Fils d'un haut fonctionnaire de la France d'outre-mer et d'une avocate parisienne, Didier Bariani est diplômé de Sciences po Paris. En 1969, il adhère au Parti radical valoisien. Il est, le 1er février 1978, l'un des dix signataires de l'acte constitutif de naissance de l'UDF, dont le PRV devient une composante. Il est, de 1979 à 1983, président du Parti radical valoisien.
Il est élu, en 1978, député de la 30e circonscription de Paris, contre le communiste sortant Daniel Dalbera, le devançant de moins de 700 voix au second tour. Il est battu en 1981 par le candidat socialiste Michel Charzat (14 929 contre 12 534 voix).
Didier Bariani devient maire du 20e arrondissement de Paris en 1983 et conserve ses fonctions durant deux mandats consécutifs. Pendant la campagne, bien qu'un accord verbal sur la fusion des listes RPR et FN, ait été évoqué par Jean-Marie Le Pen, lui-même candidat, avec un score de 11,26% au 1er tour, prétendant que Jacques Chirac « voulait faire le grand chelem à Paris pour montrer aux socialistes sa force, et à l’UDF qu’il était le patron », au second tour, et sans équivoque, le message suivant était affiché par la liste du candidat Didier Bariani : « Ni extrême-gauche, ni extrême-droite, le 20e restera Républicain ». L'accord supposé est démenti dès le lendemain des résultats[1]. Président de la société d’économie mixte Saemar Saint-Blaise, il urbanise très densément ce quartier qui présentera des difficultés urbaines, fonctionnelles et sociales[2] alors que ses projets contestés sur le Bas-Belleville se heurteront à une forte mobilisation associative[3].
Élu, en 1999, président de la fédération UDF de Paris (réélu en 2001), il quitte en 2002 le Parti radical à la suite de son association avec l'UMP mais reste membre de l'UDF, dont il est vice-président national.