Issu d’une famille de vignerons et de commerçants de Montbrison-sur-Lez dans la Drôme et après des études secondaires à Valence, Jean Besson devient fonctionnaire des PTT (Postes, Télégraphes, Téléphones) (1966-1985) puis agent général d'assurances chez Axa (1985-1991)[1]. Militant dès 1966 de la CFDT et de 1966 à 1970 du MRJC, il est en mai 68 un des animateurs à Paris de la grève la plus dure de l'histoire de La Poste puis responsable permanent d'un syndicat CFDT de 1973 à 1977, à ce titre, il participe activement à l'autre grande grève de La Poste de l'automne 1974.
Au cours de ses trois décennies de mandats locaux, départementaux et régionaux, comme Conseiller général[7], Jean Besson a soutenu la construction des déviations routières de Nyons (1984) et de Les Pilles (1986), des ponts sur l’Eygues de Aubres (1985), de Villeperdrix (1996) et de Sahune (1998), l’aménagement du Lac du Pas des Ondes à Cornillon (1992), de la réintroduction du vautour fauve dans les Baronnies (1993)[8]; comme vice Président du Conseil général il a également contribué à la rénovation des châteaux de Grignan et de Suze-la-Rousse et à la création de la Médiathèque départementale et de la nouvelle Mairie de Nyons (1990); comme vice Président du Conseil régional, il a soutenu la rénovation du Lycée de Nyons (2010), la création de la liaison TER Nyons-Montelimar (2007), et l’installation longue et difficile (1997-2014) sur le territoire des Baronnies provençales, à cheval sur les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes, d’un Parc naturel régional[9],[10].
Jean Besson est élu Sénateur de la Drôme le , réélu le et le [12], inscrit au Groupe socialiste, Rapporteur du budget de l'énergie (1995-2002), Président du Groupe interparlementaire France-Chine (1998-2014), Membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (2008-2014), Rapporteur du Budget de la diplomatie d'influence (2011-2014) et Administrateur de l'Institut français (2011-2014)[13]. En 2001, candidat soutenu par la majorité «rocardo-jospiniste» du PS au poste très convoité de Questeur du Sénat, il est battu par le candidat mitterrandiste Michel Charasse[14]. Âgé de 66 ans, il ne se représente pas aux élections sénatoriales de septembre 2014; après ses 25 années de mandat, il devient le Membre honoraire du Parlement[15].
Président d'Energie SDED (1991-2020). Vice-président de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) (1991-2020) puis Membre honoraire de son Conseil d’Administration (2021). Administrateur de Gaz de France (GDF) (1999-2004) en qualité de représentant de l’État [16], d'ERAI (Entreprises Rhône-Alpes International) (2006-2015) et de Cités unies France (CUF) (2010-2020).
↑Jean Poperen «L’unité de la Gauche» Éditions Fayard page 289. On prête à Alain Savary ce mot féroce: «L’alliance des postiers et du CERES, c’est celle du cheval et du jockey»
↑Pierre Guidoni: «Histoire du nouveau Parti Socialiste», éditions Tema, 1973
↑Georges BOURQUARD, « RHONE ALPES TOURISME - Il assure l’interim de la présidence depuis avril / Jean Besson seul candidat à sa propre succession », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
↑R.C. et J.A., « DRÔME / ARDÈCHE / Pôle de gauche dans la majorité : deux signataires et Jean Besson qui dément », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).