Principales congrégations ou sociétés religieuses catholiques, et les abréviations correspondantes (soit en capitales et sans point abréviatif, soit en bas de casse et avec point) :
Les Frères agriculteurs de Saint-François d'Assise, congrégation[4] fondée en 1840 par l'abbé Gabriel Deshayes, a dirigé une colonie agricole[5] à Saint-Antoine-de-Bois entre 1841 et 1899, date à laquelle la congrégation se rapproche des salésiens de Don Bosco.
La congrégation de la Compagnie de Marie Notre-Dame[6], o.d.n., fondée à Bordeaux en 1607 par Jeanne de Lestonnac, nièce de Montaigne.
La congrégation des Filles de Saint-Joseph. Bordeaux, également connues sous le nom des Filles hospitalières de la congrégation de Saint-Joseph pour l'instruction des orphelines, fondée à Bordeaux en 1638 par Marie Delpech de L'Estang (morte en 1671), absorbée par la congrégation des sœurs de la Providence de Lisieux en 1965.
La congrégation des Maîtresses charitables du Saint Enfant Jésus, fondée en 1662 par le père Nicolas Barré qui se scinde en 1691 en deux congrégations distinctes :
La congrégation des Filles de la Sainte-Vierge de la Retraite (de Lannion-Vannes), fondée à Vannes en 1675 par Catherine de Francheville, fusionne en 1966.
La congrégation Saint Dominique de Gramond, fondée à Gramond, diocèse de Rodez, en 1843 par Marie-Anne Boutonnet (1813-1886), en religion Mère Saint François de Sales et l'abbé Pierre-Jean Combal (1790-1874). La congrégation de Gramond fusionne avec la congrégation romaine de Saint Dominique en 2016.
La congrégation des Dominicaines de Notre Dame du Très Saint Rosaire de Monteils, fondée à Bor-et-Bar, diocèse de Rodez, en 1850 par mère Marie-Anastasie (1832-1878) et l'abbé Gavalda.
la congrégation du Saint Nom de Jésus et Marie, Besançon ;
la congrégation des sœurs Minimes du Saint Cœur de Marie, fondée à Rodez au XIXe siècle par Julie Chauchard (mère Marie du Bon Pasteur) (1794-1872) ;
les Petites Sœurs de Notre Dame, Grenoble.
Les congrégations hospitalières
Fondations au XIe siècle
Les religieuses de Saint Augustin (les Augustines).
Fondations au XIIIe siècle
La congrégation des Augustines du Précieux Sang, congrégation fondée en 1226 à Arras. En 1970 elle rejoint la fédération des sœurs Augustines de France qui vient d'être érigée. Elle fusionne en 1976 avec les Augustines de l'Hôtel-Dieu de Paris, pour former la congrégation des Augustines de Notre-Dame de Paris.
La congrégation des Sœurs de Saint-Alexis, fondée à Limoges en 1657-1659 par Marie de Petiot. En 1968 la congrégation fusionne avec la congrégation de l’Immaculée Conception dites des Sœurs bleues de Castres.
La congrégation des Sœurs Hospitalières de Saint Thomas de Villeneuve, fondée à Lamballe (Côtes-d’Armor) en 1661, par le Père Ange Le Proust (1624-1697), religieux augustin.
La congrégation des Religieuses Augustines Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Vire, fondée en 1662.
La congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sacrement et de la Charité, fondée en 1671 à Montoire-sur-le-Loir par Antoine Moreau, curé de la paroisse. Dispersée à la Révolution, elle se reconstitua à Bourges en 1801.
La congrégation des Sœurs de la Charité de Notre-Dame, Evreux, 1682.
La congrégation des Sœurs de la Maison de la Providence de Lisieux, congrégation enseignante et hospitalière de droit diocésain fondée en 1683 par Jeanne-Françoise et Marie-Thérèse Jouen.
La congrégation des Religieuses Hospitalières de Notre-Dame de la Charité, fondée à Dijon en 1683 par le vénérable Bénigne Joly.
La congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Charité de Rouen, congrégation fondée en 1714[10] à Rouen à l'Hôpital Général par Marie-Barbe Pellerin de la Coudraye, novice de la congrégation des Servantes de Jésus de Caen. En association avec la congrégation de Notre-Dame de Charité de Lisieux à partir de 1967.
La congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Charité de Lisieux, congrégation de droit diocésain fondée à Lisieux en 1727 par Marie-barbe Pellerin de la Coudraye (1686-1763).
La congrégation des religieuses du très-saint Sacrement, congrégation de droit diocésain (1755), puis de droit pontifical (1914), fondée en 1732 à Mâcon par le chanoine Louis Agut. Maison-mère à Autun de 1836 à 1971, puis à La Mulatière.
La congrégation des Augustines hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Carpentras, congrégation fondée en 1736 pour desservir l'Hôtel-Dieu de Carpentras fondé par l'évêque Malachie d'Inguimbert. La congrégation est absorbée en 1952 par les Augustines de Meaux.
La congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Compassion de Villersexel[12], congrégation de droit diocésain fondée au Bélieu dans le Doubs en 1809 par l'abbé Lambelot et Marie-Agnès Pagnot. En 2002 la congrégation fusionne avec six autres pour former une nouvelle congrégation nommée les sœurs de l'Alliance.
La congrégation des sœurs de Saint-Joseph à Chambéry, crée en 1812.
La congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Laurent, fondée en 1813 à Nuits-Saint-Georges en Côte-d'Or, par des Sœurs hospitalières de Sainte-Marthe de Beaune, à laquelle la congrégation indépendante, se rattache en 1939.
La congrégation des Sœurs de la Sainte-Enfance de Marie de Nancy, congrégation de droit diocésain fondée en 1823 par un prêtre lorrain, l'abbé Claude Daunot. Fondée à Dommartin-la-Chaussée, puis transférée à Nancy. - En 2002 la congrégation fusionne avec six autres pour former une nouvelle congrégation appelée sœurs de l'Alliance.
La congrégation des Sœurs gardes-malades de l'Immaculée-Conception de Chambéry, congrégation hospitalière de droit diocésain fondée à Chambéry en 1827 par le curé Gabriel Muffat-Jeandet et Anne Nicoud. En 2002 la congrégation fusionne avec six autres pour former une nouvelle congrégation nommée les sœurs de l'Alliance.
La congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie de Chatel, congrégation fondée à Arinthod (Jura) par l'abbé Joseph-Marie-Felix Perray, transférée au château de Chagny (Saône-et-Loire) en 1833 et à Chatel (Jura) en 1850. En 2002 la congrégation fusionne avec six autres pour former une nouvelle congrégation nommée les sœurs de l'Alliance.
La congrégation des Sœurs de la Miséricorde, fondée à Caen en 1844, par l'Abbé Beaussire, prêtre à Notre-Dame de Caen.
La congrégation des Sœurs gardes-malades de Notre-Dame Auxiliatrice, fondée en 1845 à Montpellier par le père André Soulas (1808-1857), et Virginie Montagnol de Cazilhac, en religion mère Marie de Jésus (1812-1875). En 2002 la congrégation fusionne avec six autres pour former une nouvelle congrégation nommée les sœurs de l'Alliance.
La congrégation des Augustines du Sacré-Cœur. En 1856, formation à Abbeville[14] d'une congrégation d'Augustines sous le vocable du Sacré-Cœur, supprimée en 1954.
Les Franciscaines filles de la Miséricorde (Congregatione Sororum Franciscalium Filiarum Misericordiae), congrégation fondées en 1856 à Pina (Algaida) sur l'île de Majorque pour donner une éducation gratuite aux filles pauvres et apporter des soins aux malades.
La congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Roch[15]. congrégation hospitalière de droit diocésain fondée à Antraigues (Ardèche) le par l'abbé Froment, curé de la paroisse. En 2002 la congrégation fusionne avec six autres pour former une nouvelle congrégation nommée les sœurs de l'Alliance.
Notre-Dame du Travail, Association fondée à Lyon, en 1904, par Aimée Novo et Andrée Butillard. Implantée en 1908 sur le territoire de la Paroisse Notre-Dame du Travail, à Paris. Institut séculier féminin de droit pontifical depuis 1949.
L'Institut des Missionnaires du Sacerdoce Royal (L’Istituto delle Missionarie del Sacerdozio Regale di Cristo), l’institut a été fondé en 1945 à Milan, avec le soutien du Cardinal Alfredo Ildefonso Schuster, maintenant bienheureux, et de Ezia Fiorentino.
↑Elle compte en 1993, 30 communautés dans 6 départements français et 3 missions en République Centre Africaine.
↑Sept couvents de tertiaires franciscaines du diocèse d'Arras : Saint-Omer, Aire, Montreuil, Béthune, Lens, Arras, Calais.
↑Les Augustines s'établirent à Abbeville dès 1158.
↑En 1993 elle compte 11 maisons dans l'Allier, l'Ardèche, la Drôme, le Gard, le Vaucluse et une mission à Kassama (Mali)
↑Cette famille religieuse se divise en deux congrégations indépendantes qui, à partir de 1879, poursuivent des chemins parallèles jusqu’à leur réunification en 2005.
Voir aussi
Bibliographie
Sophie Hasquenoph, Histoire des ordres et congrégations religieuses : en France du Moyen âge à nos jours, Seyssel, Les classiques de Champ Vallon, , 1334 p. (ISBN978-2-87673-495-1).
Pascal Arnoux, Abbayes et monastères : principaux ordres monastiques et religieux des origines au XXe siècle, Le Cannet, éditions Tableaux Synoptiques de l'Histoire, (ISBN2-907854-42-9).