques, Dupuy note qu'un jeune fourrier et plusieurs hussards furent tués par erreur[11],[12],[13],[19],[20]. L'artillerie stoppa de tirer sur les hussards, les lanciers du 2e régiment se joignirent et le colonel Sourd fût grièvement blessé, il fut nommé général par Napoléon, mais refusa pour conserver ses lanciers[11],[12],[13],[19]. Les hussards continuèrent à poursuivre les Britanniques et pensèrent voir un train d'artillerie l'attaquèrent, il s'agissait de bagages protégés par des écossais que les hussards prirent et firent prisonniers bon nombre d'écossais selon Dupuy[11],[12],[13],[19]. Les hussards occupèrent une position que les Britanniques récupérèrent au matin du 18 juin suite au replis des français[11],[12],[13]. Dupuy indique que toute la nuit ils furent pilonnés par les fusées Congreves des Britanniques qui n'eurent que peu d'effets à tel point que certains toujours selon Dupuy plaisantaient en disant que les Britanniques leur offraient un feu d'artifice[11],[12],[13]. Avant le lever du jour Dupuy reçus ordre de Marbot de se replier avec le 7e hussards ainsi que le 3e chasseurs à cheval derrière les ligne françaises et s'établirent dans une grande ferme, il pleuvait abondamment[12],[13],[21]. Le 18 juin à 4h du matin les hussards du 7e régiment se mirent à cheval et cherchèrent à rafraîchir leurs montures[12],[13],[21]. A 8h, ils furent détachés de la division dans laquelle ils étaient pour se positionner à l'extrême droite du dispositif français en compagnie des trois escadrons du 3e chasseurs à cheval forts de 365 hommes dont 29 officiers quand les hussards étaient 439 dont 28 officiers[12],[13],[21],[22],[23]. La bataille de Waterloo commença par l'attaque du prince Jérôme sur Hougoumont à 11h30 soit plus tard que sur le plan initialement prévu par Napoléon suite à une demande du général Drouot, Hougoumont était défendu par des Britanniques, des Hollando-Belges et des Allemands[12],[13],[21],[24]. A 13h, le 1er corps attaque les coalisés entre la ferme de la Haie Sainte et la ferme de la Papelotte[12],[13],'"`UNIQ--nowiki-000001BC-QINU`"'21'"`UNIQ--nowiki-000001BD-QINU`"'[21]. A la suite de l'assaut du 1er corps Wellington envoya sa cavalerie lourde, Dupuy rapporte que les régiments d'infanterie fuyaient dans son secteur ou pourtant les Britanniques n'avaient pas poursuivit les Français[12],[13],[21]. Le 1er corps n'avait pas percé les lignes des coalisés mais s'était emparé de la ferme de la Papelotte prise par le 8e régiment d'infanterie sous les ordres du général Durutte[12],[13],[21]. Le 7e hussards resta inactif jusqu'à 16h, le général Domon informa kes hussards que les coalisés étaient en train de se replier et que Grouchy allait faire sa jonction avec le reste de l'armée et que le 19 juin ils seraient à Bruxelles[12],[13],[21]. Mais au lieu de trouver des français venant de l'est ce furent des cavaliers prussiens qui se mirent à les attaquer[12],[13],[21]. Le 3e landwehr de cavalerie Silesienne se mit à les attaquer, les hussards du 7e ripostèrent et prirent le dessus sur les prussiens qui se replièrent derrière six pièce d'artillerie qui se mirent à tirer sur les français[12],[13],[21]. Les français durent se replier, Marbot avait été blessé à la poitrine par un coup de lance[12],[13],[21]. Dans leur retraite vers le centre du dispositif les hussards tombèrent sur le maréchal Soult qui leur ordonna de se placer près de batteries de la garde pour les soutenir[12],[13],[21]. Par la suite ils reçurent l'ordre de se porter vers Plancenoit pour faire face à des tirailleurs prussiens probablement les 3e et 4e landwehr de Silesie[12],[13],[21]. La bataille était perdu et les routes furent encombrées de fuyards. Le 7e hussards se replia en ordre et pris la route de Charleroi puis bifurqua vers Marchiennes, le passage de la Sambre se fit sans encombre[12],[13],[21]. De la bataille de Waterloo il reste une relique, l'uniforme que le colonel Marbot portait lors de la bataille aujourd'hui conservé par le musée de l'Armée et est exposé dans la salle dédié aux Cent-Jours aux côté d'uniforme d'unité ayant fait la bataille de Waterloo comme un uniforme du 10e hussards Britanniques Prince of Wales Own qui tenait la position en face du 7e hussards, le musée de l'armée possède aussi le sabre et la sabretache de Marbot lors de la bataille mais qui ne sont pas exposés[12],[13],[21],[25],[26],. Pour avoir participé aux Cent-Jours le régiment est dissous lors de la Seconde Restauration, Marbot est banni de France par l'ordonnance du 24 juillet 1815, il se retire en Allemagne et revient en France en 1818[12],[13],[21],[27].
En mars 1871, le régiment est reconstitué avec des éléments du 7e hussards, fait prisonniers et revenus de captivité en Allemagne ainsi que de l'amalgame du 3e régiment de marche de hussards formé pendant la guerre.
Il tient garnison d'abord à Bordeaux puis à Pontivy en 1880 et Tours en 1886[28].
La garnison du 7e régiment de hussards est fixée à Niort de 1892 à 1919[29].
↑ ab et cFrançois-Guy Hourtoulle, André Jouineau, Jean-Marie Mongin et Denis Gandilhon, Eylau-Friedland: la campagne de 1807, Histoire & collections, (ISBN978-2-35250-020-9)
↑Bernard Coppens et Patrice Courcelle (préf. Jean-Philippe Tondeur, ill. Patrice Courcelle), Waterloo 1815 les carnets de la campagne n4 : La Papelotte, Bruxelles, Editions de la Belle Alliance, , 80 p., p. 33
↑Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot, Mémoires du général baron de Marbot, t. 2, Scotts Valley, USA, CreateSpace Independent Publishing Platform, (1re éd. 1891), 354 p. (ISBN978-1515172895)
↑ ab et cHenri Platelle, Histoire de Valenciennes, Villeneuve-d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, , 338 p. (ISBN978-2-85939-208-6, lire en ligne), chap. 10 et 11
↑ ab et cBernard Coppens, Waterloo les mensonges : Les manipulation de l'histoire enfin révélées, Waterloo, Jourdan éditeur, , 544 p. (ISBN9782874660405)
↑Alain Arcq, La bataille des Quatre-Bras, 16 juin 1815, Plougastel, Historic'one, , 112 p. (ISBN978-2912994165)
↑(en) Jean-Philippe Tondeur, Waterloo 1815: Les Carnets de la Campagne N° 14 : Quatre-Bras (2) – L’après-midi du 16 juin 1815 à l’aile gauche française, Bruxelles, Editions de la Belle Alliance, 192 p. (ISBN978-2930791258)
↑ abcd et eWaterloo 1815 : Les Carnets de la Campagne N° 11 : Genappe – Le 17 juin et la nuit du 18 au 19, Bruxelles, Editions de la Belle Alliance, 160 p.