Les limites communales de Saint-Mandé et celles de ses communes adjacentes.
Localisation
Saint-Mandé est la cinquième plus petite commune en superficie de la région francilienne[3]. Saint-Mandé a pour seules communes limitrophes : Vincennes, Montreuil et les 12e et 20e arrondissements de Paris.
Géologie et relief
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Hydrographie
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 634 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records LUXEMBOURG (75) - alt : 46m, lat : 48°50'40"N, lon : 2°20'01"E Records établis sur la période du 01-01-1978 au 03-12-2023
Source : « Fiche 75106001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est traversée par un axe nord-sud majeur, l’avenue du Général-de-Gaulle (anciennement rue de la République), et un axe est-ouest important, l'avenue de Paris ou RN 34. Une autre rue historique de la ville est la chaussée de l'Étang qui longe le bois de Vincennes au niveau du lac de Saint-Mandé.
Au , Saint-Mandé est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[I 4],[I 5].
Morphologie urbaine
La commune de Saint-Mandé s'étend seulement sur 92 ha, en raison notamment de l'amputation historique du quartier du Bel-Air de Paris au XIXe siècle et du rattachement administratif du bois de Vincennes, dont elle avait la dépendance jusqu'en 1929, à Paris. Une conséquence de la petite superficie actuelle de Saint-Mandé est l'augmentation mécanique de la densité de population, qui avec plus de 24 000 personnes au km2 est l'une des plus élevées d'Europe, mais cependant similaire au 12e arrondissement de Paris limitrophe.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 681, alors qu'il était de 11 497 en 2013 et de 11 570 en 2008[I 6].
En 2008, la commune ne comptait que 722 logements sociaux (6,9 % des résidences principales), nombre qui n'a que peu évolué puisque en 2018, ce nombre n'atteignait que 862 logements (8,3 %), niveau très éloigné de celui requis par l'article 55 de la loi SRU de 2000[I 8]. Elle est donc frappée en 2018 d’un constat de carence en logement social, et pénalisée de plus de 500 000 € en 2018 et 2019 par l'État pour l'inciter à respecter ses obligations légales. En 2019, la ville a signé un contrat de mixité sociale qui l'engage à faire des efforts pour s'approcher du seuil de 25 % requis[10], bien que le maire élu en 2020 estime que « Saint-Mandé ne pourra jamais avoir 25 % de logements sociaux[11] ». Dans ce cadre, la construction de 120 logements sociaux sur une partie de l'Hôpital Bégin, dont la moitié réservés aux familles de militaires, est livrée en 2021[12],[13].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mandé en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) supérieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 51,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45,5 % en 2013), contre 45 % pour du Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 8].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
3,3
1,8
9,7
Logements vacants (en %)
7,3
5,7
8,2
Projets d'aménagements
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Toponymie
La commune doit son nom à saint Maudez, un abbé originaire de Bretagne né au VIe siècle, dont une relique fut ramenée sur le site du futur Saint-Mandé au Xe siècle, durant l'invasion et l'occupation scandinave de la Bretagne (911-936). Au siècle suivant, elle fut transférée dans le Bois de Vincennes et, pour l’abriter, une chapelle a été construite à laquelle un prieuré a été annexé[14].
Histoire
Au IXe siècle, les reliques de Saint-Maudez sont transportées à la cathédrale de Bourges pour fuir l'arrivée des Normands, ainsi qu'à Saint-Mandé (Saint-Maudez), près de Paris qui est probablement l'origine du nom de cette commune.
À la fin du XIe siècle, Saint-Mandé n'est qu'un hameau de quelques maisons groupées autour de la chapelle. Il faut attendre la construction d'un prieuré de bénédictins dépendant de l’abbaye Saint-Magloire de Paris, pour que se constitue un village d'une centaine de maisons, rattaché à Charenton-Saint-Maurice. En 1274, un mur d'enceinte est construit à l'initiative de Philippe le Hardi qui désire agrandir la partie du « parc de Vincennes » qui lui appartient, alors domaine de chasse royal et achète une partie boisée de Saint-Mandé. Cette acquisition diminua le territoire de Saint-Mandé qui se reconstruit alors le long de la muraille et du fossé nommé « Chaussiée de l'Estanc »[15], aujourd'hui la très élégante chaussée de l'Étang.
Au XIVe siècle est érigée la Tourelle, une défense avancée du château de Vincennes. Elle laissera son nom au quartier où elle se trouvait. Au XVIe siècle, un château dont il ne reste aucun vestige aujourd'hui, voit se succéder les seigneurs d'Orgemont, de Nicolaï, et de Bérulle.
Le prieuré de Saint-Mandé est réuni à l'évêché de Paris par bulles des papes Pie IV de 1564 et Grégoire XIII de 1575[16]
Saint-Mandé est érigée en commune autonome par la Révolution française en 1790. Si la commune traverse sans évènement notoire le XIXe siècle puis le XXe siècle, elle voit cependant son territoire diminuer à plusieurs reprises lors des extensions successives des limites de Paris. En 1844, avec la construction de l'Enceinte de Thiers, Saint-Mandé perd une grande partie de sa superficie, avec l'incorporation de l'actuel quartier du Bel-Air à l’intérieur des fortifications de Paris[18], et son annexion administrative à la ville en 1860. Une partie de la commune, entre le cours de Vincennes et la rue de Lagny, est également rattachée au quartier de Charonne[19].
À cette époque également débute la construction de la ligne de Vincennes -actuel tracé du RER- qui tracera un profond sillon sur la partie nord de la commune pour le passage des voies de la ligne de chemin de fer, inaugurée le . Saint-Mandé possédait d'ailleurs une gare sur la ligne, située à la hauteur de l'actuelle Place Charles Digeàn. Le , elle fut le lieu de l'un des premiers accidents ferroviaires en France, lorsqu’un train qui rentrait en gare vint percuter un train à l'arrêt, provoquant 49 morts et plus de 100 blessés[20].
Dans la nuit du 21 au a lieu une grande rafle des maisons d'enfants de l'Union générale des israélites de France (UGIF) dans la région parisienne, dont celle de Saint-Mandé, située au no 5 de la rue Grandville[21]. 242 enfants et 33 adultes sont arrêtés parce que juifs et transférés au camp de Drancy, puis déportés par le convoi no 77 du - dernier grand convoi au départ de la gare de Bobigny vers Auschwitz[22],[23]. Une photographie des fillettes posant dans leur centre, en tablier et étoile jaune, « a été très largement utilisée dans les publications, expositions, tant en France qu’à l’étranger. Elle focalise non seulement le processus d’extermination nazi des populations juives dans la France de Vichy, mais symbolise, plus largement, pour certaines publications, la Shoah, le génocide des Juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale[24] ».
En 1965, le boulevard périphérique est construit sur l'ancien territoire de la Zone, qui séparait Saint-Mandé du 12e arrondissement de Paris. Des murs anti-bruit ont été construits au bord de cette voie autoroutière. Saint-Mandé a préservé quelques[évasif] immeubles bourgeois et les hôtels particuliers construits à la fin du XIXe siècle.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du [25], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise ratttache désormais la commune au Val-de-Marne, à la suite d'un transfert administratif effectif le .
Jusqu'en 2015, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[26].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
Lors du second tour des élections municipales de 2014, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Patrick Beaudouin obtient la majorité des suffrages exprimés avec 3 410 voix (41,89 %, 25 conseillers municipaux élus), devançant largement celles menées par[29] :
Lors de ce scrutin, 45,81 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste LR-SL menée par Julien Weil — soutenu par le maire sortant qui ne se représentait pas[30] — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 210 voix (46,15 %, 26 conseillers municipaux élus dont 1 à la métropole du Grand Paris), devançant largement celles menées par[31],[32] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 21 223 habitants[Note 5], en évolution de −6,63 % par rapport à 2016 (Val-de-Marne : +3 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le département gère un collège et la région Île-de-France ne gère pas de lycée à Saint-Mandé, le seul établissement public se trouvant dans la ville voisine, à Vincennes. Le collège-lycée Saint Michel, établissement privé catholique sous contrat, accueille des élèves de la sixième à la terminale.
Manifestations culturelles et festivités
Une vide-greniers annuel a lieu le deuxième samedi du mois de septembre.
Santé
La commune héberge deux institutions médicales importantes :
l'Institut le Val Mandé (anciennement Institut départemental des aveugles, transféré à Saint-Mandé en 1889) pour la promotion et la réadaptation des personnes handicapées atteintes de déficiences visuelles, mais aussi de personnes présentant d'autres handicaps (troubles psychologiques, troubles de la personnalité, déficience intellectuelle) .
Un club de football est fondé en 1964, le Football club de Saint-Mandé. Il évolue actuellement dans le championnat départemental du Val-De-Marne au parc des Sports du Tremblay, situé sur la commune voisine de Champigny-sur-Marne.
La quadruple championne de France de Tennis de Table, Carole Grundisch, est née dans la commune le .
Aujourd'hui, la ville de Saint-Mandé possède aussi un club de handball, l'ASM ou AS Saint-Mandé Handball, fondé en 1973, dont l'équipe première évolue en général en Nationale 1 et Nationale 2 . Cette équipe a même gagné le titre de Champion de France cadets en 1978, et Champion de France juniors en 1998 et 2003[45].
La commune dispose également d'un club de basket, La Lorraine de Saint-Mandé, dont l'équipe minime a gagné le championnat de 1re division du Val-de-Marne, la coupe du Val-de-Marne et la finale nationale de la Mie Caline en 2015-2016.
le culte israélite : il existe deux lieux de culte[46] .
Économie
Revenus de la population et fiscalité
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 727 €, ce qui plaçait Saint-Mandé au 1 405e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[48].
Emploi
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« [...] vous voulez bien vous trouver demain, entre huit & neuf heures du matin, à la porte du bois de Vincennes, village de Saint-Mandé[50]. »
Personnalités liées à la commune
Sont nés à Saint-Mandé
Robert Goutay (1804-1889), homme politique né à Saint-Mandé, député du Puy-de-Dôme puis sénateur du Puy-de-Dôme.
Théophile-Léon Chevreau (1827-1910), haut fonctionnaire et homme politique, préfet de l'Ardèche, de la Sarthe et de l'Oise.
Alexandra David-Néel (1868-1969), orientaliste, tibétologue, chanteuse d'opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste.
Andrée Benon (1887-1956), peintre paysagiste et portraitiste.
Claudette Colbert (1903-1996), actrice naturalisée américaine, née au 5, rue Armand-Carrel, qui serait aujourd'hui le 57 avenue du Général-de-Gaulle (une plaque y a été apposée par la mairie).
Pierre Miné (1908-1999), haut fonctionnaire et résistant.
Jacqueline Lamba (1910-1993), peintre, décoratrice et plasticienne.
René Mouchotte (1914-1943), né au 47 avenue Daumesnil, aviateur mort pour la France.
Fernand Musnik (1915-1945), commissaire adjoint des Éclaireurs israélites de France, déporté, mort au camp de Dachau.
Nicolas Fouquet (1615-1680), homme d'État, propriétaire d'un château à Saint-Mandé.
Eugène-François Vidocq (1775-1857), aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé, a vécu à Saint-Mandé.
Juliette Drouet (1806-1883), actrice et compagne de Victor Hugo, a vécu à Saint-Mandé et y est enterrée.
Alfred Grévin (1827-1892), sculpteur, caricaturiste, dessinateur et créateur de costumes de théâtre, a habité au 16bis rue de Bérulle et est enterré à Saint-Mandé.
Adèle Hugo (1830-1915), seconde fille de Victor Hugo, internée en maison de santé à Saint-Mandé de 1872 à sa mort.
Paulus (1845-1908), chanteur, a vécu rue Faidherbe à Saint-Mandé, où il est mort.
Georges Courteline (1858-1929), romancier et dramaturge. Il a vécu dans le quartier de Saint-Mandé annexé à Paris en 1860, et y est mort.
Jules Viard (1862-1939), archiviste et historien. A vécu au 17, avenue Gambetta, où il est mort.
Paul Pelliot (1878-1945), linguiste français, sinologue et tibétologue, explorateur. Il a vécu dans son enfance rue Renault à Saint-Mandé.
Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation, a vécu à Saint-Mandé de 1938 à 1947.
Julián Gorkin (1901-1987), écrivain, journaliste, et homme politique espagnol. Il vécut en exil à Saint-Mandé.
Germaine Tillion (1907-2008), résistante et ethnologue. A vécu à Saint-Mandé et y est morte[52],[53].
Maurice Boitel (1919-2007), artiste peintre, lithographe et céramiste. Il a peint de nombreux tableaux de Saint-Mandé. Son arrière-grand-mère y avait sa maison de campagne.
Juliette Benzoni (1920-2016), autrice de romans historiques et scénariste, ayant habité jusqu'à sa mort au 53bis, avenue Alphand.
Pierre Boussel dit Pierre Lambert (1920-2008), homme politique, a vécu au 25, rue Allard plus de soixante ans et jusqu'à sa mort.
Robert Lamoureux (1920-2011), acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste. Il a vécu à Saint-Mandé dans sa jeunesse, et évoqua cette période en spectacle, dans un texte titré Saint-Mandé dont il est l'auteur[54].
Jean José Marchand (1920-2011), critique d'art, de cinéma, et de littérature, a vécu à Saint-Mandé.
Claude Carliez (1925-2015), maître d'armes et cascadeur, a habité Saint-Mandé.
Jean-Paul Roussillon (1931-2009), acteur et metteur en scène, a habité Saint-Mandé.
Jean-Louis Swiners (1935-2019), photographe et photojournaliste, a vécu au 10, rue Benoit-Lévy de 1942 à 1961, où il avait installé son home studio et son laboratoire.
Jean-Claude Mézières (1938-2022), dessinateur français de bande dessinée, a grandi à Saint-Mandé.
Évelyne Tranlé (?), coloriste de bande dessinée, sœur de Jean-Claude Mézières, a grandi à Saint-Mandé.
Jean-Jacques Debout (1940), auteur-compositeur-interprète, a passé son enfance à Saint-Mandé.
Claudine Brelet (1941), anthropologue, experte internationale et femme de lettres, a grandi et vécu à Saint-Mandé de 1946 à 1974, notamment de 1946 à 1953 dans l’immeuble Art déco du 90 bis, chaussée de l’Étang.
Guy Ribes (1948), artiste peintre et faussaire en art, avait son atelier à Saint-Mandé.
Jacques Legros (1951), journaliste, a habité Saint-Mandé.
Smaïn (1958), comédien et humoriste, a grandi à Saint-Mandé où il était élève de l'école Notre-Dame puis du lycée Saint-Michel.
Écartelé : au premier d'argent à l'écureuil rampant de gueules ; au deuxième d'azur à la tourelle accompagnée de son avant-mur mis en fasce, le tout d'argent, maçonné et ajouré de sable ; au troisième d'azur à trois fasces ondées d'argent, accompagnées en pointe d'un croissant du même ; au quatrième de gueules au chevron d'or accompagné de trois molettes d'éperon du même.
Détails
L'écureuil fait partie des armes de Fouquet, le croissant évoque également la terrasse en demi-lune de sa propriété de Saint-Mandé. Les ondes d'argent sont mises pour les ruisseaux du bois de Vincennes et le lac de Saint-Mandé, les étoiles et le chevron d'or pour les armoiries de Bérulle. Les rameaux de lys et l'enceinte (autour du blason proprement dit) et la tourelle rappellent l'appartenance au domaine royal de Vincennes. La devise de la ville est : Creco et floresco, ce qui signifie « Je croîs et je fleuris »[56]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Maurice-Émile Giard et lieutenant-colonel Pierre Lebeau, Saint-Mandé notre ville (1075-1965), éditions de la Tourelle, Saint-Mandé, dépôt légal 1966, 240 pages.
Maurice-Émile Giard, Depuis mille ans... Saint-Mandé, préface de Patrick Beaudouin, édité à Saint-Mandé par l’OMIRPAC (office municipal), imprimé par Maury en 1998, 234 pages, (ISBN2-9503267-1-4)[57].
Jean Hubert, Saint-Mandé et ses habitants au XVIIIe siècle : la vie quotidienne dans un hameau aux portes de Paris, préface de Robert-André Vivien, éditeur Picard, dépôt légal 1994, 142 pages, 30 cm, (ISBN2-7084-0477-6).
Ulysse Robert, Notes historiques sur Saint-Mandé, Paris, Le lvre d’histoire, (ISBN2 84435 136 0)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Marion Kremp, « Val-de-Marne : encore sept communes sous arrêtés de carence en logements sociaux : Alors que les contrats triennaux de mixité sociale touchent à leur fin, sept communes du Val-de-Marne sont encore visées par des arrêtés de carence en logement sociau », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, 27/10/2018 mis à jour le 28/10/2019. (lire en ligne, consulté le ).
↑Gérald Moruzzi, « Vent debout contre la loi SRU, 22 maires du Val-de-Marne la jouent collectif pour se faire entendre : Ces élus jugent irréalisables les exigences de l’Etat en matière de construction de logements sociaux. Par le biais d’une lettre ouverte envoyée à la ministre Emmanuelle Wargon, ils en appellent à un « urbanisme maîtrisé » et à une vraie écoute des réalités locales », Le Parisien, 16/2/2021 modifié le 17/2/2021 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Saint-Mandé : il y aura 120 logements sociaux sur les terrains de Bégin », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sylvain Deleuze, « Saint-Mandé : deux ministres pour l’inauguration du nouvel ensemble de logements sociaux : Florence Parly et Emmanuel Wargon ont inauguré un immeuble HLM de 120 logements, à Saint-Mandé vendredi matin. La moitié d’entre eux sont dévolus à l’armée », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Mentionné dans un acte du 25 juin 1203 comme dépendance de l’abbaye de Saint-Magloire de Paris et résidence de l’Abbé.
↑Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, Tome 5, Jacques-Antoine Dulaure, Moreau, Imprimerie Moreau, Paris, 1826
↑ a et bCorinne Nèves, « Municipales 2020 : le maire de Saint-Mandé désigne son successeur : Patrick Beaudouin, maire LR, désigne Julien Weil comme tête de liste », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Corinne Nèves, « Municipales à Saint-Mandé : Julien Weil assure la succession de Patrick Beaudouin : Le poulain du maire sortant LR a obtenu 46,15 % des suffrages exprimés lors du second tour des élections municipales à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Une joie teintée d’humilité face à une abstention record de 68,24 % », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Julien Weil remporte la quinquangulaire à Saint-Mandé. Avec 46,15 % des suffrages, le poulain du maire sortant LR Patrick Beaudouin est en effet arrivé en tête des cinq listes présentes au second tour des élections municipales. Celle de la candidate LREM Léna Etner a obtenu 20,57 % des voix devant la candidate écologiste Anne-Françoise Gabrielli (15,43 %).« Ce n'est pas une surprise, mais une abstention de 68,24 % appelle à beaucoup d'humilité, affirme Julien Weil (LR) ».
↑Corinne Nèves, « Julien Weil, nouveau maire de Saint-Mandé : « C’est fini la tranquillité quand je vais chercher mon pain » : C’est sans surprise que ce samedi matin Julien Weil (LR) a été élu nouveau maire de Saint-Mandé. À 32 ans, l’homme veut lancer une nouvelle dynamique sur la ville. Portrait », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )« À 32 ans, Julien Weil se montre souriant et heureux, même s'il reste conscient d'avoir obtenu sa victoire (avec 46,15 % des suffrages) face à quatre adversaires dans un contexte d'abstention important (68,25 %) ».
↑Germaine Tillion a vécu à Saint-Mandé pendant de nombreuses années. À ce titre la ville a nommé, en janvier 2005, une école Émilie et Germaine Tillion en hommage à elle et sa mère, déportées à Ravensbrück.
↑La ville a nommé, en 1986, son conservatoire Robert-Lamoureux.