5 janvier : émeute à Maarat. Pour que les Barons reprennent la route vers Jérusalem et ne se disputent pas l’appartenance de ces villes conquises, les Tafurs demandent la destruction de la ville[1].
28 - 29 janvier : attaque de Hosn-el-Akrad, « la citadelle des Kurdes » par Raymond de Saint-Gilles, qui échappe de justesse à la capture. Elle deviendra 40 ans plus tard le « Krak des Chevaliers »[2].
14 février - 13 mai[3] : Raymond de Saint-Gilles assiège Arqa qui résiste[2]. Pendant le siège, les croisés reçoivent une lettre d'Alexis Comnène qui demande à Bohémond d’évacuer Antioche et au croisés de l'attendre jusqu'à la Saint-Jean ; malgré les efforts du comte de Toulouse, le conseil décide de continuer la marche sur Jérusalem[4].
7 juin : début du siège de Jérusalem[1] par les 12000 « soldats du Christ », survivants de la terrible marche partie d'Europe de l'Ouest près de trois ans plus tôt.
15 juillet : prise de Jérusalem par les Croisés. Après le rejet par la ville d'une demande de capitulation sans condition[6], Godefroy, son frère Eustache de Boulogne, Tancrède, arrivent à s'approcher des murailles (15 mètres de hauteur, 3 de largeur) à bord de trois tours (certaines sources parlent de deux tours seulement) recouvertes de peaux de bêtes fraîchement écorchées et ainsi protégées du feu, amenées près des murs dans la nuit, rejointes par des échelles surgies de partout qui s'adossent aux murailles. La garnison musulmane, qui ne dépassait pas le millier d'hommes fut débordée, les dernières poches de résistance organisées dans les mosquées subirent le courroux des soldats de la coalition occidentale[7],[8].
Septembre : Raymond de Saint-Gilles arrive à Lattaquié, dont la garnison byzantine est assiégée par Bohémond de Tarente allié à la flotte pisane conduite par l'archevêque Daimbert de Pise, et se fait remettre la ville[1]. Luttes confuses dans la région d’Antioche entre Bohémond, prince normand d’Antioche, les Byzantins, qui revendiquent le territoire, et les musulmans de Syrie (1099-1104).
La commune de Beauvais est attesté par un procès entre les chanoines et les bourgeois au sujet d'un moulin, mettant en cause les teinturiers de la ville[15].