Courtier en vins, il est diplômé de l'École des hautes études commerciales. Il participe activement à la Résistance, comme son frère André (né en 1914), qui devait être fusillé par les Allemands en 1944.
À la Libération, Pierre Schneiter est nommé sous-préfet de Reims en 1944[2]. Élu, puis réélu aux assemblées nationales constituantes, il représenta le département de la Marne au Palais-Bourbon jusqu'en 1958.
Le , il est élu à la présidence de l'Assemblée nationale contre le sortant socialiste André Le Troquer. L'attitude du groupe communiste est déterminante car le PCF a soutenu Le Troquer en 1954 et l'a lâché en 1955 en raison du ralliement des socialistes aux accords de Paris sur le réarmement allemand. Pierre Schneiter préside les séances qui virent la chute des gouvernements de Pierre Mendès France et d'Edgar Faure. Il demeure en fonction jusqu'au (dissolution de l'Assemblée nationale).
Pierre Schneiter fut maire de Reims de du 28 janvier 1957 à 1959, conseiller général de la Marne et président du Conseil économique et social de la région Champagne-Ardenne au moment de son décès.
Il s'occupa aussi du Fonds de rétablissement des réfugiés du Conseil de l'Europe.
Famille
De son mariage avec Marguerite Fandre (1909-1993), sont issus cinq enfants, parmi lesquels : Jean-Louis Schneiter, lui aussi député (UDF) de la Marne (1978-1981), premier adjoint au maire de Reims, président de la communauté d'agglomération de Reims, puis maire de la ville de 1999 à 2008 ; Bertrand, inspecteur général des finances, président de la Conférence Olivaint en 1962 ; Denis, directeur central de la BNP-Paribas ; Vincent, conseiller commercial (Direction des relations économiques extérieures) et Anne, pianiste et professeur d'anglais