Nommé ambassadeur à Rome puis ambassadeur en France en novembre 1958, la rupture des relations diplomatiques entre ces deux pays en à la suite de la crise de Bizerte, met fin à ses fonctions. Revenu à Washington en tant qu'ambassadeur, de 1961 à 1963, il est le premier ambassadeur à présenter à Kennedy ses lettres de créance au lendemain de l'accession de celui-ci à la Maison Blanche. « Vous vous rendez compte que nous créons un précédent » déclare alors Kennedy. « C'est la première fois qu'un ambassadeur fils de président présente des lettres de créance à un président fils d'ambassadeur »[6]. Fin 1963, il retourne en Tunisie quand il est nommé secrétaire général à la présidence de la République[7]. Le , il remplace Mongi Slim comme ministre des Affaires étrangères. Le , il est le premier membre du gouvernement tunisien à être reçu en France depuis l'indépendance[8].
Il conserve la direction du ministère jusqu'en 1970 puis devient brièvement ministre de la Justice (juin à ), avant d'être évincé à la suite de l'affaire des coopératives durant laquelle il adopte une attitude de réserve[1]. Il est nommé par son père, le , comme son conseiller spécial. Il est évincé du palais présidentiel le [9], dans le cadre de la lutte pour la succession de son père.
↑Mohamed Kerrou, « Esthétique du paraître et théâtralisation du pouvoir bourguibien », dans Le corps du leader : construction et représentation dans les pays du Sud, Paris, L'Harmattan, (ISBN978-2296203891), p. 96.
↑Josette Ben Brahem, « Le fils de M. Bourguiba est nommé secrétaire général de la présidence de la République tunisienne », Le Monde, (ISSN0395-2037, lire en ligne, consulté le ).