Noël de Tissot est, avec Jean Bassompierre et le docteur Paul Durandy, à l'origine de la doctrine du Service d'ordre légionnaire (SOL) et de la Milice française. Il protesta publiquement contre le fait qu'André Gide fasse une conférence à Nice. Il est nommé secrétaire général de la Milice française, à partir du . On doit d'ailleurs à Tissot le célèbre emblème milicien : un gamma stylisé. Il est l'un des cinq cosignataires du Plan de redressement français de [2].
Le , il fait partie des cadres miliciens qui s'engagent dans la Waffen-SS, il est alors marié et a un enfant. Tissot fait partie de la promotion de Français à Bad Tölz, du au , dont il sort Obersturmführer[3].
Il est nommé chef[4] de la 1re compagnie de la 8.Franz.-SS-Freiwilligen-Sturmbrigade. En Galicie, il est isolé de ses camarades à l'aube du , lors d'une attaque venant d'un convoi soviétique, que Noël et ses hommes avaient abordé, croyant avoir affaire à un convoi civil. Noël de Tissot a été fait prisonnier dans les Carpathes et exécuté par les Russes.
↑Rapport sur la situation politique en France, envoyé en plusieurs exemplaires à Hitler, Himmler et Rosenberg. Ce document, révélé plusieurs années après la guerre, est l'œuvre de Darnand, Déat, Guilbaud et Luchaire.
↑Selon le dossier personnel de Tissot, ce dernier ne reçoit pas son grade d'officier comme les autres Français sortant de Bad Tölz, c'est-à-dire le 10 mars 1944. Peut-être une erreur des archives allemandes.
↑Ce qui est assez exceptionnel, Noël de Tissot n'étant que maréchal des logis dans l'armée française.