Février[2] : le général Tatikios, qui commande le contingent byzantin, quitte le siège d'Antioche. Son départ serait provoqué par Bohémond qui a des visées sur la ville[3].
5 juin : les croisés ont à peine pris Antioche qu’ils sont attaqués par une armée turque dirigée par Kerbogha, atabeg de Mossoul, qui arrive trop tard pour aider les assiégés[3].
10 juin : plusieurs croisés, dont le comte Étienne de Blois fuient Antioche ; ils rencontrent l'armée de l'empereur Alexis Ier Comnène à Philomelion. apprenant la situation à Antioche, Alexis bat en retraite et dévaste l'Asie Mineure pour empêcher le ravitaillement d'une éventuelle invasion turque[3].
28 juin : les croisés repoussent les troupes de Kerbogha[3]. Certains se taillent des fiefs personnels et refusent de pousser plus loin l’expédition (royaume arménien de Cilicie, principauté d’Antioche et comté d’Edesse). Les autres seront transportés en Palestine par les flottes italiennes (1099). Les chefs des croisés se divisent entre les partisans de Bohémond, qui refusent de reconnaître la suzeraineté d’Alexis Comnène, et ceux de Raymond de Saint-Gilles qui envoie une ambassade au basileus pour lui annoncer la prise de la ville et l’inviter à venir en prendre possession, lui demandant de les rejoindre pour marcher sur Jérusalem[3].
11 décembre : prise de Maarat[7]. La population est massacrée. Les Francs, de l’aveu du chroniqueur Raoul de Caen, se livrent au cannibalisme. Des bandes fanatisées, les Tafurs, se répandent pendant l’hiver dans les campagnes et dévorent les Sarrasins et les Turcs qu’ils ont fait captifs[8]. Le [7], la ville de Maarat est incendiée après que ses murailles ont été rasées[8].
↑ ab et cUnité mixte de recherche 5648 - Histoire et archéologie des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, Pays d'Islam et monde latin, Xe – XIIIe siècle : textes et documents, Presses Universitaires de Lyon, , 295 p. (ISBN978-2-7297-0660-9, présentation en ligne)
↑(ca) Vicent Baixauli i Bach, Alberg per a estudiosos i viatgers al Castell de Sagunt, Valence, Escola Tècnica Superior d’Arquitectura de València, (lire en ligne).