Fils de Jean de Tinguy du Pouët, député conservateur de la Vendée sous la IIIe République, ainsi que président du conseil général, il est élève de l'École polytechnique (X1929) et entre au Conseil d'État à l'âge de 23 ans (plus jeune conseiller d'État jusqu'à aujourd'hui).
Il est membre de l'Assemblée constituante (juin-novembre 1946) puis député de la Vendée de 1946 à 1958, siégeant sur les bancs du MRP. Il est battu en 1958 par Michel Crucis. Il est réélu député de la Vendée en 1962 contre Michel Crucis, et battu en 1967 par Paul Caillaud.
Il est sénateur de la Vendée de septembre 1977 au , date à laquelle il meurt. Membre du groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès (UCDP, qui devient le groupe de l'Union Centriste en octobre 1986). Il est maire de Saint-Michel-Mont-Mercure de 1945 à 1981, et président de l'Association des maires de France de 1965 à 1974. Il est conseiller général du canton de Pouzauges de 1970 à 1981.
Son fils, Montfort de Tinguy du Pouët, lui succède à la mairie de Saint-Michel-Mont-Mercure (1981-1989), ainsi que comme conseiller général du canton de Pouzauges (1981-1994) sous l'étiquette CDS. Candidat (UDF) à l'élection législatives de juin 1988 dans la cinquième circonscription de la Vendée, il est battu par le député sortant Pierre Métais (PS)[1].
Publications
Le Budget des recettes. Rapport présenté au Congrès national de 1925 de la Fédération républicain de France. Paris, imp. de la Journée industrielle, 1925, 10 p.
Rapport fait au nom de la commission d'enquête chargée de rechercher les causes et les origines des événements du ... ainsi que toutes les responsabilités encourues (La manifestation des Conseillers municipaux de Paris le ) par MM. Paul Perrin et de Tinguy du Pouët. Paris, Chambre des Députés, 15e législature, Session de 1934.
De la Gestion de la maison France. Conférence prononcée au Club-Échos, le . Paris, Les Échos, 1949, 18 p.
Monsieur X va en justice, éditions de la Revue Politique des idées et des institutions, 1953, 15 p.