Famille Le Clerc de Juigné

Le Clerc
Leclerc
Image illustrative de l’article Famille Le Clerc de Juigné
Armes de la famille.

Blasonnement D'argent, à la croix de gueules, bordée-engrêlée de sable et cantonnée de quatre aigles du même, becquées et armées du second.
Devise « Ad alta »
Branches de Juigné
de Saultré et des Aulnays
de Coulaines
et de Lassigny
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
drapeau du Maine Maine
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Juigné-sur-Sarthe
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour De 1753 à 1787 en vertu de preuves faites au cabinet des ordres du roi[1],[2].
Autres Extraction chevaleresque[3],[1]

La famille Le Clerc, est une famille de la noblesse française originaire de l'Anjou, qui s'est installée dans le comté du Maine.

Maison d'origine chevaleresque, elle est, « au témoignage de tous les historiens, l'une des plus anciennes de l'Anjou[1],[4] ». Sa filiation est établie depuis le XIIIe siècle. Elle prouve sa noblesse depuis 1362. Elle est éteinte en ligne masculine[5].

Cette famille hérita au XIVe siècle de la terre de Juigné, au Maine, de la famille de Lessillé et y resta fixée jusqu'au milieu du XXe siècle. Elle a occupé les plus hauts postes aux armées, dans le clergé et la diplomatie, et a donné des chevaliers de l'Ordre du Roi.

Généralités

La famille Le Clerc, originaire de l'Anjou, a pour berceau la baronnie de Vihiers érigée depuis en comté[4]. Des titres authentiques[4] la font remonter à la fin du Xe siècle, jusqu'à Hisgaud Leclerc[6], qui osa provoquer en duel[4],[6] Geoffroy Ier, dit Grisegonelle, comte d'Anjou, dont il était le vassal. Celui-ci lui accorda satisfaction sur le pont de Montreuil, en 978. Le comte, sous prétexte de félonie, s'empara de la terre de Villiers, et la donna à Albéric, son parent[7], issu de la maison de Montmorency (fils de Bouchard de Montmorency[8]).

Ainsi, il ne resta aux enfants dudit Le Clerc, que les biens maternels qui étaient « outre » Loire, et consistaient dans les terres de Vignau, Saint-Martin-de-Candé (paroisse de Suillé en Montfort), Saint-Germain, Thisé et autres, en Lodunois, Montbrissois, Douai, et « autres pays circonvoisins », ainsi qu'il est porté dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers. Ces mêmes biens ont été successivement possédés par les descendants dudit Hisgaud, jusqu'à Jean Le Clerc, IIe du nom, seigneur de Juigné, qui assigna sur iceux deux cents livres de rente de douaire à Anne de Mellay, dame de Verdelles-en-Poillé, son épouse, par acte du et par un autre du  : il les vendit pour se fixer à Juigné, au Maine, sur la frontière d'Anjou, terre où ses descendants ont toujours demeuré depuis, et ce, jusqu'au XXe siècle. Cette terre, par la réunion de la baronnie de Champagne, est devenue « une des plus belles[7] » de la province.

On trouve dans Orderic Vital et dans l'Historia novella de Guillaume de Malmesbury qu'un Philippe Leclerc était ami et compagnon d'armes de Guérin de Tannie, qui prit part à la Ire croisade et fut tué à la bataille d'Antioche, le , et que Philippe Leclerc mourut peu après de ses blessures[9]. Orderic Vital pense[9] que Leclerc était alors un surnom et suppose que ce Philippe était de la maison de Montgommery. Mais différentes chartes de l'abbaye de la Couture du Mans prouvent qu'en 1090 Foulques Leclerc était oncle d'un Guérin de Tannie et qu'ils avaient l'un et l'autre de grands biens au pays du Maine. En effet, Foulques Leclerc avait épousé Raoulette de Tannie, et nous retrouvons plus tard la terre de Tannie entre les mains des seigneurs de Juigné, dont quelques-uns sont qualifiés Leclerc, seigneurs de Tannies, à l'extinction des héritiers mâles de cette maison. Cette alliance entre les maisons de Tannie et de Leclerc fait supposer[9] que Philippe Leclerc, compagnon de Guérin de Tannie, était l'oncle ou le beau-frère de Raoulette de Tannie et non un seigneur étranger de la maison de Montgomery.

Parmi les premiers Le Clerc à s'illustrer, on trouve Guillaume et Humbert, croisés en 1190, puis Colas (Nicolas Ier), tué à la bataille de Poitiers (1356)[10]. À défaut d'une certitude positive[9] à l'égard de Philippe, les armes de la famille Leclerc de Juigné figurent à Versailles « dans la IIIe croisade, à raison d'Humbert et Guillaume Leclerc » (1re salle des Croisades). Une obligation « per fidem », contractée au mois de devant Acre, par Humbert Leclerc, porte qu'il se substitue à son frère Guillaume, mort à la croisade, avec la garantie de noble seigneur G. de Chaorse, (aujourd'hui Sourches), au Maine. Au XIXe siècle, la famille de Juigné possédait en outre dans ses archives une copie authentique d'un titre d'. C'était un marché passé par Hervé Leclerc, Geoffroy Duplessis, Guillaume de Chastellar et Macé de Kedillac, pour leur transport de Limassol à Damiette[9].

Cette maison a depuis produit plusieurs gentilshommes de la chambre de Charles IX et de Henri IV de France[11], des lieutenants généraux, maréchaux-de-camps et brigadiers des armées du Roi, nombre d'officiers supérieurs, des chevaliers de l'ordre du roi et de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, un ministre plénipotentiaire en Russie en 1774[1].

Unie aux familles de La Saugère et Lessillé, la maison Le Clerc de Juigné se trouva alliée aux anciennes maisons de Craon, de Flandre, de Beaumont-le-Vicomte, de Neuvillette, du Plessis-Baudouin, de Bois-Saint-Père, de Pointeau, du Bois-Dauphin, de la Plesse, d'Aubéry, de Bordier, de Villeneuve et autres.

À partir de 1750, les Leclerc de Juigné sont de riches détenteurs de terres et de forêts, ainsi que du lac de Grand-Lieu[12].

Charles Philibert Gabriel Le Clerc de Juigné et Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, marquis de Juigné et de Montaigu, lieutenant-général des armées du roi, comparurent, en 1789, à l'Assemblée électorale de la noblesse du Poitou[13],[14]. La famille comparut également à l'Assemblée de la noblesse de l'Anjou et de l'Île-de-France[14].

Charles-Philibert-Gabriel Le Clerc, marquis de Juigné, a été élevé à la dignité de pair de France, par Louis XVIII, en 1815[1].

Le nom de Juigné est porté par des personnes étrangères à la famille Leclerc de Juigné[2].

Régis Valette écrit que cette famille a prouvé sa noblesse depuis 1362 et qu'elle est éteinte en ligne masculine de nos jours[5].

Personnalités

Les ecclésiastiques

Les militaires

Emery Le Clerc des Roches

Emery (ou Méri) Le Clerc[15], seigneur des Roches, était gouverneur du château de Sablé (1490) et enseigne des gardes du corps du roi Charles VIII.

Il suivit le roi en Italie, au recouvrement du royaume de Naples. À son retour, il combattit, en 1494, près de la personne de ce monarque, à la bataille de Fornoue (1495), où, « à la tête de huit mille hommes harassés de fatigues[15] », ce prince remporta une victoire signalée sur ses ennemis ligués, au nombre de trente mille hommes qui lui disputaient le passage.

Après la mort de ce prince, il continua de servir les rois Louis XII et François Ier, qu'il suivit en Italie, le premier à la conquête du même royaume de Naples, sur Ferdinand II d'Aragon, qui fut fait prisonnier[15], et le second, à celle du duché de Milan, auprès duquel il fut blessé, à la bataille de Marignan (1515), où le monarque demeura victorieux.

René II Le Clerc de Juigné

René II Le Clerc[16], seigneur de Juigné et de Verdelles, seigneur (1600) puis baron de Champagne (1619), acquit, en 1600, de la maison de Maillé-Bénéhart, la châtellenie de Champagne (Champagne-Hommet, à Avoise).

« Il rendit des services importants, fut utile[16] », dans les guerres civiles, à Henri IV.

En récompense de ses services, la châtellenie de Champagne fut érigée en baronnie en 1615[3], et il lui fut permis de faire bâtir un château fort à Verdelles.

Il avait épousé, le , Marie (née vers 1560), fille de Nicolas Campaing (vers 1515-1574), seigneur de Fresnay, chancelier du roi de Navarre (1566), et d’Anne Courtin de Rosay.

Urbain Le Clerc de Juigné

Urbain Le Clerc de Juigné[17], qui obtint, par commission du , la lieutenance-colonelle du régiment d’infanterie de Schomberg, levé depuis deux ans. Il combattit avec ce régiment à Épouilles, en 1677, et servit au siège de Puigcerdà en 1678, au siège et à l'assaut de Gironne en 1684.

Brigadier des armées du Roi par brevet du , il fut employé à l'armée de Roussillon, par lettres du 7 avril, se trouva à la reprise de Saint-Jean-de-las-Baldesès et de Ripouille, et au blocus de Gironne la même année. Il fut nommé inspecteur général de l'infanterie pour le département de Provence, par commission du  : il quitta la lieutenance-colonelle de son régiment, passa l’hiver en Provence, retourna servir en Roussillon, et se trouva au siège d'Urgel, à la prise des châteaux de Valence (Espagne) et de Boy, et au secours de Prats-de-Molou, la même année.

Il continua d’inspecter les troupes en Provence pendant l’hiver, servit pendant la campagne de 1692, en Roussillon, où on se tint sur la défensive ; se trouva au siège de Roses (1693), et fut employé brigadier et inspecteur en Provence et au comté de Nice, pendant l’hiver. Par lettres du  ; fut employé à l'armée de Catalogne, par lettres du  ; il combattit avec la plus grande valeur sur le Ter ; servit aux sièges de Palamós, de Gironne, d’Ostalric et de Castelfollit, qui se rendit le . Il y fut mis pour commander et y passa l’hiver.

Sorti le , de cette place avec huit cents hommes, « pour exécuter quelques villages qui refusaient les contributions, il en brula deux[17] ». Attaqué à Saint-Félix de Pallarole, par le viguier de Vic, avec quatre à cinq mille hommes, il se retira en combattant, jusqu’au pont de Saint-Roch, dont il chassa les troupes qui le gardaient : ce pont passé, il se retira jusqu’à Aulat. « Ses troupes, excédées de fatigue et accablées par le nombre, se jetèrent dans l'église des Carmes, où tout ce qui se présenta d’ennemis fut tué[17] ». Les ennemis, désespérant de la forcer, y mirent le feu, qui contraignit le « marquis[17] » de Juigné de se rendre. Il avait été dangereusement blessé, et mourut à Aulat, de cette blessure, le .

Son nom est à Versailles sur les tables de marbre[11] ;

Anne Léon Antoine Le Clerc de Juigné

Anne-Léon-Antoine Le Clerc[18] (° ), comte Léon de Juigné. Il entra au service, en qualité d'enseigne au régiment des Gardes françaises, en 1784.

Émigré en 1791, il servit les Bourbons, en pays étranger, pendant onze ans.

Il fut créé, par Louis XVIII, chevalier de Saint-Louis le , et nommé, le , colonel de la légion (de gardes nationales) de la Seine.

Chevalier de la Légion d'honneur[19] depuis de , le comte Léon de Juigné était, l'année suivante, colonel du 55e régiment de ligne. Il commanda, en 1823, le 2e corps de réserve à l'armée des Pyrénées, sous les ordres du duc d'Angoulême.

Louis-Henri Le Clerc de Lassigny de Juigné

Louis-Henri Le Clerc[20] (Lorgues - 27 thermidor an V (), Les Arcs (Var) - ), vicomte de Lassigny de Juigné, est entré dans les gardes du corps du roi, compagnie de Luxembourg, le .

Breveté lieutenant de cavalerie le suivant, il a été nommé lieutenant dans le régiment des chasseurs du Gard (10e) à la fin de l'année 1815, lors de la formation de ce régiment.

Le vicomte Henri de Juigné, qui se trouvait en congé à Lorgues à l'époque du retour de l'île d'Elbe, fit partie d'un petit corps de cavalerie qui marcha à sa poursuite de Napoléon jusqu'à Gap (sous les ordres de M. de Perier-la-Garde), gui lui délivra un certificat très honorable lorsqu'il quitta ce corps pour rejoindre les gardes à Paris. Le vicomte de Juigné, en passant à Nîmes, fut présenté au duc d'Angoulême, qui « daigna l'accueillir avec une extrême bonté », et qui lui donna l'ordre de continuer sa route pour Paris ; mais ayant appris à Montauban l'occupation de Paris, il se rendit tout de suite à Toulouse où se trouvaient réunis, à cette époque, des militaires des divers corps de la maison du Roi, auxquels il se joignit.

Il ne quitta Toulouse que lorsque le drapeau tricolore y eut été arboré, et il revint ensuite à Lorguesle . Il fut du nombre des jeunes gens de Lorgues qui enlevèrent le drapeau tricolore pour y substituer le drapeau blanc, « que les habitants de cette ville fidèle, et de tout tems dévouée aux Bourbons, eurent le courage de conserver » malgré les menaces du maréchal Brune, dont le quartier général n'était éloigné, à cette époque, que de quelques lieues de Lorgues.

Il était chevalier de la Légion d'honneur ()[21] et chevalier de 2e classe de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne (, autorisation du ).

Les politiques

Dans la législature

  • Messire Loys Leclerc, chevalier[11], seigneur de Coulaines, prend part, dans l'ordre des seigneurs, à la révision de la coutume du Maine[2] ;

Les courtisans

Galerie de portraits

Arbre généalogique descendant

  • ° : naissance ;
  • ∞ : union ;
  • † : décès.

Origines

  • Adam Ier Le Clerc, chevalier, comparut en personne, en cette qualité, à Tours, dans la quinzaine de Pâques de l'an 1272, pour servir dans l'armée du roi de France, devant Ferrare, sous les ordres de Duvernon[Qui ?], maréchal de France[7].
    • Adam II Le Clerc († 1356 - Bataille de Poitiers), seigneur des Roches ∞ (1322) Isabeau, fille de Jean de Turpin, et d'Isabeau de Coësmes, dont il eut :
      • Roland Le Clerc ∞ Marthe Lessillé, « demoiselle de grande extraction[7] », fille de Nicolas Lessillé, et de Thiéphaine Poussin, dame de Juigné. Les enfants issus de ce mariage sont :
        • Colas ou Nicolas Ier Le Clerc, « premier seigneur de Juigné à titre successif » de son oncle Jean de Lessillé († 1384) ∞ Marguerite de La Saugère. De ce mariage sont issus :
        • Une fille, mariée à Guillaume du Bois-de-Saint-Père ;
        • Une autre fille, mariée à Jean Pierres, sieur du Plessis-Baudouin ;

Branche de Juigné

Jean Ier Le Clerc, dit l'aîné († vers 1418[25]), seigneur de Juigné, du Vignau, de Saint-Martin-de-Candé, de La Mothe d'Arthezé, d'Hierré et de La Noullière, échanson du roi Charles VI épousa Guillemette, fille de Jean Pointeau, seigneur de Boisdauphin, chancelier de Louis[Lequel ?], duc d'Anjou et de N. Lessillé. Ce mariage donna des alliances avec les maisons de Laval-Boisdauphin, de Souvré, de Beauvau, de Précigny, de Rohan-Guémené, de Créquy, de Riccé, et autres…

  • Ensemble, ils eurent :
    • Jean II Le Clerc[26] († 1470), seigneur de Juigné, prend part à la bataille de Saint-Denis-d'Anjou[27]
      (1.) () Anne de Mellay († 1463), dame de Verdelles[28], à laquelle il assigna un douaire sur les biens qui furent à son ancêtre Hisgaud Le Clerc ;
      (2.) (1464) Marguerite d’Aulnières, veuve de Jean, seigneur de La Roë. Ses enfants furent :
      • (1.) Nicolas III Le Clerc († 1507), seigneur de Juigné et de Verdelles ∞ Louise d'Hauteville[29], veuve d’Ambroise de Cornillau, seigneur du Fay, dont il eut :
      • (1.) Jean, seigneur de Burons, mort sans alliance ;
      • (1.) Jeanne ∞ Jean Le Maczon, seigneur du Grand-Anvers et de Foulletourte, dont postérité ;
      • (1.) Françoise
        (1.) Robert de Rotroux, seigneur du Coudray et de Saint-Denis-du-Maine († avant 1464)
        (2.) Jean de La Roë, fils aîné de Jean, seigneur de La Roë, et de Marguerite d’Aulnières, dont postérité ;
      • (1.) Marguerite (Radegonde) ∞ Geoffroy de Clefs, écuyer, seigneur de Cellière (Anjou) ;
      • (1.) Rollande, morte sans postérité
        (1.) Jean Simon Affagart, seigneur de Courteilles
        (2.) Jacques de Taillemant, écuyer, seigneur de Loresse
        (3.) François de La Bessière, chevalier, seigneur de La Foretière
      • (2.) François, seigneur de Moiré ∞ () avec Louise de Bastard[40] ;
      • (2.) Abel, mort en bas âge ;
      • (2.) Jeanne ∞ René d'Anthenaise, dont postérité ;
    • Louis Le Clerc, seigneur des Roches ∞ () avec « Jean » de La Vergne, auteur du :
    • Jeanne Le Clerc de Juigné.

Rameau aîné de Juigné

Les Le Clerc éteints, les châteaux de Juigné et du Bois-Rouaud passent aux Durfort-Civrac de Lorges.

Rameau cadet de Juigné

Rameau de Saultré et des Aulnays

Nous ne connaissons pas la postérité de Louis Le Clerc, seigneur des Roches et de « Jean » de La Vergne, néanmoins, nous pouvons citer parmi leur descendance :

  • René Le Clerc († vers 1640), écuyer, seigneur des Roches et gentilhomme ordinaire de la vénerie du roi[49], seigneur des Aulnays[50] (achetés le 12 août 1609, à Louis de Beauvau et sa femme Charlotte de Brillouet)
    • René Le Clerc, baron de Saultré, demeurant paroisse de Feneu (élection d'Angers). Il comparut, en 1666, tant pour lui que pour son frère, Louis Le Clerc, seigneur des Aulnais et pour son cousin germain, Urbain Le Clerc, seigneur du Genetay. Il entendit maintenir sa qualité d'écuyer, disant qu'il était « l'aîné d'une branche cadette, dont Jacques le Clerc, Sgr de Juigné, était l'aîné, et qu'aussi Louis le Clerc, Sgr de Coulaines, demeurant paroisse de Loué, pays du Maine, est issu d'une branche de cadets, et qu'il n'en connaît pas d'autres. Il déclarait porter : d'argent à une croix dentée de gueules, cantonnée de 4 aigles de sable, bectées et armées de gueules. » Ils justifièrent la possession du titre de noblesse depuis l'an 1471, en la personne de leur trisayeul.
    • Louis Le Clerc († vers 1670), qui héritier de la seigneurie des Aulnais ;
      • Pierre Le Clerc († vers 1640), fils aîné du précédent, seigneur des Aulnais.
    • Pierre, entré dans les ordres ;

Les terres des Aulnais passèrent dans la famille des Laurens à la suite du mariage de Geneviève-Eulalie Le Clerc de Brion avec Pierre de Laurens, le 13 août 1731.

Branche de Coulaines

Jean Le Clerc, dit le Jeune, marié avec Jeanne de La Mothe-Fouqué, est l'auteur de la branche des Le Clerc de Coulaines (ou Coulennes), « qui s'est toujours très bien alliée[51] », et a fourni plusieurs militaires de distinction, sous divers rois de France, et des chevaliers de l'ordre du Roi (Ordre de Saint-Michel) aux XVe et XVIe siècles.

Louis le Clerc, Sgr de Coulaines, figure dans l'ordre de la noblesse à l'assemblée des trois ordres de la province du Maine pour l'adoption et la publication de la Coutume du Maine. Joseph-Ignace Le Clerc de Coulaines, chanoine de Saint-Pierre-la-Cour, du Mans, frère du sus-nommé, a reçu le titre de vénérable[3].

Les Le Clerc sont convoqués à l'arrière-ban du Maine en 1674, 1675 et 1689 comme seigneurs de Souligné, à Poillé, de Villiers et de Montoron, à Saint-Jean-sur-Erve. La dame veuve de Coulaines, sus-inscrite, y fut aussi convoquée en 1689 et offrit de coutribuer[3].

La branche cadette de Coulaines à laquelle appartenait Jean-Baptiste-Théodore Le Clerc, s'est éteinte au XVIIIe siècle[3]. Elle s'était alliée[51] aux :

Maisons de Montmorency, de Clermont-Gallerande, de Saint-Aignan, de Vassé, d'Assé[Lequel ?], de Froulay, de Montgommery, de Rabodanges, de Grancey, (Rouxel) de Médavy, et autres…

Branche des Roches et de Lassigny

Alliances notables

… ainsi qu'aux :

Armoiries

Image Armoiries
D'argent, à la croix de gueules, bordée d'une engrêlure de sable, et cantonnée de quatre aigles du même, becquées et armées de gueules.[73],[74],[75],[14],[76]
Cimier
un coq essorant[74],[14],[76].
Devise
« Ad alta[74],[14],[76]. » (en français : « Au plus haut »)
Cri
BATTONS ET ABATTONS[74],[10],[14],[76] !

Selon François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois et Nicolas Viton de Saint-Allais, « la croix vient du temps des Croisades.[77],[78] »

Armes d'Antoine-Éléonor-Léon, comte Leclerc de Juigné et de l'Empire

D'argent à la croix engrelée de gueules cantonnée de quatre coqs à ailes ouvertes de sable becqués et onglés de gueules ; quartier des comtes-archevêques brochant sur le tout.[79],[80]

Titres

La seigneurie de Juigné, au Maine, possédée par cette maison depuis le XIVe siècle, unie à la châtellenie de Champagne-Homet, fut érigé, en baronnie, par lettres de l'an 1647, registrées au bureau des finances à Tours, et en la sénéchaussée les 28 juin et [1], en faveur de Georges Le Clerc, seigneur de Juigné et de Champagne. « Par l'ordonnance royale qui assigne le rang et la qualité de chaque pair, la branche de cette maison, qui est en possession de la pairie, a le titre légal de marquis. Les autres branches ont dans les actes publics et brevets de nos rois le titre de comte de Juigné[76] ».

Au Maine[3]
En Anjou[3]
En Bretagne[10]
Dans les Marches[10]
En Poitou
  • Barons de La Lande (1633) : dot d'Elisabeth des Nouhes ;
Titres obtenus par Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné
Titres obtenus par Antoine-Éléonor-Léon Leclerc de Juigné
Pairs de France[75] (membres de la Chambre des pairs) au XIXe siècle (1815-1830)

Châteaux & hôtels

Autres seigneuries & terres

Carte manuscrite ancienne du lac, portant de nombreuses indications de noms de lieux.
Cartographie Cassini du lac de Grand-Lieu et ses environs (1783-1786).

Notes et références

  1. a b c d e et f Lainé 1818, p. 194.
  2. a b et c Fourmont 1867, p. 126.
  3. a b c d e f g h i et j Fingonnet 2004.
  4. a b c d et e Fourmont 1867, p. 124.
  5. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, Robert Laffont, , p. 120.
  6. a et b Viton de Saint Allais 1817, p. 111.
  7. a b c et d Viton de Saint Allais 1817, p. 112.
  8. Cartulaire de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers, Hist. de Sablé, par Ménage, p. 5, in-folio.
  9. a b c d et e Fourmont 1867, p. 123.
  10. a b c d e f g et h Potier de Courcy 1890, p. 257.
  11. a b c d e f g h i j et k Fourmont 1867, p. 125.
  12. Frey 2012, p. Touvois.
  13. a b c d et e La Roque & Barthélemy 1866, p. 47.
  14. a b c d e f g h et i Mémoires 1866, p. 542.
  15. a b et c Viton de Saint Allais 1817, p. 114.
  16. a b c et d Viton de Saint Allais 1817, p. 79.
  17. a b c et d Viton de Saint Allais 1817, p. 80.
  18. Courcelles 1826, p. 181.
  19. « Cote LH/1531/25 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  20. Viton de Saint Allais 1817, p. 122.
  21. « Cote LH/1531/29 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  22. a et b Della Sudda 2012.
  23. Notice no 50350113077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  24. Notice no 50350113079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  25. Testa le .
  26. Viton de Saint Allais 1817, p. 77.
  27. Annales d'Anjou, par Bourdigné
  28. Anne de Mellay était la fille aînée de Guillaume de Mellay, écuyer, seigneur de Verdelles, et de Marie du Chastelet et de Bernay
  29. Fille de François d'Auteville, Louise d'Auteville était, selon Viton de Saint-Allais, « d'illustre maison, descendante de Rollon, premier duc de Normandie, issu du sang des rois de Danemarck ». Néanmoins, s'il s'agit d'une branche de la puissante famille de ce nom, rois de Sicile, etc, il nous manque environ six générations pour les relier....
    Le fief de Hauteville en question ici (dont les ruines du château se dressent tristement, ayant été incendié accidentellement en 1922) est situé à Charchigné (Mayenne)... loin du fief des normands futurs régnants en Sicile...
  30. Renée de Champagne était la fille de Pierre III (1480-1529), seigneur de Champagne, de Pescheseul, du Bailleul, de La Mothe-Achard, de Parcé et d'Avoise, baron du Maine, conseiller d'État, ambassadeur extraordinaire en Angleterre, chambellan et de Anne de Fromentières, dame de Beaumont-la-Ronce († 1540).
  31. Viton de Saint Allais 1817, p. 78.
  32. Madelaine Affagard était d’une ancienne famille noble, fille de Greffin Affagard (ca 1490-ca 1557), seigneur de Courteilles, et de Françoise Auvé, dame de Loisail. Elle se remaria, le à Colombières, avec Antoine de Lenfernat (ca 1535-1606), seigneur de Villiers-Au-Perche, dont postérité.
  33. Georges Le Clerc avait épousé, le , Elisabeth des Noues (° - Saumur), laquelle lui apporta en dot la [baronnie] de La Lande en Poitou. Elle était la fille de Jacques des Noues, marquis de La Tabarière, baron de Sainte-Hermine, et d'Anne de Mornay, fille du célèbre Duplessis-Mornay, et de Charlotte Arbaleste (des vicomtes de Melun).
  34. Henriette était la fille de Gabriel de La Lande de Machecoul (1601-1660), seigneur de Vieillevigne (Loire-Atlantique), et de Rocheservière et de Renée d'Avaugour (1605-1672), dame de Kergroix et du Bois-Rouaud
  35. Louise-Henriette de Crux était la fille d’Antoine de Crux, chevalier, marquis de Corboyer, et de Louise (de La Lande) de Machecoul
  36. Marie-Gabrielle Le Cirier de Neufchelles était la fille Léon Le Cirier († 1733), maquis de Neufchelles, seigneur d'Hénonville, maréchal des camps et armées du Roy, gouverneur de Sainte-Menehould, lieutenant des gardes du corps du roi, chevalier de Saint-Louismarquis de Neufchelles, et de Marie-Louise Le Menestrel de Hauguel.
  37. Emprisonné à la Bastille comme huguenot puis transféré à Angers en 1687, Philippe Le Clerc de Juigné fut expulsé de la France.
    Tout nous porte à croire qu'il est le même que l'auteur de la Défense du parlement d'Angleterre dans la cause de Jacques II, où il est traité de la puissance des rois et du droit des peuples par les anciens concils et par les sentimens des sages et des savans, particulairement de l'Église romaine ; et enfin par des raisons tirées du droit de la nature et des gens, auxquelles ont fait voir que l'Écriture sainte s'accorde parfaitement bien, loin d'y être contraire. Dédié aux États-Généraux de Hollande par de Vrigny, petit-fils de Duplessis-Mornay et réfugié en Hollande. Rott. A.Archer, 1692, in 12.
  38. Georges Le Clerc de Juigné fut emprisonné plus de huit mois au For-l'Évêque pour cause de religion. Savant et pieux, il confondit tous les convertisseurs qu'on lui envoya... Les incommodités de sa prison lui donnèrent, en 1686, une dysenterie dont il moutut en six semaines.
  39. Anne de Maillé était la fille de Jacques II de Maillé et de Marie de Villebresmes de Fougères.
    Jacques II de Maillé († Exécuté en 1589 : massacré par les protestants après la prise de Vendôme), seigneur de Bénéhart, de Champagné, de La Novaraye, et autres lieux, lieutenant général en Bretagne, gouverneur du Vendômois pour la Ligue catholique.
    Jacques Maillé, seigneur de Bénéhart, est connu sous le nom de Maillé-Bénéhart, gouverneur de Vendôme de 1584 à 1589. Il était gouverneur au moment où le roi Henri IV vint mettre le siège devant Vendôme en novembre 1589. Il dut subir les injonctions des habitants qui fanatisés par les prédications du Père Chessé, cordelier, refusèrent de livrer leur ville à un prince Huguenot, pourtant possesseur lui-même de la ville et du duché de Vendôme qui constituaient son propre héritage paternel. Il se détermina donc, probablement à contre cœur, à soutenir un siège sans espoir, contre une armée aguerrie et n'ayant à lui opposer que 400 hommes de troupes, plus environ 800 bourgeois plus ou moins armés, mais pleins d'ardeur fanatique. Maillé résista le plus longtemps qu'il put en se retranchant dans sa maison de la place du Marché et finalement fut pris et décapité. Sa tête et celle du Père Chessé furent placées sur une corniche surmontant, à l'intérieur, la porte principale de l'église Saint-Martin. Elles restèrent là environ 250 ans. Au XIXe siècle, ses crânes dénudés furent transportés à l'Hôtel de Ville où ils ornèrent le cabinet du Maire, puis enfin furent déposés au musée. Portrait de Jacques de Maillé-Bénéhart, représenté en buste de profil, richement vêtu.
    Source Notice no M0277000419, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  40. Louise de Bastard se remaria avec Gervais Chabot
  41. « Cote LH/1531/27 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  42. Pierrelée Allocution.
  43. Décret du , décorée de la main du maréchal Pétain le dans une « réunion de famille »). « Cote 19800035/118/14943 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  44. Antoinette Louise de Durfort(-Deyme) (° 1779) était la fille d'Étienne Narcisse, comte de Durfort (1753-1837), laquelle était veuve d'André Hector de Galard de Brassac de Béarn (1778-1806).
    Source
    Hyacinthe-D. de Fourmont, L'Ouest aux croisades, impr. de la Vve Forest, (lire en ligne), p. 123-126 « Le Clerc de Juigné ».
  45. Irène Ranfer (1806-1888) était la fille de Simon Pierre Bernard Ranfer (1766-1841), baron de Bretenières, conseiller d'État, premier président de la cour royale, dont
  46. Andrée Louise Aimée de Thiboutot de Montgommery (° 1782) était la fille de Jean Léon de Thiboutot (° 1734), comte de Montgommery
  47. « Cote LH/1531/26 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  48. Henriette marquis de Civrac († 1881) était la fille d'Alexandre Émeric de Durfort-Civrac (1770-1835), marquis de Civrac, colonel, député de Maine-et-Loire puis Pair de France, chevalier de la Légion d'honneur et de Saint-Louis
  49. a et b Port 1878, p. 158.
  50. Le 14 octobre 1624, René Le Clerc rendit aveu à Christophe Fouquet, seigneur de Challain pour sa « maison seigneuriale des Aulnays, composée de chapelle, fuie et granges, écuries, portail avec pont-levis, tours avec canonnières à flanc, droit de forteresse, jardins ; le tout entouré à circuit de grandes douves, larges et creuses, pleines d'eau, avec droit de pont-levis, contenant ensemble par fonds six boisselées de terre environ ».
  51. a et b Viton de Saint Allais 1817, p. 76.
  52. Par contrat de mariage passé devant Me Guyet, notaire, à Paris.
  53. Renée Meslet était la fille de « noble homme » Jean Meslet, seigneur de La Besserie et de Mondonnay, et de défunte Anne le Masson
  54. Contrat passé devant Me Boucher, notaire à Paris.
  55. Jeanne Fournier était la fille de noble homme Jean Fournier, écuyer, seigneur de La Gruerinière et de La Vardoulière et de Marguerite de Saint-Denis.
  56. Par contrat de mariage passé devant Mes mberi et Arragon, notaires à Paris.
  57. Marguerite Louchard était la fille de messire Claude Louchard et de Marguerite de Creil
  58. Par contrat passé à Toulon, notaire Cogorde.
  59. Marie de Villeneuve était la fille de messire Hercule de Villeneuve, seigneur de La Roque, baron des Arcs, et de dame Marguerite d'Alègre.
  60. Ondoyé le , tenu sur les fonts baptismaux, le 16 juillet 1659, par messire Jean de Forbin, marquis de Solliers, et dame Marguerite de Broves.
  61. Par contrat du 2 juin 1678, notaire Haguenier.
  62. Michelle Robert était la fille de messire Claude Robert et de dame Bernarde de Rebourg.
  63. Par contrat du 11 juin 1713, notaire Aubain aux Arcs.
  64. Par contrat du 12 mars 1750, notaire Digne à Bargemont.
  65. Marie Anne de Villeneuve-Bargemont (Bargemon, - Lorgues, ) était la fille de messire Joseph de Villeneuve (1675-1752), baron de Bargemon et de Vauclause, etc., page de la petite écurie, lieutenant dans le régiment de la marine (1693), mousquetaire, procureur d'Aix-en-Provence, et de dame Élisabeth de Flotte d'Agoult (1687-1762), dame de Saint Auban.
  66. Ordonnance royale du 4 février 1818.
  67. Claire-Charlotte de Gasquet (1777-1854), dame pour accompagner la dauphine Marie-Thérèse de Bourbon (1815-1851) était la fille de Jean-Bernard de Gasquet, seigneur de l'Esquivit, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, et de dame Louise-Charlotte Mariany
  68. Par contrat signé du roi et de la famille royale.
  69. Contrat passé devant les notaires d'Estrochy et Contenot, à Paris
  70. Par contrat de mariage passé devant François Herbin, et Claude Vour, notaire au Châtelet de Paris.
  71. Lalanne 1872, p. 919.
  72. Il fit son testament, le 14 février 1654, chez notaire Garsin, à Entrevaux, en faveur de messire Louis Le Clerc, seigneur de Lassigny, son neveu.
  73. Rietstap 1884.
  74. a b c et d Courcelles 1826, p. 183.
  75. a et b Velde 2005.
  76. a b c d et e Lainé 1818, p. 195.
  77. De La Chesnaye Des Bois 1778, p. 872.
  78. Viton de Saint Allais 1817, p. 123.
  79. a et b Archives nationales 2012.
  80. a et b Révérend 1896, p. 74.
  81. a et b Borel d'Hauterive 1849, p. 296.
  82. Halbert 2012, p. Leclerc.
  83. « Canton de Montaigu » [PDF], sur montaiguvendee.fr (consulté le ).
  84. Bisaïeul du « Tigre ».
  85. [PDF]Sylvie Yavchitz-Koehler, « La Sous-préfecture de Montaigu », sur montaiguvendee.fr (consulté le ).
  86. « Décrouvrir - Terres de… - Terres d'Histoire - Patrimoine civil », sur www.terresdemontaigu.fr, communauté de communes Terres-de-Montaigu (consulté le ).
  87. En 1844, Jacques Leclerc, marquis de Juigné, vendit le château de Montaigu et ses dépendances à la municipalité
    Source
    « Le château de Montaigu », Châteaux en Vendée, sur www.vendee1.eu (consulté le ).
  88. Frey 2012, p. Vieillevigne.
  89. Notice no PA00109779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. Notice no IA00058466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Bibliographie

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