Cet article est une ébauche concernant les transports.
Cet article concerne les différents modes de transports en région Occitanie.
L'Occitanie compte 3932 kilomètres de réseau ferré (voies principales) dont 3 % de LGV et 141 543 kilomètres de réseau routier dont 1 % d'autoroutes, selon l'ARAFER[1].
La région compte, selon l'ARAFER[1] :
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
En région Occitanie, la sécurité routière est un enjeu important. Dans la seule ville de Toulouse, 445 accidents corporels se sont produits en 2015, conduisant outre les blessés ayant nécessité l'intervention des secours, au décès de onze personnes[6].
Le fait que l'Occitanie compte plus de tués et moins d'accidents corporel qu'au niveau national traduit des disparités entre départements[7]:
Compté à population identique, le nombre de tués est plus élevé en Occitanie pour un nombre d'accidents plus faible. La Haute-Garonne[note 2] bénéficie d'un moindre nombre d'accidents et d'un moindre nombre de tués, en 2023[5].
Les quatre départements en façade méditerranéenne comptent 191 des 364 tués, soit 52 % des tués, soit entre 60 et 80 tués par millions d'habitant, contre 173 tués pour les 9 autres départements. Ils comptent aussi la majorité des accidents et des blessés, en 2023[5].
Les rues les plus dangereuses sont la rocade Arc-en-Ciel, les allées Jean-Jaurès, l'avenue de Lardenne, les boulevards d'Arcole, de Strasbourg, Carnot et Lascrosses, l'avenue des États-Unis, l'échangeur de Sesquières et l'avenue Salvador-Allende, la rue de Metz, la rue de la République et l'avenue Étienne-Billières[6].
En février 2022, la région dispose aussi d'autoroutes ou de portions d'autoroutes non concédées par l'État, qui peuvent être mises à disposition des autorités locales comme[8][réf. non conforme] sur les autoroutes A68, A620, A621, A623, A624 et A750[8].
En février 2022, l'État dispose aussi d'un bout de N86 dans le Gard, N109 dans l'Hérault, N542 dans la Haute-Garonne et le Gers, et N2009 dans l'Hérault. L'État ne dispose ni de route N112 ni de N126[8].
Passage de la frontière franco-espagnole :
Les réseaux routiers de la région sont documentés avec précisions dès la Carte de Cassini.
Parmi ces réseaux, au départ de Toulouse, on trouve notamment les chemins suivants[9] :
La carte de Cassini montre des chemins qui sont alignés : actuelle avenue des États-Unis (vers Paris) en prolongation de l'actuelle avenue de l'URSS (vers Narbonne).
De même, elle situe Carcassonne à la croisée des chemins alignés : Villegly-Maquens (axe Béziers-Limoux) et Toulouse-Narbonne.
Le point le plus haut de l'autoroute, 630 m environ, se situe sur le plateau de Lannemezan, près de la sortie 16.
En 2022, la région prévoit de dépenser 960 millions d'euros dans les transports l'année suivante[10].
LiO (acronyme de « lignes intermodales d'Occitanie »[11]) (acronyme de « lien entre les territoires d'Occitanie »), crée le 24 mai 2018 et mis en service en septembre 2018, est un service qui intègre la TER Occitanie pour fournir un service régional des transports collectifs unique présent dans les 13 départements de la région[12].
Ce service régional concerne les lignes régulières d’autocars interurbains, les lignes de transports scolaires, les services ferroviaires régionaux (le TER)[11].
La région consacre 30,6 millions d'euros au développement de pôles d’échanges multimodaux (PEM)[13].
Le réseau est composé de 20 lignes de TER[14][réf. non conforme] et de plus de 300 lignes régulières d'autocars[note 3][15], ainsi que de services de transport à la demande dans six départements et de plusieurs centaines de lignes scolaires.[réf. nécessaire]
Dans le cadre de la loi NOTRe, depuis septembre 2018, la région Occitanie est l'autorité organisatrice de transports[16] sur son territoire pour les transports ferroviaires, ainsi que pour les transports interurbains dans les communes qui ne font pas partie d'un périmètre de transports urbains. La région est également chargée des transports scolaires, du transport à la demande et des pôles d'échanges multimodaux qu'elle développe.
La région compte dix aéroports et une trentaine d'aérodromes :
En décembre 2016, la région Occitanie a organisé à Toulouse les États généraux du rail et de l'intermodalité. Pour la présidente de la région organisatrice, « C'est la plus grande concertation régionale jamais organisée sur la mobilité en France » Elle a d'ailleurs indiqué souhaiter refonder un service public régional des transports accessible à tous et partout. Ces États généraux ont défini dix sujets[17] :
En 2013, la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville voit circuler différents types de trains selon les tronçons. Le nombre de circulations varie de 22 à 26 selon le sens entre Agen et Montauban, tronçon le moins chargé, et 48 à 54 trains entre Montauban et Carcassonne, tronçon le plus fréquenté[18].
La ligne voit circuler de bout en bout les Intercités Bordeaux - Montpellier - Marseille . Outre ce trafic, la typologie des circulations varie en fonction des tronçons[18].
La ligne de Toulouse à Bayonne est déclarée d'utilité publique par un décret impérial le 23 octobre 1856[19].
À la fin du XXe siècle, si le trafic de fret a tendance à diminuer sur cette ligne comme sur tout le réseau ferroviaire français, le trafic de voyageurs est en augmentation, grâce notamment à l'arrivée du TGV dans les années 1990, à raison de quatre allers-retours quotidiens entre Paris et Tarbes. Les trains express reliant la ligne au sud-est ont cependant été quasiment tous supprimés.
Le TER Occitanie est le réseau de lignes TER qui couvre la région administrative Occitanie, autorité organisatrice de transports depuis le 7 août 2017. Ce réseau est le résultat de la fusion des anciens réseaux TER Midi-Pyrénées et TER Languedoc-Roussillon propres aux anciennes régions.
Le TER Occitanie a connu en 2016, avec les anciens réseaux TER, une fréquentation de 21 millions de voyageurs sur les 543 trains des 20 lignes ferroviaires et 43 lignes par autocar du réseau, circulant sur un réseau ferroviaire de 2 514 km et entre 274 gares et points d'arrêt. Le nombre de voyageurs par moyenne journalière est de 56 000 environ, ce qui équivaut à 3,66 voyages par habitant et par an[20].
Le canal du Midi est un canal de navigation français à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle. D'abord nommé « canal royal de Languedoc »[21], il est rebaptisé par les révolutionnaires en 1789 « canal du Midi ». À partir de 1856, le canal latéral à la Garonne, qui double la Garonne de Bordeaux à Toulouse, prolonge le canal du Midi pour fournir une voie navigable de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée[note 4]. L'ensemble des deux canaux est dénommé « canal des Deux-Mers ».
Longtemps utilisé pour le transport de marchandises, le canal du Midi est aujourd’hui reconverti au tourisme fluvial. Il est l'un des plus anciens canaux d'Europe toujours en fonctionnement. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Le Train 59