Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 1813, après le départ des Français, on trouva dans une armoire du château de Harthau, maintenant GroßHarthau, le cadavre d'un cuirassier.
Napoléon y eut son quartier général les 18 et
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade.
(**) Officier qui devint par la suite général de division.(***) Officier qui devint par la suite général de corps d'armée
Historique des garnisons, combats et batailles du 3e RC
Ancien Régime
Régiment de Cavalerie créé sous le règne de Louis XIV, il participe aux batailles de la monarchie d'abord sous le nom d'"Esclainvilliers Cavalerie" (son premier Colonel est le marquis d'Esclainvilliers), puis de "Commissaire général" en 1656.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période
Officiers blessés ou tués en servant au 3e Régiment de Cuirassiers entre 1808 et 1814 :
Officiers tués : XX
Officiers morts de leurs blessures : XX
officiers blessés : XX
De 1815 à 1848
À la première restauration (1814) le régiment fut appelé le régiment de cuirassiers du dauphin. Au retour de Napoléon 1er en 1815, le régiment est appelé le 3e régiment des cuirassiers. Il se battit à Fleurus et Waterloo. Il fut dissous à la Restauration le .
Après l'exil de l'Empereur, le régiment est licencié puis reformé sous le nom de "Cuirassiers d'Angoulême no 3". En 1830, il redevient "3e Régiment de Cuirassiers".
En 1870 la guerre est déclarée entre la France et la Prusse. Le régiment est alors en garnison de Lunéville. Le le 3e régiment de cuirassiers, qui appartient à la division de Bonnemains, se porte à Haguenau puis le il participe à la seconde phase de la fameuse charge de Reichshoffen, à Frœschwiller. Il y perd 62 hommes et son chef de corps, le colonel de Lafutsun de Lacarre, décapité par un obus (sa cuirasse, légèrement abîmée au col, trône à présent au Musée de la cavalerie de Saumur).
Le reste du régiment se retire en bon ordre, et arrive à Saverne, le et après un court repos, il marche pour rejoindre l'armée de Chalons-sur-Marne le . Après être passé à Floing il retraite à Sedan le 1er septembre, avec le reste de sa division. Le toute l’armée capitule. Le 3e régiment de cuirassiers n’existe plus mais l’étendard est sauvé par une astucieuse cantinière.
En à partir du dépôt du 3e cuirassiers il est créé à Limoges le 3e cuirassiers de marche qui est détaché à l’armée de la Loire et combat dans l’Orléanais .
Casernement: à Vouziers, État-major à Reims il appartient à la 3e Brigade de cuirassiers. À la 4e D.C d' à . Rattaché au corps de cavalerie du général Conneau du 3 au .
N’étant pas utilisée dans cette nouvelle organisation, la 1re Brigade de Cavalerie devient indépendante. Au cours du mois de mars, ces divisions sont renommées en Division Légère de Cavalerie. Toujours est-il qu’aux environs de 1935, la France (sur le territoire métropolitain) avait à sa disposition environ une cinquantaine de divisions d’active dont 5 Divisions de Cavalerie[4].
Par la suite, des plans furent mis en place pour basculer ces différentes unités au format Division Légère Mécanique, en commençant par la 1re Division Légère de Cavalerie. Cette division aurait alors pris le numéro 4 dans l’ordre des Divisions Légères Mécaniques, et ainsi de suite…
Les unités constitutives de cette nouvelle division auraient été alors :
Les événements firent que les matériels prévus pour la formation de la 4e Division Légère Mécanique servirent à constituer en urgence les éléments de la 4e division cuirassée (4e DCR) chef de corps le colonel De Gaulle, excepté le 7e Cuirassiers inachevé (1 escadron Somua et 1 escadron Hotchkiss) qui a été expédié à la 7e armée en tant que " groupe de De Langle ". Le 7e Dragons Portés a eu seulement deux bataillons et n’avait pas reçu d’escadron blindé.
Devant la situation qui allait en se dégradant, l’objectif de constitution fut encore modifié, le format division légère mécanique (DLM) fut appelé réduit, mais seules les 1er et 4e Divisions Légères de Cavalerie purent être constituées sur ce format "très approximatif " puisque la 4e Division Légère de Cavalerie changea d’appellation le , alors que la 1re Division le fut le , avec un format très différent. Jusqu'au cessez-le-feu, le 1er groupe d'escadron de chars Somua le (Laon), le 2e groupe d'escadron de chars Hotchkiss le (Somme) du 3e Cuirassiers aux ordres du Lieutenant colonel François. Le régiment se déplace sur Abbeville, le , où il résiste à la poussée de l'armée allemande, avant d'être forcé à la retraite à Beauvais. Au cours de sa retraite il combat d'arrière-garde des actions au Cormonville et de Cheverny. Les hostilités sont suspendues le cessez-le-feu et les ordres sont donnés à toutes les unités, le régiment est dissous le .
De 1945 à nos jours
En 1952 : recréation du régiment à Trèves, en Allemagne.
Il arrive en Algérie française en 1956, sur le port d'Oran pour prendre garnison à Sebdou (Elabed) région de Tlemcen pour garder la frontière Marocaine. En 1962 il fait route sur Sainte-Barbe du Tlelat (il prendra part aux évènements d'Oran). Avec 3 escadrons et 1 ECS. Début 1963 le 3e escadron reste à Sainte-Barbe du Tlelat, Les autres escadrons remontent sur la Senia (ECS et 1er escadron) le deuxième rejoint Sidi-Chami. Il gardera le port de Mers-el-Kébir. Le 3e cuirassiers est commandé par le Lieutenant Colonel Hannezo et le Commandant Barthélémy, Jacques Huet en est le médecin capitaine. , tout le régiment descend à Oran, à la caserne d’Eckmuhl ; puis embarque le pour le Sissonne, via Port-Vendres pour les blindés. Équipé de char M24 Chaffee, d'automitrailleuse AMM8 et d’Half-tracks.
Le : nouvelle dissolution du Régiment, son étendard est confié au Centre d'instruction des Blindés de Trèves.
En 1968 : le Régiment est recréé et s'installe sur une ancienne base américaine à Chenevières, entre Lunéville et Baccarat comme un régiment de blindés de la 8e brigade motorisée. Équipé d'abord de chars AMX-13, il reçoit ses AMX-30 à partir de 1973 et devient un des régiments de chars de bataille des forces de manœuvre.
Le régiment est réorganisé en 1992, lorsque certains régiments des forces françaises en Allemagne, sont dissous après la chute du mur de Berlin et la fin de la Guerre froide. Le régiment absorbe le 2e escadron du 5e régiment de cuirassiers et l'escadron d'éclairage divisionnaire de la 5e division blindée, un nouvel escadron est également créé et équipé de l'AMX-30B m.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Insigne
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Devise
« Retrocedere Nescit » (« Il ne sait pas reculer »)
Refrain
"Mademoiselle, voulez-vous savoir ? (bis)"
Uniformes d’Ancien Régime
l' uniforme du régiment de 1740
l' uniforme du régiment de 1757 à 1762
l' uniforme du régiment de 1762 à 1767
l' uniforme du régiment de 1767 à 1776
l' uniforme du régiment de 1776 à 1779
l' uniforme du régiment de 1779 à 1786
l' uniforme du régiment de 1786 à 1791
l' uniforme du régiment de 1791
Étendards d’Ancien Régime
drapeau colonel du régiment Commissaire général, avers et revers
drapeau du régiment Commissaire général, avers
drapeau du régiment Commissaire général, revers
Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire
Habit long sous la Révolution (régiment de cavalerie)
Lors de la transformation en régiment de cuirassiers, les cavaliers reçoivent, outre le casque et la cuirasse, un habit court écarlate, sans revers, boutonné jusqu’à la ceinture, aux parements bleus et aux poches en travers ; pattes d’épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive du régiment. Tenues reçues en 1805, ornées d'un plumet et d’épaulettes rouges, aux retroussis ornés de grenades bleues (symbole des armes d'élite).
↑Privat, « Hédouville (Gabriel-Marie-Théodore-Joseph, comte de) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. I, [détail de l’édition] (BNF37273876, lire en ligne), p. 349-351lire en ligne.
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Voir aussi
Sources et bibliographie
Général de brigade Philippe-Charles Peress.
Édition heimdal no 8058 De Gaulle chef de guerre.
Charles Maumené, Histoire du 3e Régiment de Cuirassiers, ci-devant du Commissaire-Général, 1645-1892, Boussod, Valadon et Cie, Paris, 1893. 1 volume grand in-4 broché, 379 pages, 8 planches hors texte.
La Journée de Reichshoffen, avec carte et pièces officielles, par Eugène de Monzie -Palmé (Paris)-1876, disponible sur Gallica.bnf.fr, qui détaille notamment la fameuse charge
Historique sommaire du 3ème régiment de cuirassiers pendant la grande guerre : 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, , 55 p., lire en ligne sur Gallica.