Jean-Maurice Catroux est ordonné prêtre le . Deux ans plus tard, il est nommé curé de la paroisse de La Salle-de-Vihiers, très marquée par la révolution de 1789. Durant la guerre de Vendée, les murs et la toiture de l’école de la Salle de Vihiers s’effondrent. Le nouveau pasteur veut alors venir en aide à son Église ainsi qu'à sa ville et assurer, dans sa paroisse, l’éducation des jeunes filles[2] et le soin des malades. Dès 1822[3], ne trouvant de congrégations religieuses disponibles, il résolut de regrouper, autour d’une de ses paroissiennes, Rose Giet, une communauté de femmes appelées à tendre vers la plénitude de la charité en travaillant ensemble à la gloire de Dieu[4],[5].
Une des rues de La salle-de-Vihiers porte son nom.
Bibliographie
Sœur Jeanne-Agnès, L'établissement de la Congrégation des filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus en Amérique (1905-1911), éd. Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus, 1962.
Maillaguet, Le miroir des ordres et instituts religieux de France, p. 144-155, éd. Chaillot, 1865.
Ouest-France, , La congrégation va célébrer l'abbé Jean-Maurice Catroux.
René Rabault, Le Cœur sur la croix : Jean-Maurice Catroux et Rose Giet, fondateurs de la congrégation des Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus, La Salle-de-Vihiers, , 112 p..
↑L'Anjou historique, vol. 40, no 197, p. 41, éd. J. Siraudeau., 1940.
↑Blanche Legendre, Porte ouverte sur la vie: religieuses dans les cités, p. 184, éd. de l'Atelier, 2010 (ISBN2708241168).
↑Les instituts de vie consacrée au Canada depuis les débuts de la Nouvelle-France jusqu'à aujourd'hui: notes historiques et références, p. 19, éd. Bibliothèque nationale du Canada, 1980.
↑Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur des femmes, de 1870 à 1960 : contribution à l'histoire du féminisme, de l'urbanisme et du tourisme, éditions de l'Atelier, 2000, p. 1324.