Elle adhère au Parti communiste français (PCF) en 1935, année où elle est embauchée comme caissière-comptable au Floria, une brasserie qui venait d’ouvrir sur les Champs-Élysées[3]. Elle milite au syndicat des Hôtels-Cafés-Restaurants-Brasserie, et est membre du comité de section du 8e arrondissement de Paris de 1937 à 1939. Elle est arrêtée par la police française le , puis plus tard libérée par manque de preuve. Son mari, Paul Doriath, est fait prisonnier, mais parvient à s’évader[2]. Elle reprend ses activités de militante et organise les premiers comités populaires dans les hôtels et restaurants, tout en travaillant à la brasserie Marignan sur les Champs-Élysées[1]. Elle milite notamment pour les droits des femmes, et est membre du Conseil national de l’Union des femmes françaises[3],[4].
En , le conseil du 12e arrondissement adopte un vœu relatif à « l’attribution du nom de Maria Doriath à une rue ou une place de Paris[2] ». Le Conseil de Paris adopte le nommage du terre-plein central du boulevard de Charonne « allée Maria-Doriath » le [9]. L’arrêté du est publié dans le bulletin municipal du [10].
↑Coraline Lenoir, Des pionnières à la parité : les femmes au Conseil de Paris de 1945 à 2008, Mairie de Paris (présentation en ligne, lire en ligne), p. 10
↑Législatives 1968 (Paris, 11e circonscription) : bulletin de vote du 2nd tour, (lire en ligne)